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Cours de droit public

Par   •  7 Novembre 2018  •  13 116 Mots (53 Pages)  •  618 Vues

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→ JEU POLITIQUE=JEU D’ALLIANCE.

- Les méthodes de la science politique

Si je veux connaître le pouvoir, je dois faire de la science politique positiviste qui ne peut établir que des faits. Pour les décrire, on va expliquer la différence entre histoire et droit, droit et sociologie.

- Méthodes historiques

L’histoire (discipline proche du droit car c’est une discipline herméneutique comme le droit) est une discipline de l’interprétation. Ce qui fait que les historiens ne sont pas toujours d’accord entre eux puisqu’ils n’interprètent pas de la même manière. L’histoire interprète des témoignages, un certain nb de preuves pour raconter une vérité et un certain nb de choses.

C’est une discipline critique qui va avec herméneutique. Parce qu’il faut justement douter des preuves et faire une critique sur un objet.

Par ex : est-ce que ce fossile est vraiment ancien, est-ce que je peux connaître cet objet.

Les historiens ont inventé une méthode qui fait une critique externe et interne.

- La Critique externe porte sur les caractères matériels externes.

Ex : si c’est un témoignage, est-ce que ce doc est tellement vieux qu’il est vraiment authentique de l’époque ou non.

- La Critique interne = contenu de l’aspect du doc ou de l’objet pour voir si c’est cohérent avec d’autres preuves.

Il faut voir si l’objet qu’on a, correspond à d’autres objets que l’on tient pour vrai pour après les comparer. Cohérence du doc pour savoir si le doc parle de quelque chose de vrai ou pas.

Elle s’appuie sur une forme d’intersubjectif, c’est-à-dire d’un accord de volonté.

Il existe une histoire politique, une histoire sociopolitique.

- Méthodes sociologiques.

Nous devons avoir des outils spécifiques pour étudier les faits en sociologie. On trouve à l’intérieur de la socio, la socio politique, càd la sociologie qui s’intéresse aux phénomènes de pouvoir.

La sociologie est fondée vers la fin du 19ème siècle par Max WEBER et en France par Emile DURKHEIM. La sociologie est une approche hétérogène car en réalité il existe beaucoup de paradigme.

Un paradigme est une sorte de vérité de base, une vérité fondamentale, un postulat.

Par exemple on peut se pose la question :« Est-ce l’individu qui fait la société ou la société qui fait l’individu ? »

Ceux qui pensent que la société reste premier, c’est dire que ce n’est que l’addition des individus, on les appelle les « tenants de l’individualisme méthodologique ».

Et si l’on pense que la société change lorsque les individus changent, nous sommes dans l’individualisme.

Ceux qui pensent exactement le contraire, c’est-à-dire qu’il y a une réalité sociale qui s’impose à l’individu, que la société est d’abord constitutif de l’individu, alors cela signifie qu’ils rejettent l’individualisme.

La sociologie de DURKHEIM est placée dans le camps des objectivistes. Il pense qu’il y a des lois sociales objectives qui s’imposent à l’individu dont celui-ci a peu d’impact.

Quant à WEBER lui est plus individualiste.

Donc aujourd’hui il y a des dizaines d’écoles différentes en sociologie, plus ou moins individualiste ou holiste (qui s’oppose à individualiste).

Il y a une forme d’unité dans les méthodes de la socio car ils utilisent des faits socio. On a un cumul de méthodes avec une pluralité de paradigme.

On distingue les méthodes quantitatives et qualitatives.

- Les quantitatives consistent principalement dans des statistiques, cad qu’on fait des enquêtes qui permettent d’avoir un chiffrage des comportements sociologiques. Mais cela peut être aussi un travail sur le discours, cad on va relever des occurrences d’un terme (cad cb de fois un mot apparaît dans le discours de quelqu’un pour voir à quel langage l’individu se réfère). Il peut donc s’agir d’étude statistique.

- Les qualitatives sont dominantes et consistent en des entretiens avec les acteurs d’un secteur pour savoir pourquoi ils se comportent comme ça…Donc c’est une observation détaillée parfois même participante, cad que les sociologues vont s’immerger dans le milieu étudié jusqu’à en faire partie.

La sociologie est également une science herméneutique.

But = prédire ce qu’il peut se passer. Il y a une forme de récurrence. Leur but est aussi de copier les sciences pures pour en faire un instrument de pouvoir, de gouvernance. Il faut établir des faits sociaux autour des politiques.

Les sociologues s’intéressent beaucoup à la vie sociale de tout le monde mais pas forcément à une socio politique du pouvoir.

L’ouvrage du prof sur « les règnes de l’entourage » évoque d’ailleurs dedans une partie de la socio de l’action publique.

Donc l’histoire et la sociologie sont des disciplines du fait. Le droit n’étudie pas les faits. On doit s’intéresser à ceux qu’on doit faire, le droit est une étude de la norme.

- La mise en place de modèles

-monarchie, oligarchie, démocratie

-hérédité, noblesse, peuple.

On construit des modèles théoriques.

A quoi servent ces modèles ?

Ce sont des modèles de comment connaître le pouvoir. Aussi bien dans les textes que dans les faits. Ce sont des modèles de sociologie ou de science politiques et non pas juridiques.

Ils servent à classer la réalité. Ça permet de se repérer, de se donner des structures mentales pour classer des phénomènes. L’idée est de créer une carte du monde.

Ce sont les représentations mentales pour décrire les choses.

On

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