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Droit constitutionnel, le droit de suffrage et la démocratie.

Par   •  27 Mai 2018  •  1 063 Mots (5 Pages)  •  631 Vues

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Ainsi, le suffrage restreint remet en cause l’efficacité de la voix du peuple. De plus, il est possible de constater fréquemment que le droit de vote s’avère de moins en moins utilisé.

B- Une action de moins en moins utilisée

La participation électorale est considérée comme l’un des traits principaux qui permet de garantir un régime démocratique. Cependant, il est possible de remarquer dans la plupart des démocraties occidentales, que l’abstention ne cesse d’augmenter. L’abstention est le fait de ne pas participer à une délibération ou à un scrutin lors d’une élection ou d’un référendum.

Le taux d’abstention détermine le désinstéressement ou le désaccord de la nation.

Par exemple, en France, au premier tour des élections municipales de mars 2001, l’abstention a atteint un taux de 38,7%.

Ou encore en 2014, en France, aux élections municipales l’abstentionnisme a atteint un taux record de 36,45%, ce taux a eu pour conséquence de donner la majorité le Front National, qui faisait que 20% des voix aux élections présidentielles. Par conséquent, il est possible de voir que plus d’un tiers de la population française n’a pas été conséquent.

Il est possible de constater ce même phénomène dans d’autres pays, en effet, par exemple au Royaume-Uni : 81% des électeurs votaient aux législatives de 1950, 61% à celle de 2010.

L’abstention peut poser des problèmes de légitimité des décisions ou des résultats d’élection, remettant donc en cause la démocratie. Ainsi, il est possible de comprendre que la démocratie n’est pas un droit acquis, inaliénable, mais que chaque citoyen en votant contribue au maintien de cette dernière.

Mais pourquoi de nos jours est-il question d’abstention? Il est possible de remarquer que de nos jours les jeunes électeurs sont de moins en moins instruits sur le système électoral, ils en sont donc de moins en moins intéressé et le droit de suffrage apparait pour ces derniers moins fondamental. De surcroit, il est possible d’observer que le plébiscite se cache derrière le referendum en effet les électeurs votent de plus en plus pour les traits physiques, pour la légitimité du représentant et non pour ses idées. Ce fut le cas en 28 septembre 1958 lors du référendum de Charles de Gaulle sur l’adoption de la Constitution de la Vème République. L’objet du vote portait plus sur la figure, la personnalité de Gaulle que sur sa place au pouvoir.

L’Élément essentiel de l’abstention se révèle être la non comptabilisation du vote blanc pourtant le 21 février 2014 une loi a été votée en faveur d’une certaine reconnaissance de vote blanc, seulement cette certaine reconnaissance ne s’agissait que de compter les votes blancs séparément des votes nuls. Alors les votes blancs ne sont toujours pas comptabilisé, en même temps cela montrerait trop la réalité des choses. Cela montrerait aux hommes politiques que la nation en a marre de déléguer son pouvoir à des représentants qui ne savent pas l’utiliser, ou qui ne l’utilise pas à bon escient.

En raison de l’importance de l’abstention, la question du vote obligatoire est régulièrement débattue en France.

Contrairement à la France, plusieurs pays ont déjà instauré cette obligation pour leurs citoyens : c’est notamment le cas de la Belgique depuis 1893, de l’Australie depuis 1924 (pour les élections nationales) et du Luxembourg. Et l’abstention est passible d’une

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