Commentaire de texte ROUSSEAU
Par Andrea • 26 Juin 2018 • 1 081 Mots (5 Pages) • 686 Vues
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Dans sa dernière partie ROUSSEAU nous montre les apports de la vertu. Tout d’abord « La vertu ne garantit pas des maux de cette vie et n’en procure pas les biens […] c’est ce que ne fait pas non plus le vice ». ROUSSEAU accuse le fait que ni la vertu ni le vice ne peuvent nous préserver et que seuls nos efforts peuvent nous procurer ce que nous désirons. Seulement, si le vice et la vertu sont équivalents, quel est le but d’être vertueux alors qu’on pourrait tout à fait être vicieux. On ne peut pas attendre de la vertu son aide pour profiter des biens et supporter les abus. Si subir les abus et posséder les biens ne dépend pas de notre morale, la vertu elle nous permet d’apprécier les biens. Finalement il y a bien un intérêt à être vertueux. Malgré cela, « il serait insuffisant par lui-même sans l’attente d’une vie à venir ». Cet intérêt pour la vertu vient de l’espoir d’un bonheur. Accepter ce destin est égale à la connaissance que nous sommes une infime partie d’une totalité, d’un tout. Ce tout est infini et éternel. Cette thèse est celle de SPINOZA et renforce l’idée de ROUSSEAU dans sa troisième partie.
Bien que la vertu ne corresponde pas au bonheur à première vue elle reste la clé à un possible vrai bonheur qui nous permettrai de ne jamais être attristé et de vivre en profitant de ce que la nature nous a réservé et donné pour pouvoir surmonter tous les obstacles. Cependant le vice nous empêche d’être heureux.
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