Com 1001 examen 1
Par Andrea • 19 Septembre 2018 • 1 545 Mots (7 Pages) • 811 Vues
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8. Que veut dire l’auteur de Théories de la communication quand il affirme que
l’État-nation moderne adopte le raisonnement démographique des nouvelles formes
d’organisation sociale ?
L'auteur du manuel explique que l'État moderne utilise la masse pour améliorer la qualité de vie de sa population. Par exemple, ajouter des égouts pour améliorer l'hygiène publique de la masse est un raisonnement démographique qui prend en compte les besoins généraux de la communauté dont l'État est responsable. Plusieurs autres implantations dans le système découlent d'un raisonnement démographique suite aux nouvelles formes d'organisations sociales pour satisfaire la masse.
9. Le concept de foule tel qu’il est défini par Le Bon pourrait s’appliquer à des
téléspectateurs. Vrai ou faux? Expliquez.
La réponse est vrai. Le Bon explique que pour qu'il y ait une foule psychologique, il n'est pas nécessaire que les unités qui la composent soient toutes réunies à la même place. '' Des milliers d’individus séparés peuvent à un moment donné acquérir les caractères d'une foule psychologique''[2] Il est donc facile de faire la comparaison avec des téléspectateurs qui, à plusieurs endroits, regardent la même chose.
10. Malgré ses lacunes, pourquoi la théorie de Le Bon est-elle importante pour le champ
des études en communication ?
L'importance de la théorie de Le Bon provient du fait qu'il comprend la masse comme étant un acteur principal et il la décrit d'une manière qui est sans faille ce qui donnera des cauchemars aux théories ultérieures de la communication. Sa théorie pourrait être sans importance si personne n'en aurait tenu compte et si après sa mort il aurait emporté avec lui tous les vestiges de ses recherches, ce qui n'a pas été le cas. Malgré ses lacunes, ''elle reparaît plus particulièrement chaque fois que nous parlons des médias modernes que nous appelons aussi médias de masse.''[3]
Question à développement
Selon Paul Attallah, la « dépendance des médias vis-à-vis de la masse signifie que les médias cajolent le public bien plus qu’ils ne l’assomment ».
Cette opinion est-elle toujours valable si l’on conçoit les médias comme évoluant dans un « quintuple marché » ?
L'opinion de Paul Attallah disant que '' la dépendance des médias vis-à-vis de la masse signifie que les médias cajolent le public bien plus qu'ils ne l’assomment '' est une réalité aussi présente lorsqu'il est question de quintuple marché.
Chaque branche de ce quintuple marché est interdépendante, donc chaque partie doit fonctionner pour permettre la réussite du médias en question. S'il est question de marché des consommateurs d'information, de marché des annonceurs, de marché des sources d'informations, de marché des investisseurs et de marché du prestige de la reconnaissance professionnelle, il va de soi que les médias doivent faire attention à leur public pour les conserver. Il est donc vrai d'affirmer que les médias doivent cajoler leur public bien plus qu'ils ne doivent les assommer. Les médias doivent livrer une bataille constante envers la concurrence sur plusieurs fronts à la fois. C'est pourquoi les succès d'un joueur (ici un média) sur un marché X influencent positivement ses chances de succès sur les autres marchés. Si un média désire conserver son public, il devra exceller au moins dans les cinq marchés illustrés plus haut.
Le marché des consommateurs d'information est le public ciblé par le média. Il doit tout faire pour que ses consommateurs reviennent jours après jours.
Pour ce qui est du marché des annonceurs, le média doit avoir des sources fiables et des personnes de confiance pour relayer l'information vers le particulier.
Dans le même ordre d'idées que le marché précédent, le marché des sources d'informations doit être fiable et basé sur plusieurs faits. Aucune personne désire se fier jours après jours sur un média qui n'offre aucune base fiable et logique à l'information.
Pour sa part, le marché des investisseurs doit laisser place à une certaine confiance. Une personne X est un icône du média Y, il en appose sont approbation, il en investit des montants, etc. C'est, encore une fois, un marché dans lequel le consommateur doit se sentir cajolé et en confiance.
Le dernier marché pris en compte serait celui du prestige et de la reconnaissance professionnelle. Le public va toujours retourner vers un média qui est prestigieux et pour lequel nous reconnaissons la validité de l'information et le professionnalisme.
Finalement, pour revenir à la question posée à l'origine, l'affirmation de Paul Attallah est vraie prise en simple énoncé et elle est aussi vraie si on la prend dans son ensemble et dans un marché multiple, car chaque marché est interdépendant et si un marché cajole le public, alors tous les marchés doivent aller dans cette même direction pour assurer un bon fonctionnement du média.
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