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COM 1001 exa 3

Par   •  31 Décembre 2017  •  1 895 Mots (8 Pages)  •  1 031 Vues

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9. Expliquez l’expression village global. (2 points)

L'expression village global signifie qu'à l'ère de la société électronique, qui se distingue par un besoin important d'avoir des interactions, les individus peuvent avoir des contacts immédiats entre eux, comme à l'ère tribale. Cependant, la différence est que nous ne sommes plus à une échelle locale, mais global. Le terme global veut dire qu'il est possible de communiquer de manière instantanée dans le monde entier. En somme, pour McLuhan, il s'agit d'un retour à l'ère tribale ave les avancées technologiques permettant d'avoir un contact à l'échelle mondiale.

10. Quelles principales critiques Paul Attallah adresse-t-il à la théorie de Marshall McLuhan? (2 points)

Une des critiques d'Attallah est le déterminisme technologique de McLuhan, car cela signifie que la technologie détermine l'organisation sociale et le comportement humain. En plus, en admettant que les médias modifient les facultés et capacités humaines, il met de côté les facteurs contextuels qui permettent de définir l'organisation sociale. Il faut également ajouter qu'il omet la spécificité du contexte et l'origine des différents médias. Surtout, la théorie de McLuhan est une mixture entre plusieurs théories, comme celle du stimulus-réponse, du fonctionnalisme et de la cybernétique sans apporter une plus-value.

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Question à développement (15 points)

L’approche du sélectionneur présentée dans le chapitre 10 du manuel veut que le contenu des médias soit déterminé par les décisions de quelques personnes, les chefs de pupitre, notamment. Critiquant cette approche, Paul Attallah soutient que le contenu des médias dépend d’autres critères, contraintes et facteurs. Présentez certains de ces critères, contraintes et facteurs en vous basant sur le texte de Charron et Lemieux (et les idées et concepts présentés par les auteurs qu’ils citent).

Afin de répondre à la question à développement, je vais aborder les éléments du texte de Charron et Lemieux en traitant dans l'ordre: les critères, les contraintes et les facteurs.

Concernant les critères, les travaux de Lazarsfeld (1944, 1954) sur les leaders d'opinion et sur la communication à deux étages ont montré que certains individus jouent un rôle de médiateur au sein de groupes dits primaires, comme la famille, le lieu de travail ou encore un groupe de pairs. En plus, il montre également que la réception d'un message dépend des attentes et des besoins des individus.

Plus tard, des chercheurs ont développé la théorie de l'ordre du jour expliquant que nous ne pouvons pas tout percevoir de notre environnement et que les médias jouent un rôle important en influençant notre perception de notre environnement.

Par la suite, plusieurs auteurs (McCombs et Shaw, 1972) montrent que les médias ont peu d'influence sur les individus, mais qu'ils arrivent néanmoins à mettre en avant les domaines à réfléchir.

De nouvelles recherches ont permis d'affiner le modèle de McCombs et Shaw (1972) et Palmgreen et Clarke (1977) ont ressorti que l'influence des médias étaient plus grande sur le plan local que national. En plus, il ajoute que la presse écrite a plus d'impact sur le plan local et la télévision sur le plan national.

D'autres études comme celles de Weaver et Elliott (1985), Lang et Lang (1983), Gandy (1982) et Gans (1983) ont proposé que l'ordre du jour des débats publics se base sur les échanges entre les médias et les institutions. Cette approche se nomme l'agenda-building.

Elle se base sur l'hypothèse que les enjeux d’intérêt public se basent sur les interactions entre les médias et d’autres institutions de la société. En plus, un facteur important est le fonctionnement interne des médias.

A propos maintenant des contraintes, pour reprendre l'analyse de Manning White sur le sélectionneurs, Paul Hirsch (1977) en ajoute de nouvelles en affinant sa recherche. En effet, il considère qu'il existe trois niveau d'analyse: individuel (à l'intérieur de l'organisation), organisationnel (cadre formel de l'organisation) et sociétal (environnement structurel). Plusieurs auteurs (Gans, 1979; McQuail, 1983; Roshco, 1975 et Tuchman, 1978) vont continuer à affiner cette approche en ajoutant plusieurs facteurs, comme les coûts de production de l'information, les contraintes techniques, les normes collectives et les règles internes, les attitudes personnelles du journaliste, les valeurs dominantes du milieu de diffusion, les goûts et attitudes des consommateurs, les pressions des annonceurs, les mode de propriété des médias et les pressions exercées par les sources.

Les contraintes pour les médias sont également étudiées par Tuchman (1978) et il ressort trois postulats: les consommateurs de nouvelles ont de l'intérêt pour des événements à des endroits/ organisations et sujets spécifiques. A partir de ces postulats, les médias appliquent un quadrillage du champ social dans le but de choisir des questions pouvant devenir des nouvelles.

Pour finir, concernant les facteurs, Gans (1983) et Gandy (1982) ont proposé d'orienter la recherche vers les problèmes en amont des médias et des relations entre ceux-ci et leurs utilisateurs.

Un facteur important développé par Park (1967) montre que la nouvelle se situe entre deux bornes: acquaintance with qui signifie que la connaissance est superficielle et knowledge about qui signifie qu'il y a une compréhension de l'objet. Il ressort comme conclusion que la nouvelle se trouve au niveau de acquaintance with.

A partir des analyses de Hirsch (1977) et McCombs et Shaw (1978), qui vont plus loin que Manning White du livre de référence, il ressort que la sélection est plus liée aux facteurs propres à l'organisation qu'au sélectionneur.

Tuchman (1972) ressort que dans la quadrillage du champ social, plusieurs facteurs sont importants afin d'avoir une source objective. Il s'agit de la crédibilité, la visibilité sociale, le degré d'autorité et de la proximité sociale et géographique de la source.

En somme, il ressort que le texte de Charron et Lemieux présentent un grand nombre de critères, contraintes et facteurs. Surtout, ils démontrent

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