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Les banques centrales, pompiers ou pyromanes ?

Par   •  9 Mars 2018  •  1 462 Mots (6 Pages)  •  474 Vues

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aux banques et réduire le taux sur le marché. Par exemple, la BCE a mis en place un programme d’achats d’obligations bancaires, dites « sécurisées », d’un montant de 40 milliards d’euros. Cela permet de revaloriser le prix sur le de ces papiers sur le marché et donc d’offrir une source de financement aux banques. Depuis la crise économique de 2008 les banques centrales ont de plus en plus recours à des politiques dites non reconventionnelles dont l’assouplissement quantitatif « Quantitative easing ». Les banques vont acheter des bons du trésor mais aussi des créances douteuses de certaines banques commerciales.

Les politiques mises en place par les banques centrales ont effet bénéfique sur l’ensemble de l’économie nationale. Cependant son intervention est remise en cause à de certains moments. C’est ce que nous allons voir dans notre deuxième partie.

Le rôle des banques centrales dans la résolution de la crise demeure soumis à de nombreuses controverses. Les différentes coordinations des banques centrales ne seront évidemment pas sans conséquence pour l’économie mondiale. La mise en place d’une politique monétaire expansive, c’est-à-dire une politique qui a pour but d’accroitre la masse monétaire en circulation dans l’économie engendrera une baisse des taux d’intérêt qui provoquera de l’inflation soit une augmentation des prix. L’inflation à un effet négatif sur les entrées de capitaux et le solde des échanges extérieurs, puisque les produits exportés se vendent moins bien du fait de la hausse des prix, alors que les consommateurs sont demandeurs de produits importés moins onéreux. A l’inverse la mise en place d’une politique monétaire restrictive, c’est-à-dire une politique monétaire qui a pour but une diminution de la masse monétaire qui engendre une hausse de taux d’intérêt mais qui provoque une désinflation, un ralentissement de la hausse des prix. Les variations trop importantes des prix nuisent au bon fonctionnement de l’économie. Par ailleurs si les banques centrales décident d’effectuer une politique de hausse des taux d’intérêt, le crédit coutera plus cher ce qui va rendre les entreprises moins réticentes à l’emprunt. Au final il y aura moins d’investissement et de consommation pour l’économie et donc une diminution de la croissance. Certaines banques centrales sont critiquées, selon certain la BCE ne se préoccupe pas de la croissance économique et du taux de chômage mais aussi pour avoir comme seul et unique objectif une lutte contre l’inflation. Si un choc asymétrique se présente on soupçonne à la BCE de ne pas être assez réactive, elle n’a pas la capacité de s’adapter aux situations. De plus la BCE agit en tant que prêteur en dernier ressort que pour les banques centrales et non les Etats ce qui peut être un frein à la résolution d’une crise. Les banques centrales peuvent conduire à alimenter une crise car les plans de sauvetage qu’elles constituent peuvent contribuer a fragilisé de nouveaux pays. Cela peut générer une hausse de la dette publique, du déficit public, provoquant ainsi un surendettement de la part des Etats. Les banques centrales contribuent à alimenter la crise lorsqu’elles prêtent à des clients insolvables qui achètent des titres dans le seul but de spéculer. Au moment où une crise arrive cela va provoquer une crise à la fois boursière et bancaire dont plusieurs banques risquent de faire faillites. C’était le cas lors de la crise 1929. Par ailleurs pour lutter contre cette crise les Etats ont eu recours à des mesures déflationnistes qui ont accentué la crise. Lors de la crise, les banques centrales ont conservé une politique monétaire accommodante, de plus elles ont tardé a remonté les taux d’intérêts. Selon certain les banques centrales ont du mal à réagir rapidement aux situations. Par ailleurs une politique monétaire de relance peut avoir pour risques une accélération de l’inflation entraînant des sortie de capitaux vers les pays ou es lacements sont plus rémunérateurs, baisse du pouvoir d’achat de la monnaie. Une politique monétaire de rigueur peut provoquer un freinage de la croissance et aggraver le chômage.

Pour conclure, les banques centrales ont un rôle majeur à jouer dans l’économie puisqu’elles injectent des liquidités dans le marché monétaire afin de jouer un rôle de stabilisateur du système financier. Cependant la mise en place de certains politiques engendre des risques qui contribuent à alimenter la crise. Il faudrait définir un nouveau rôle aux banques centrales afin qu’elles exercent aux mieux leurs politiques monétaires.

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