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Commentaire de texte de Rousseau

Par   •  25 Juin 2018  •  1 049 Mots (5 Pages)  •  616 Vues

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n’est pour autant pas synonyme de ce dernier et ne le garantie pas. Ainsi, on peut comprendre qu’il existe une ou plusieurs autres composantes au bonheur. Au début de la partie, Rousseau prend un exemple pour démontrer que la vertu n’est qu’un élément du bonheur et qu’elle ne le compose pas entièrement. Cette analogie entre le corps et l’esprit permet une compréhension pour simple de l’argument de l’auteur. Cependant, il ne s’arrête pas là et s’il défend que la vertu n’accorde pas automatiquement le bonheur, elle est néanmoins nécessaire à ce dernier pour pouvoir « en jouir quand on l’a ». De plus, Rousseau bien que toujours convaincu de la possibilité d’un bonheur sans vertu, dénonce ici que le vice, au contraire de la vertu n’apprend pas la « patience » quand on ne l’a pas et le rend moins « délicieux » quand on l’a. Ainsi, Rousseau conclue que si le bonheur sans vertu est possible, il reste moins intéressant de suivre les vices plutôt que la vertu car si cette dernière est travaillée, elle apporte un bonheur plus grand et plus sain et si quand bien même, cette vie aurait manquée d’un élément pour faire notre bonheur, la vertu qui serait alors notre nous suivrait dans une « vie à venir ».

Rousseau montre, dans cette partie, qu’avec uniquement la vertu, le bonheur ne peut être complet. Si on en croit la définition d’Aristote dans Éthique à Nicomaque, il manquerait à cette vie vertueuse de la chance, quelque chose qui ne dépend pas de nous pour atteindre le bonheur. Rousseau défend donc qu’une vie vertueuse serait plus dans notre intérêt qu’une vie qui ne l’est pas car elle enseigne la patience et la sagesse ce que ne font pas les vices. Une vie serait alors plus satisfaisante même si elle est moins heureuse quand elle est vertueuse car elle offre la possibilité d’une vie à venir plus chanceuse et où les conditions favorables à notre bonheur seraient plus présente. Ainsi, si la vertu est un élément important du bonheur, il n’en ait pas la seule composante et sans l’un, on ne peut pas prétendre à un bonheur entier.

Ainsi, dans ce texte, Rousseau montre que la vertu est nécessaire à un bonheur total et que l’on ne peut pas être entièrement heureux si on n’est pas vertueux. Pour autant, la vertu ne suffit à faire le bonheur et il ne faut pas négliger les autres aspects de ce dernier notamment la chance d’avoir des conditions favorables à son bonheur. Il rejoint ainsi la pensée des philosophes Anciens. Or il faut se rappeler que ces textes et idées ont été pensés dans des époques lointaines où de nombreuses choses n’étaient pas pensées de la même façon qu’aujourd’hui. Ainsi, on pourrait se demander si la thèse de Rousseau est toujours actuelle ou bien si elle désormais totalement dépassée par l’évolution de la société.

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