Introduction Historique au Vocabulaire Juridique
Par Stella0400 • 1 Juin 2018 • 53 531 Mots (215 Pages) • 581 Vues
...
indépendante. Ils vont créer l’idée de monarchie universelle. A la chute d’Alexandre, cet immense empire va être démantelé en différent royaume. Il n’y aura plus une seule monarchie universelle mais plusieurs monarchies que l’on appelle la monarchie Hellénistique.
Se sont des monarchies absolue et personnelle.
Elles vont être vaincus militairement par Rome.
A la mort d’Alexandre le Grand, Athènes > indépendance.
Mais début du 2ème siècle avt J-C, Athènes sous influence romaine.
C’est la Grèce, particulièrement pendant la période dite « classique » qui a posé les principes politiques qui régissent encore aujourd’hui nos sociétés et qui fondent le droit public. « Politique » vient de « polis » en grec, la cité. On en déduit que la réflexion politique grecque commence dans le cadre de la cité. Aristote(384 et 322 avant notre ère)donne une définition de la cité au 4ème siècle : « ce qui caractérise la cité, c’est une sorte de communauté ainsi que la participation commune des citoyens à un système de gouvernement ». Aristote était un philosophe mais également un grand penseur politique et il a développé sa pensée politique dans trois ouvrages ; « La Constitution d’Athènes », « L’éthique à Nicomaque », « La Politique ». On dit d’Aristote qu’il est le père du Droit Constitutionnel, parce qu’il est le premier à avoir véritablement entamé une réflexion sur les différentes constitutions politiques des cités, qu’elles soient grecques ou étrangères. Ces différents régimes politiques ont été comparés entre eux. Il y a ainsi deux notions clés qui découlent de la cité : le citoyen et la forme d’organisation politique de la cité (on peut aussi parler de Constitution). Cet aspect de Constitution est fondamental. La réflexion politique grecque va permettre de poser les différents types de pouvoir politiques qui existent, et c’est ainsi qu’on va pouvoir dégager ce qu’est une royauté, comprendre ce qu’est une tyrannie, comprendre ce que signifie l’aristocratie et surtout apprendre ce qu’est la démocratie. Les penseurs ont donc distingué l’aristocratie, la démocratie, la tyrannie, etc. et les ont ainsi comparé pour comprendre quelle était la meilleure forme de gouvernement possible. Ainsi on peut dire que ce sont bien les Grecs qui sont à l’origine de la démocratie.
La cité détermine les régimes politiques qui vont être appliqués, et derrière la cité le personnage clé est le citoyen, qui vit dans la cité. Les romains reprendront la pensée politique grecque et lui donneront une base juridique et dégagent une notion fondamentale aujourd’hui qui est la notion de Res Publica, la chose publique, c’est l’Etat.
Chapitre 1 : La cité antique, une communauté de personnes.
La cité est née dans le monde grec, la cité est le cadre dans lequel doit s’inscrire obligatoirement tout individu. Pour les grecs, l’individu est inséré à la fois dans la famille et dans la cité.
Présentation des caractéristiques de la cité antique : préliminaires
Deux aspects se dégagent, tout d’abord la cité s’inscrit dans un cadre géographique, puis elle se révèle être une structure nécessaire aux hommes.
La cité, un ensemble géographiquement circonscrit.
Si la Grèce est le berceau de la cité antique, c’est à cause de facteurs géographique : le monde grec se compose de la péninsule puis il y a une multiplicité d’îles éparpillés en mer Egée et en mer Ionienne. Et à l’Ouest il y a la grande Grèce qui est maintenant le Sud de l’Italie et la Sicile et se prolonge jusqu’à l’actuelle Turquie et dans les Balkans. C’est donc un monde vaste ce qui entraine des difficultés de communication. La mer est omniprésente ; la plupart des cités grecques vivent de la mer ; sauf Spartes (qui est à l’intérieur des terres) mais d’une manière générale on peut dire qu’en Grèce la mer est fondamentale et grâce aux ressources maritimes beaucoup de cités grecques réussissent à vive en autarcie, c’est à dire qu’elles se suffisent à elles-mêmes. La mer permet ainsi le développement des échanges maritimes entre les cités grecques. Forcément, ces cités grecques ont une maîtrise certaine de la mer et c’est ainsi que naît un sentiment d’appartenance commune, se considèrent comme un peuple de la mer et c’est ce qui réunit toutes ces cités grecques. La cité antique constitue un cadre géographique précis, dont la superficie est limitée. La cité est avant tout la ville et ses faubourgs, c’est donc un cadre restreint. A ce cadre, va correspondre une organisation politique, une cité-état.Chaque cité va avoir son propre peuple, chaque cité va avoir sa propre organisation, ses propres institutions et chaque cité est finalement indépendante et souveraine par rapport aux autres cités grecques. A l’époque classique, on avait 750 cités dans la péninsule et 100 dans en Crète. Cette cité est le centre de la vie politique. [Ce modèle de la cité-état, va être repris par les romains, et Rome est également constituée de la ville et de ses faubourgs. Petit à petit, Rome cherchera à conquérir le monde méditerranéen. Un empire se constituera alors. Rome apportera une autre manière de penser la cité-état, elle aura une conception originale de la cité.]
La cité en Grèce « polis », et en romain « cuivites » = la cité. L’organisation politique aujourd’hui est l’Etat.
La cité, une structure nécessaire.
Les cités rassemblées, distinguent le grec civilisé du barbare ; c’est-à-dire de l’étranger, celui qui n’est pas grec. Généralement, on avait tendance à considérer que les barbares vivaient en peuplade dispersée ou encore sous l’autorité d’un prince. Dans l’esprit des Grecs antiques, la cité est ce qui caractérise le mode de vie des grecs. Pour eux, l’homme peut ne bien vivre que dans le cadre de la cité, et il est alors complétement inimaginable que l’on puisse vivre de manière isolée, en simple particulier. Ceux qui vivent seuls, en dehors de la cité se font appeler des « idiotes ».Ce qui caractérise la cité grecque c’est la vie en communauté avant tout. Il faut se reporter à l’analyse d’Aristote sur la cité, celle qui est une nécessité. Aristote pense que la vie au sein de la cité est une nécessité naturelle, dans le sens qu’elle existe dans la
...