Commentaire critique sur Rousseau
Par Matt • 26 Septembre 2018 • 1 258 Mots (6 Pages) • 622 Vues
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un courant de pensée qui préconise la recherche de la paix internationale par la négociation, le désarmement, la non-violence. Rousseau soutient que la pitié empêche les gens de s’entretuer : << Dans les émeutes, dans les querelles des rues, la populace s`assemble, l`homme prudent s`éloigne : c`est la canaille, ce sont les femmes des halles, qui séparent les combattant, et qui empêchent les honnêtes gens de s`entre égorger. >> (Rousseau 1755, P. 81 L. 28 à 32). Les conflits sont violents et cela résulte à plusieurs personnes de se blesser gravement. Par exemple, quand un conflit survient dans la rue, les personnes autour éprouvent de la pitié et automatiquement essayent de les séparer pour ne pas qu’ils se tuent ou se blessent gravement. Sans ces personnes, chaque bagarre se transformerait en massacre et n’aurait aucun survivent.
La pitié maintien la préservation de l`espèce humaine. La conservation mutuelle vient directement des écrits de Rousseau : << Il est donc certain que la pitié est un sentiment naturel, qui, modérant dans chaque individu l`activité de l`amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l`espèce. >> (Rousseau 1755, P. 81 L.33 à 36). Les recherches médicales sont entreprises pour une seule raison : augmenter la dure de vie de l`espèce humaine et la rendre meilleure. Descartes avait une loi morale qui justifie ces recherches : <<…la loi qui nous oblige à procurer autant qu’il est en nous le bien général de tous les hommes. >> (Descartes 1637, P.81 L.21 à 23). Sans la pitié, personne ne penserait à chercher des moyens afin d`améliorer les conditions de vies de l`espèce humaine. Par exemple, la plus grande collection de semences du monde est en préservation sur l’île de la mer arctique du Spitzberg. La Réserve mondiale de semences est dans une chambre forte souterraine sur l’île norvégienne du Spitzberg. Des dizaines de milliers de variétés de blé y sont stockées et ils peuvent même survivre à une guerre nucléaire. Ceci est fait pour la préservation de l`espèce humaine en conservant ses moyens de subsistances en cas de désastre mondial.
Je dis que oui, la pitié a toujours une fonction à jouer dans la vie de l’homme socialisé. On la ressent et on la voit tous les jours. Comme le dit Rousseau : la seule vertu naturelle est la pitié. Si la pitié n’aurait plus de fonction dans notre société, les êtres humains ne seraient que des tueurs en séries qui massacreraient toutes les personnes qu’ils voient. La terre ne serait qu’un monde chaotique où aucune entraide ne se fait, personne ne se reproduit et ne vit ensemble. L’homme socialisé serait retourné dans l’état sauvage, mais la différence serait qu’il n’aurait aucune pitié pour personne. Puisque la pitié est pré-réflexive et pré-rationnelle, on ne se demande pas s’il faut aider une personne en détresse, c’est plutôt un instinct comme quand notre corps nous dit de ne pas toucher le feu, car il est brûlant. En faisant une réflexion personnelle sur le thème de la pitié, je suis content d’avoir ce sentiment de répugnance envers les êtres sensibles.
Bref, la pitié a toujours une fonction dans la vie de l’homme socialisé. La générosité, la clémence, l’humanité, la bienveillance et l’amitié sont des vertus qui découlent de la pitié. Ils sont importants dans notre société. Ils permettent l’harmonie entre les humains. Les tendances à ne pas se bagarrer et le pacifisme sont les preuves de cette harmonie. La préservation de l’espèce humaines un point important pour le futur de notre espèce. À mon avis, la pitié a toujours une fonction primordiale dans notre vie. Selon vous, est qu’il y aurait une différence entre l’empathie pour quelqu’un et avoir pitié ou de la compassion pour quelqu’un.
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