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Le chômage des jeunes; aléa moral au sélection adverse

Par   •  2 Octobre 2018  •  1 496 Mots (6 Pages)  •  320 Vues

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Une des solutions est donc de diminuer le SMIC ce qui permettrait de réduire les couts d'embauche d'un jeune peu diplômé. En 93/94 Edouard Baladur propose le contrat d’insertion professionnel qui consisterait à mettre un SMIC uniquement pour les jeunes.

En 2006 Dominique DE VILLEPIN propose le CPE le contrat de première embauche mais c'est aussi un échec.

Au pays-bas les jeunes de moins de 22 ans peuvent avoir un salaire minimum inférieur de 30% au salaire minimum en vigueur.

2 ème solution : allégement de charges pour les entreprises.Une entreprise qui embauche un jeune peu qualifié a des exonérations de charges sociales. La courbe de demande de travail peut alors passer au dessus et ainsi le SMIC serait plus un problème.

- Le chômage des jeunes peut aussi relevé de l'aléa moral ( effet à priori plus faible)

A) En théorie indemniser le chômage entraîne de l'aléa moral.

Aléa moral signifie qu'un agent va faire moins d’effort si il est indemniser lorsqu'il est au chômage. Il va donc fournir moins d’effort pour rechercher du travail. Les chômeurs vont donc réduire leurs efforts de recherche. Du point de vue libéral il faut diminuer ces aides.

Quel est le niveau optimal d'allocation chômage ? Sous entendu devons nous verser qqch à un chômage ?

Si on donne trop : aléa moral et si on donne pas assez alors faible égalité.

Premier modèle : Modèle de Martin BAILY (1978). L'indemnisation doit dépendre de l'épargne de précaution, aversion au risque, et sensibilité de la durée du chômage au montant de l’indemnisation.

-L'indemnisation dépend alors de l'épargne de précaution : épargne qu'à prévue un individu afin de pallier à des risques de chômage et à une possible baisse de revenue. Elle sert à lisser la consommation dans le temps . Sans épargne de précaution, si le revenu chute, alors les dépenses chutes ce qui faut évité. L'épargne de précaution le permet. Selon ce modèle, si l'épargne de précaution est forte alors l’indemnisation de chômage doit être faible.Si un individu a suffisamment épargner alors on peut baisser les indemnités chômage car il peut continuer à consommer sans ces aides au chômage.

Mais un jeune n'a pas d'épargne de précaution car selon la théorie du cycle de vie, au début de la vie l'épargne est négative puis positive sur la fin. Le jeune doit donc être indemnisé.

-Si on a une aversion au risque alors il faut augmenter l'indemnité chômage.Aversion au risque= perte de bien être et baisse du bonheur et donc compenser cela. Si les agents eco on une baisse de bonheur il faut compenser cela par les indemnités.

-Si l'indemnité allonge la durée de chômage, alors il faut baisser le montant pour l'inciter a faire les efforts.

Modèle de Raj CHETTY (2008)

Il dit que tout indemnité chômage entraîne deux effets : effet liquidité et un effet aléa moral.

Quand je verse une indemnité à un chômeur, selon la théorie du Job Search, la recherche d'emploi est une activité coûteuse car il y a des coûts de déplacement, de temps... ce qui est lié au fait que le monde est imparfait au niveau de l'info. Donc le chômeur il faut l’indemniser pour sa recherche d'emploi ce qui est appelé l'effet liquidité. Indemnité chômage= meilleur appariement.Le chômeur doit trouver le job qui lui correspond le mieux.

Indemniser un chômeur = créer des trappes à chômage et donc il y a un aléa moral.

Les jeunes ont une épargne de précaution qui est très faible et il faut donc leur verser une indemnité chômage. Il y a un aversion au risque qui est très forte chez les jeunes surtout en France.Louis Chauvel vient de sortir une œuvre « Le déclassement » (sujet HEC 2016).Il dit que dans la vie des individus il y a deux socialisation qui peut être primaire et secondaire. Entre 20 et 30 ans il y a une socialisation transitoire, une période. C'est dans cette période ou les portes s'ouvrent ou se referment définitivement pour les individus.Le destin d'un jeune se décide entre 20 et 30 ans et notamment à cause du diplôme.

Donc un jeune sait qu'il est en danger et que son avenir se décide entre 20 et 30 ans.Si il est au chômage durant cette période cela le suit toute sa vie.

Pour éviter que l'individu soit marqué à vie il faut l'indemniser et les risques qu'ils fassent peu d'efforts est très faible.

B) Nécessité d'accompagner les jeunes.

Les jeunes ne sont pas accompagnés dans leur recherche d'emploi. Il faut aider les jeunes à se sortir du chômage.Pour les jeunes peu qualifiés au chômage les expériences étrangères montrent que se sont les programmes long et intensifs sont les plus efficaces. Exemple du Job Corps aux USA : programme mis en place depuis 1964 (Kennedy avec le thème de la grande société) et la réduction de pauvreté grandissante aux USA. Programme qui vise les 16-24 ans en échec scolaire qui est très coûteux. Les élèves sont dans des institutions spécialisées= stages d'apprentissage etc... Ils sont accompagnés, suivis soutenus.

En France 2 dispositifs y ressemble : E2C école de la 2ème chance et l'EPIDE ( établissement public d'insertion de la défense). Il faut accompagner aussi vers l'emploi. Justement en France (même avec les missions locales) il y a un manque de moyen. RU depuis 1997 mise en place du September Guarantee qui sont des mesures qui ont pour objectif

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