Dissertation Les liaisons Dangereuses de LACLOS

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l’effet d’authenticité

II. Authenticité donc Vraisemblance = pas vérité

A. Timeline : évocation d’un passé que le lecteur ne connait pas

B. Enchâssement = "autre scène" °Note L.7; °L75: références aux L.59 et suivantes; °L112 évocation d’une lettre perdue

>L’enchassement est de très près lié à la dissmiluation d’informations pour le lecteur

C. Informations cachées au lecteur °Conversations IRL L42; °L15: ellipse, allusion > jeu de piste laissé au lecteur; °L154: allusion à une lettre qu’on ne lira pas (= laisse les interrogations encore entières)

>Participe à la vraisemblance, pas à la vérité

>Mais "élaguer l’inutile" = Lecture minutieuse nécessaire >Captatio de la part de l’auteur: le lecteur veut trouver les réponses

III. Statut du lecteur, recepteur extra-diégétique: un travail d’investigation

A. Insinuations: ° Epistolaire : formules de politesse = vérité de l’autre?; °Litotes/Euphémismes sexuels °Registres = L22 (rhétorique ancienne = seule la connaissance des persos par le lecteur peut lui faire comprendre les motivations réelles des pers = extra diégétique)

B. Ainsi lecteur = statut privilégié car surplombe l’ouvrage °Corps d’Emilie pour table = °Litotes/Euphémismes sexuels °Lettre de rupture de Merteuil pour Valmont

> Statut presque voyeur du lecteur, cependant "vérité de l’autre"

C. Dénouement non univoque

1.°Sort des personnages: L173 "Je vois bien dans tout cela les méchants punis" : Le Vicomte meurt par la main de Danceny; (L.163) M. est déchue et fuit. En cela

°Morale de fin = équivoque et donc laissée au lecteur (Les méchants ne sont non pas punis mais leur affrontement mène à une destruction réciproque = pas un châtiment mais les conséquances d’une nuisance mutuelle entre M et V : "Eh bien: la guerre".)

= Lecteur non passif face à l’ouvrage. > Lettre pas un instrument docile et faible, dominée par le rédacteur: elle peut échapper à sa direction dans la mesure où l’espace d’interprétation du recepteur est vaste. L’intérêt du roman épistolaire se trouve sur la multiplicité de plans d’énonciation qu’il propose. le lecteur jouit ainsi d’un statut de recepteur privilégié dans la mesure où il est omniscient. Laclos propose bel et bien un ouvrage où la lecture passive est proscrite, lecture qu’il dénonce d’ailleurs ironiquement par la voix de (...) " citation ".