Les tendances alimentaires des jeunes de 18 à 25 ans
Par Plum05 • 15 Septembre 2017 • 2 157 Mots (9 Pages) • 855 Vues
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(via Mamma)
http://www.obobs.net/article-prevention-de-l-obesite-chez-les-jeunes-responsabilite-des-parents-les-messages-du-pnns-ignores-90926390.html Informations sur la prévention de l’obésité chez les jeunes de 18 à 25 ans.
Isa-conso.fr (via Yahoo !)
http://www.lsa-conso.fr/les-18-25-ans-la-tribu-de-l-ephemere,35492 C’est entre 18 et 25 ans que se mettent en place les habitudes de consommation (notamment le world food).
4) Recueil des documents.
Les différentes informations récoltées ont chacune été trouvées sur des sites à caractère différent. En effet, certaines ont été trouvées sur des sites à caractère officiel, tels que le site de l’Inpes. Aussi, les journaux en ligne présentaient quelques informations sur le sujet des « tendances alimentaires des jeunes de 18 à 25 ans ». Nous pouvons par exemple citer Viva.presse.fr ou bien Santé.lefigaro.fr.
Aussi, les informations trouvées sur des sites un peu moins officiels, que nous pouvons définir de « forums » (auféminin .fr) ou de « blogs » (produit-halal.blogspot.fr) avaient besoin d’être vérifiées. J’ai donc mis en parallèle les diverses informations récoltées pour voir si elles coïncidaient entre elles (notamment pour les pourcentages qui permettent d’illustrer les informations), et s’il n’y avait aucune information biaisée. Le problème de fiabilité de l’information se posait donc ici, au moment de la recherche.
5) Stockage des informations.
Lorsque le travail sur « les tendances alimentaires des jeunes » a été commencé, j’ai tout d’abord placé les sites intéressants consultés et trouvés via les différents moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo !) et via le métamoteur Mamma.com dans mes sites favoris, pour qu’à la suite de mes recherches, je puisse retrouver mes données rapidement, sans avoir à repasser du temps à la recherche d’informations. Mettre les sites trouvés dans mes favoris m’a également permis de revérifier des données si jamais j’avais un doute.
Les informations récoltées ont été stockées sous forme de documents Word, avec seulement les informations les plus pertinentes mises entre guillemets, pour que le tri soit plus rapide, ce qui permettra ensuite de rédiger une synthèse concise, reformulée, tout en étant précise et bien organisée.
Aucune base de données n’a été créée pour cette recherche d’informations.
6) Synthèse.
Le sujet auquel nous nous sommes intéressés était le suivant : les habitudes alimentaires des jeunes de 18 à 25 ans.
Tout d’abord, sur tous les sites que nous avons consultés, ressort un fait principal et récurrent. Il apparaît en effet que c’est de 18 à 25 ans que les jeunes prennent leur envol du nid familial et commencent à se débrouiller par leurs propres moyens, à vouloir accéder très vite aux plaisirs de la consommation. C’est aussi l’âge où ils sont en quête de sensations et d’expériences, et veulent montrer à leurs parents qu’ils peuvent faire sans eux. A cet âge-là, les jeunes ne se préoccupent guère de ce qu’ils mangent. C’est d’ailleurs l’âge où l’on mange le moins équilibré, faute de temps, d’argent, de motivation, mais aussi simplement manque de connaissance des règles de l’équilibre alimentaire.
En effet, d’après l’étude NutriNet-Santé réalisée sur 150000 volontaires âgées de 18 à 25 ans, il apparaît que seulement 16% des jeunes de cette tranche d’âge respectent les recommandations des autorités sanitaires, à savoir manger 5 fruits et légumes par jour ou consommer 3 produits laitiers de manière journalière (alors que 52% des plus de 65 ans respectent ces recommandations). 24% des étudiants ne mangent pas de fruits tous les jours et 35% ne mangent pas de légumes (14% ne mangent ni fruits ni légumes). En revanche, la quasi-totalité des jeunes grignote entre les repas, et le grignotage est plutôt axé sur des produits gras ou sucrés que sur des fruits ou laitages. Ils préfèrent également les produits consistants tels que les pâtes, les frites, les pizzas, les glaces. Selon certains experts, cela serait un effet de génération, plus qu’un effet d’âge, et dépendrait également de l’éducation donnée par les parents.
On remarque aussi que l’application de ces recommandations apparait moins bonne chez les enfants d’ouvriers, fumeurs, vivants dans le nord et l’est du pays dont les revenus sont les plus faibles.
Une enquête réalisée par Christine Riste et Sylvie Lavabre sur le site Isa-conso.fr montre que les jeunes préfèrent dépenser leur argent dans des produits dits de consommation ludique. Egalement, pour faire leurs courses, les étudiants ont tendance à privilégier les enseignes où les prix sont les plus bas, et à acheter des produites souvent en promotion, la plupart du temps dans un souci de budget. Nous pouvons par exemple citer des magasins tels que Auchan, Carrefour ou encore Leader Price, connus pour avoir un bon rapport qualité/prix.
Les jeunes sont nombreux à ne pas prendre de petit-déjeuner le matin, notamment en raison d’un manque de temps mais aussi pour des raisons financières (12%), à privilégier des collations grasses et sucrées, à grignoter (notamment des sandwichs, barres chocolatées ou céréalières, viennoiseries…). La dernière enquête de l’USEM (l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales) révèle donc que les étudiants mangent mal pour la plupart. Pourtant, 60% d’entre eux estiment que leur alimentation est équilibrée, alors qu’un étudiant sur deux ne prend que deux repas dans la journée.
L’USEM a pourtant expliqué lors de cette étude que : "Sauter le petit déjeuner expose à la perte de contrôle de la sensation de faim et réduit les capacités de concentration. Ce premier repas de la journée a un rôle primordial, après une nuit de jeûne et doit couvrir près d’un quart de besoins énergétiques et nutritionnels".
La manière de se nourrir de cette tranche d’âge est souvent qualifiée de « malbouffe » dans le langage familial, et selon certains diététiciens, comme Florence Rossi par exemple, cela n’est pas étonnant. La plupart des personnes ayant de 18 à 25 ans sont étudiants, se débrouillent souvent avec de petits moyens financiers, donc leur priorité n’est pas à l’équilibre nutritionnel, loin de là.
A cet âge-là, nous préférons manger ce qui nous plaît, partager de copieux repas
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