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COM 3030 Examen compréhension

Par   •  30 Novembre 2018  •  4 589 Mots (19 Pages)  •  738 Vues

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somme, l’utilisation d’une même langue facilite l’échange des messages, mais elle ne garantit pas une communication efficace. De plus, la communication non verbale pose un problème semblable aussi: un regard ou un signe de la main peuvent signifier des choses diamétralement opposées selon la culture, tantôt une salutation, tantôt une insulte.

Une culture est un système d’interprétation du monde. C’est pour cela que les règles de politesse définissent la manière de socialiser respectueusement dans un groupe culturel. Nous voyons les choses à travers le filtre de notre système de valeurs, nos habitudes, notre éducation. Nous donnons un sens à ce que nous voyons. Ce sont ces interprétations qui nous permettent d’agir.

Pour éviter les malentendus interculturels, il faut recourir à notre talent interculturel qui consistera en notre capacité à gérer les situations embarrassantes. Par exemple, si on rencontre une personne d’une autre culture qui paraît manquer de respect, en premier lieu, il faut y réfléchir, car, peut être son comportement n’est pas significatif dans sa culture.

Finalement, c’est notre compétence de communication qui nous sera utile : savoir chercher les faits derrière les interprétations, être vigilant sur le décalage entre les mots et ce qu’ils représentent et savoir partager ses perceptions.

Question 2

Expliquez ce que signifie l’énoncé suivant : « La communication interculturelle, conçue à partir de ses réussites et ses échecs, est à la fois un acte de coopération et de fragilité ». Justifiez votre réponse à l’aide d’exemples pertinents.

Selon moi l’énoncé fait référence à que malgré les situations faciles et parfois difficiles de la communication interculturelle, le résultat dépend de la disposition et de l’attitude des interlocuteurs. Dans l’acte de la communication interculturelle, souvent, nous présupposons que c’est un entourage idéal pour comprendre les autres cultures ainsi que s’exprimer librement, mais cela serait la communication interculturelle avec succès. Cependant, la vérité c’est qu’elle est toujours différente et, des fois, déséquilibrées puisque lorsque deux cultures sont dissemblables ou en désaccord, tels déséquilibres se manifestent, par exemple, par la lutte pour le pouvoir.

La communication interculturelle est l’un des éléments fondamentaux pour le succès de l’interaction communicative entre gens des différentes cultures, c’est la communication où les participants qui ont différents cadres de référence, soit en raison de leur nationalité, de leur appartenance ethnique ou à d’autres facteurs culturels de la société auxquels chaque personne appartient; ces facteurs qui, d’une manière ou d’une autre, se reflètent dans la communication et qui sont aussi importants. L’irruption de ces facteurs peut faciliter la communication ou la menacer, par conséquent, les interlocuteurs devraient prendre soin particulièrement en ce qui concerne leur attitude et en ce qu’ils diront devant leur récepteur; en d’autres mots pour avoir une cohérence dans l’acte de communiquer, il faut obtenir les résultats en fonction des efforts de coopération. Dans la communication interculturelle, il est important que les participants ne manifestent pas d’attitudes discriminatoires, car ceux-ci pourraient être susceptibles de causer des problèmes et des erreurs de communication, comme les malentendus qu’on a vus précédemment. En fait, le dialogue peut être minimal et même impossible. Donc, les graves conséquences sociales et l’existence de préjugés et de stéréotypes négatifs entravent la valorisation et l’acceptation de la diversité culturelle.

Un exemple bien connu est ce qui se passe dans la relation communicative entre les interlocuteurs mexicains et américains. Dans ce cas, les deux participants ont de différentes langues entre eux, par conséquent, l’un d’entre eux doit s’intéresser dans la connaissance linguistique de l’autre pour obtenir une certaine proximité communicative. Cependant, il existe une certaine hostilité de la part des Américains, en raison de différents facteurs sociaux et politiques qui influencent la formation de certains préjugés envers les Mexicains. Dans ce contexte, la communication interculturelle établie entre les deux orateurs est affectée par ces raisons extralinguistiques et, par conséquent, cela n’est pas très efficace. En d’autres termes, peu importe si l’interlocuteur mexicain connaît ou non l’anglais, les facteurs externes qui influencent la perception de l’américain sont, enfin, ceux qui entravent une proximité communicative et une acceptation du mexicain et de sa culture. Dans ce cas se dévoile une fragilité dans l’acte de communiquer ainsi qu’un manque de coopération, donc, en échec.

À propos des certains comportements ou de l’utilisation des phrases en séquences appropriées à chaque situation, l’interlocuteur non natif doit, par exemple, savoir comment adapter une tonalité spécifique dans la conversation et dans les instructions appropriées lors d’une demande, car tout cela influencera la réception du message et l’acceptabilité de l’autre interlocuteur. Compte tenu tous ces facteurs linguistiques et extralinguistiques, les interlocuteurs étrangers sont obligés de recourir à diverses stratégies de communication adaptative afin de parvenir à un dialogue et a une compréhension avec leur récepteur natif, dans le but d’avoir une communication significative, efficace et réussite.

L’échec de la communication se présente aussi parmi les personnes qui partagent la même langue et culture non seulement en raison de plusieurs aspects comme l’ignorance du code, tandis que les possibilités d’échecs sont beaucoup plus grandes lorsque les interlocuteurs sont de cultures différentes. À cet égard, plus les cultures sont éloignées, plus aura de conflits entre les personnes qu’interagissent. Ainsi, dans de nombreuses cultures asiatiques, comme la Chinoise ou la Coréenne, elles sont fortement influencées par le confucianisme, un ensemble de doctrines très attachées à la morale et au pragmatisme qui conditionnent la manière d’être et le comportement des gens. Alors, l’importance de la morale les fait garder les apparences et, par exemple, ils ne moqueront jamais d’une personne en public. La morale, elle est toujours au-dessus du champ biologique ou physique, par conséquent, ils ont une aversion au contact physique et à exprimer ses émotions.

Ces cultures orientales possèdent aussi un sentiment

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