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Droit pénal cas

Par   •  23 Février 2018  •  15 655 Mots (63 Pages)  •  428 Vues

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Tous ces chiffres permettent de connaitre le taux de criminalité, le rapport entre le nombre totale des condamnés et une fraction d’une population (en générale « /1000 »).

- En 1965 = 15,5/1000

- En 2000 = 64,08/1000

- En 2012 = 54,64/1000

Plus fort taux de criminalité : Nice 109/1000

Villes entre 100 000 et 250 000:Saint denis, avignon, nimes, cannes

Les villes les plus dangereuses : Marseille, Saint Denis

Le taux de criminalités pour meurtre aux EU est de 5,5 pour 100k alors qu’en France il est de 1,7.

- La criminalité apparente

Cela concerne toute les affaires pénales qui ont fait l’objet d’une plainte, enquête ou dénonciation ou même de poursuite judiciaire mais qui n’ont pas encore donné lieu a des condamnations.

Le policier renseigne le procureur. De nombreuses affaires sont classées.

- La criminalité réelle

Elle constitue l’ensemble des infractions effectivement réalisées ou tentées dans un pays donné a une époque donnée. Elle comprend les infractions jugées, les infractions constatées par les services de police et toutes les infractions qui resteront a jamais inconnues. On appelle ça le chiffre noir, le chiffre caché mis en place par un japonais du nom d’Oba(procureur criminologue)

Pendant longtemps ces infractions cachées comportaient les avortements, les crimes parfaits, les vols en grandes surface, infractions sexuelles, inceste, dégradations. Peur des represailles, honte.

Conclusion

La fréquence de la criminalité est difficile a mettre en place. On dit a l’heure actuel en France qu’il y a un viol toute les 40min, 33 viols déclarés par jour, environ 200 par jour. Un cambriolage toutes les 90 seconde. Un vol toutes les 6 secondes. Une agression physique toutes les 65 sec.

§3 : Les facteurs du crime

L’étude des facteurs s’appelle la criminogénèse, elle étudie les causes du crime uniquement. C’est grâce a Lombroso de l’école des positivistes qui fait une analyse scientifique du phenomene criminel.

L'acte criminel était la conséquence d'un sort des dieux auparavant.Lombroso dit que le crime n’est pas le fruit du libre arbitre de l’Homme mais il est le produit de différentes causes et des facteurs vont déclencher le passage a l’acte. A l’heure actuelle on considère qu’il y a encore une part de libre arbitre.

A la fin du XIX on développe la criminogénèse.

- Des facteurs prédisposant

On trouve ces facteurs dans la personnalité de l’individu, dans le milieu dans lequel il vit, ce sont des facteurs endogènes.

- Les facteurs exogènes

- Biologique

Le sexe :

La criminalité de l’homme est supérieure a la criminalité de la femme, seulement 10% des condamnations concernent les femmes et seulement 3,5% des femmes mise en prison. Pendant très longtemps a expliqué cette sous criminalité par l’enferment social de la femme, elle été loin des lieux de criminalités. De nos jours on dit que la femme a plus de respect que les autres.

Une femme serait plus raisonnable car une mère pense plus a ses enfants que l’homme, on a mis ressemant le rapport a la testostérone 65x plus présente chez l’homme.

Pour une même condamnation on va mettre en prison l’homme mais pas la femme.

Les facteurs anthropologiques :

Le principe du criminel né de Lombroso, c’était a la base un médecin légiste criminologue. Il est partie de l’hypothèse que chez les animaux il y a aussi une criminalité puisque les animaux se tuent entre eux. Le crime n’est pas le produit de la liberté, et que donc les animaux n’ont pas de raisonnements, c’est instinctif.

Des personnes naissent criminelles, la criminalité serait donc innée. Il a examiné des malades et des cadavres et il a relevé chez ses personnes des anomalies anatomiques (développement anormale des dents de sagesses, arcade sourcilière, insensibilité a la douleur, égoïste, frivolité, …). Pour Lombroso le criminel et un retardé de l’évolution, une résurgence de l’homme des cavernes attardé.

C’est une théorie qui a fait débat mais plus tard sa théorie a été démonté par des criminologues, on considère aujourd’hui qu’il n’y a pas de criminel né. Mais il y a des facteurs qui serait lié a des aberrations chromosomiques.

Le syndrome de Klinefelter :

C’est un problème qu’ont certains hommes, ils ont un chromosome en trop. En étudiant la population carcérale on s’est rendue compte qu’il y a 10x plus de victime de ce syndrome que la population libre. Ce sont des personnes très grandes mais attardé du point du vu pubères. Francis Haulme a le syndrome de Klinefelter, le roi Charles II d’Espagne l’avait également.

L’âge :

La tranche la plus dangereuse est la tranche 25-40

- Les facteurs psychiques

Les maladies mentales sont facteurs de criminalité, on s’est également demandé si on pouvait parler de personnalité criminelle ; pour quelle raison une personne va passer a l’acte sans maladie.

Des sociologues ont vu des perturbations dans le processus de socialisation, ce processus fait l’objet de faute ou d’anomalie (souvent éducative). Il y a donc un refus d’identification au groupe.

Etienne de Greeff, qui a fondé l’école belge de criminologie. Il nous dis que nous sommes tous des délinquants virtuel car nous avons un système neurologique qui nous pousse a l’agressivité si on encaisse pas les problèmes de la vie en société. La plus part des personnes se maitrise alors que d’autre non.

C’est personnes la n’ont pas d’armature morale, il y a psychisme de base très dangereux (celui du fauve) mais heureusement il y a le psychisme supérieure qui doit prendre

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