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Lecture Analytique, Les Liaisons Dangereuses, Lettre 81

Par   •  24 Décembre 2017  •  937 Mots (4 Pages)  •  1 698 Vues

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- L’émancipation vaniteuse de la Marquise :

- Merteuil, femme émancipée :

En effet, la marquise de Merteuil est une femme qui s’est émancipée, elle est autodidacte « j’en ai su profiter pour observer et réfléchir » (l.11)

- Champ lexical de l’éducation : « mes principes », « mes règles », « m’instruire »,

- Elle s’émancipe en s’intéressant à différents domaines comme la politique, les sciences (l.46-49) « Je n’avais pas quinze ans, je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos politique doivent leur réputation, et je ne me trouvais encore qu’aux premiers éléments de la science que je voulais acquérir »

Merteuil s’est forgée, elle est son propre « ouvrage » (l.8), et c’est cette confiance en elle excessive qui fait d’elle une personne vaniteuse

La Marquise de Merteuil, une personne confiante et vaniteuse :

La Marquise est une personne très sûre d’elle et ne doute pas dans son talent pour se jouer des autres pour arriver à ses fins. Elle est très fière d’elle et se met en avant comme dit précédemment avec les 81 occurrences à la première personne. Elle se démarque des autres, se flatte et se vante en méprisant les autres femmes

- L.1 : Question de rhétorique « Mais moi, qu’ai-je de commun avec ces femmes inconsidérées ? »

- L.4-5-6 : par une énumération péjorative « car ils ne sont pas comme ceux des autres femmes, donnés au hasard, reçus sans examen et suivis par habitude »

Elle vante ses mérites, appuyés par les « je » suivis de verbes d’action comme « je m’étudiais », « je m’amusais », « je possédais » qui indique clairement qu’elle est la seule à le faire et elle s’en vante.

Conclusion :

Finalement, la marquise de Merteuil nous livre son autobiographie, de sa jeunesse durant laquelle elle a refusé de se soumettre à l’image de la femme de l’époque. Elle apporte de nouvelles idées, des idées similaires à celles des Lumières, dont l’auteur Choderlos de Laclos prônait les idées, qui sont donc novatrices et qui pouvaient être stupéfiantes à l’époque. Mais bien que Merteuil apporte de nouvelles idées et que son accomplissement de soi ne peut être démentit, ça justesse d’esprit est ternie, pervertie par sa vanité qui la force à se mettre en avant et à se placer haut par rapport aux autres. Et cette vanité est d’autant plus mise en avant dans l’adaptation cinématographique de l’œuvre avec une Glenn Close qui ne se laisse gêner par personne et qui domine son monde.

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