Dissertation, terrorisme face aux droits fondamentaux.
Par Stella0400 • 3 Juin 2018 • 3 941 Mots (16 Pages) • 920 Vues
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- Apporter une réponse laïque face au terrorisme religieux : mythe ou réalité plausible ?
Les attentas parisiens en Janvier 2015 revendiquer par l’Etat Islamique suscitent des questionnement sur les valeurs actuel de la république française et plus largement sur l’exemplarité s’imposant aux Etats occidentaux pour répondre en droit et par le droit aux terrorisme dite Islamiste. On y retrouve une certaine résistance des libertés et droits fondamentaux face aux moyens juridiques misent en œuvre pour contrer le terrorisme.
Suite au choc provoquée par ces attentats, il fut plus nécessaire que jamais de renforcer l’idéal cosmopolitique préexistantes dans la société française qui est directement lié à l’unité des identités singulières au sein des Etats nation et entre les Etats nations, autour des principes fondamentaux du libéralisme et des droits de L’homme.
Dans le but d’apporté une réponse « juste » face aux menaces venant des intégristes islamistes qui défient les frontières nationales- Il va falloir bien plus qu’une simple démarche et de provisions de lois et de sanction mais un double examen de conscience. Ceci afin que cette réponse soit mesurée et conformes aux libertés et droits fondamentaux.
Un examen philosophique ainsi que juridique en ligne avec un examen de conscience quant aux échecs et limites des dispositifs nationaux mise en place et partager par le droit européen et le droit international dans la lutte contre le terrorisme.
Ce double examen permettra ainsi que les solutions juridiques devisées contre menaces qu’inflige le terrorisme islamique à la figure de l’Etat ne fragilisent pas la réalité
Sous l’angle suivant cela semble cohérant- les assassinats des membres de Charlie Hebdo été en représailles des actes de libre expression contre la religion qui est l’islam.
Des actes en effet permis puisqu’on demeure dans une société où le droit est séparé du religieux et plus important où le blasphème n’est pas une existence juridique dans l’Etat laïc de France. De ce point de vue – les auteurs de cet attentat ont indéniablement touché le principe de laïcité. Un principe qui rythme avec une société libérale et pluraliste.
La laïcité apparaît donc comme une arme anti religieuse et non pas selon son apparence réel et juridique comme construite depuis 1905. Une arme donc, dite anti-théocratique.
D’abord, défendre une laïcité combattante est aisément compréhensible face aux retombé et représailles sur le territoire français de l’islamisme de DAESH ou D’ALQAIDA, elle ne peut cependant être inscrit dans le cadre pesé par la loi de 1905 qui en soie n’est pas une loi de contrôle du religieux mais de séparation du politique et du religieux.
Plus loin, l’usage de la laïcité en réaction aux attentant renvoi à un mouvement de fond qui depuis quelques années penche pour transformer la laïcité en un instrument de combat du religieux – d’ou l’émergence d’une nouvelle laïcité. En somme, la nouvelle laïcité repose sur l’idéalisme que la république doit confronter la religion sur un nouveau terrain- non plus la religion dans l’Etat comme en 1905 , ce qui appelait séparation mais la religion dans la société –appelant plutôt à une intervention. Il ne s’agit plus de chasser l’église catholique des pouvoirs publics mais de lutter contre la diffusion d’une norme islamiste au sein de la société civile
La nouvelle laïcité exprime que l’idéale n’est plus système de deux juridictions – l’église et l’Etat- gérant leurs domaines respectifs et de manière autonome mais une coopération en gestion des affaires civiles ou religieuse. Cela rappel aisément le souci d’anticipation d’actes terroristes, il est donc curieux d’évoquer la laïcité pour cela. En effet, il s’agit plus d’une initiative de cogérance afin de contrôler que de séparer, ceci impliquant quand même l’intervention dans le dogme en essayant de maitriser la diffusion de l’islamisme. Toutefois, c’est compréhensible dans le cadre d’une action de sécurité mais cela ne peut être présenté comme une application de la loi de 1905.
Les actes meurtriers sont commis au nom d’une religion, il faut se protéger de cette religion : en somme la laïcité nous protège de la religion et il faut donc combattre la religion au nom de la laïcité. Ce raisonnement peut être une évidence toutefois, il porte une conception de la laïcité « écartée » en 1905. De nos jours, on songe moins à mettre la tolérance en avant comme arme de combat- une tolérance positive ou même combattante est rarement évoqué.
Si l’on décide que l’islamisme est une idéologie politique à combattre parce qu’elle attaque frontalement la république, alors on peut procéder pas au nom de la laïcité (qui oblige une séparation) mais en se réclamant d’une sorte de communautarisme libéral. Dans cette optique, on saisirait l’islamisme non comme une religion mais en tant que mouvement politique dont le projet est trop hostile aux valeurs de la république pour que l’on le laisse prospérer.
Plutôt que de défaire la laïcité en la mobilisant là où elle ne peut rien, plutôt que de modifier le régime des cultes- il serait plus effective d’aller sur le terrain du droit des organisations politiques. La France dispose des règles permettant la dissolution des parti ou associations incitant à la haine ou faisaient l’apologie du terrorisme.
En somme, la qualification de l’ensemble de ce fondamentalisme musulman en mouvement politique est quasiment impossible car certaines de ces aspects sont de caractères pacifiques toutefois, l’avantage de cette impossibilité c’est de pouvoir clarifier le sens du combat à mener après les attentats de Charlie Hebdo. Elle permet de comprendre et démontre que la laïcité ne peut rien contre l’islam dit pacifique et que la France dispose d’autres armes juridiques contre l’islam combattant.
II. La démarche de concrétisation d’une solution d’ordre International et commune contre le terrorisme
A. L’Action Européenne préexistantes et les interventions juridictionnelles en matière antiterrorisme
- En vue de contrer le terrorisme, l’union européenne n’intervient qu’accessoirement, c’est à dire elle peut intervenir soit au titre de la politique étrangère ou de part de la sécurité commune comme dispose l’article 43 du TEU soit de l’espace de liberté, de sécurité et de justice comme articulé dans l ‘article
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