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Principe méthodologique de l'économie

Par   •  13 Septembre 2018  •  8 704 Mots (35 Pages)  •  323 Vues

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-hausse des prix

-les famines

-l’augmentation de la mortalité

-diminution de toute l’activité

Donc en favorisant la circulation, il peut réduire la pénurie.

Turgot est favorable au libre-échange.

Ces deux écoles sont appelées préclassiques et à l’époque on en parlait pas d’économistes, ce n’est qu’avec Adam Smith que va naître la science économique avec un approfondissement des cadres conceptuels. On va voir arriver des théoriciens.

1.1.2 Le deuxième moment est l’approfondissement des cadres conceptuels

Les économistes qui la forment sont à la recherche de lois valables de tout temps, l’idée est de créer une science dure. Ces écoles souhaitent une intervention minimaliste de l’état et se penchent sur le marché. Ils veulent montrer qu’il y a un équilibre de l’économie.

L’école des classiques

Adam Smith sort un ouvrage : recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1876). Souvent on le résume : la richesse des nations. Adam Smith avant d’être économiste était philosophe puisqu’il a sorti « la théorie des sentiments moraux ». Il veut démontrer que l’industrie est aussi créatrice de richesse et il veut démontrer que l’industrie, grâce à la division du travail est génératrice de richesse. Pour étayer son exemple, il montre la manufacture d’épingle. Il montre qu’une personne sur une journée produit 3 épingles. Par contre si on divise le travail par 18 étapes, on arrive à 3000 épingles par personnes par jour. Donc pour lui la division du travail augmente la richesse. Qu’est ce qui définit la valeur d’un bien. Il distingue deux types de valeur :

-la valeur d’usage : l’utilité qu’apport le bien à l’individu (valeur subjective)

-la valeur d’échange : elle va dépendre du marché, elle va dépendre de la loi de l’offre et la demande et de la rareté.

Adam Smith fait bien la distinction et va se concentrer sur la valeur d’échange qui est plus importante. La valeur d’usage sera reprise par les néo-classiques. Les néo-classiques ne veulent pas oublier l’utilité des biens.

Adam Smith dis que les individus sont intéressés par leur intérêt personnel. Mais si tout le monde est intéressé par son intérêt personnel, ça va créer un intérêt collectif. Par exemple, le boucher va nous vendre la bonne viande pour qu’on revienne et qu’on dise aux autres personnes de venir. Et comme tout le monde veux de la bonne viande, tout le monde est content. L’objectif de l’intérêt personnel conduit à l’intérêt collectif.

C’est le principe de la main invisible qui permet de coordonner les intérêts personnels pour les convertir en intérêt global. Donc le marché a encore une vertu supplémentaire. On peut dire qu’Adam Smith est plutôt optimiste. Adam Smith est classé comme un économiste optimiste car grâce au marché, on obtient la paix sociale.

Smith est aussi connu pour la loi des avantages absolus, càd qu’il pense qu’il faut favoriser le libre-échange avec les autres pays dès lors que l’on a un avantage concurrentiel sur une ou des productions. Si on n’est pas le meilleur dans une production, on n’échange pas. Smith est donc favorable au libre-échange dès qu’on a l’avantage. Il y a aussi Jean Baptiste Say, David Riccardo, Thomas Malthus et John Stuart Miv. Tous ces auteurs excepté Say sont Anglais car à l’époque, l’Angleterre est le premier état qui connait la révolution industrielle.

Say est connu pour sa loi de l’offre et de la demande que l’on formule de plusieurs façons. On la formule aussi en disant : l’offre créée sa propre demande. On la formule aussi : la monnaie est un voile. Pour Say, à partir du moment où on produit des biens et des services, on va distribuer des revenus. Et ces revenus créent de la demande donc si l’offre=demande, il ne peut pas y avoir de crise longue, prolongée et durable (petites crises temporaires). On peut aussi dire que la monnaie est un voile et ne sert qu’à faciliter les échanges. Say est donc optimiste sur le système du marché et sur le capitalisme.

Malthus est aussi connu pour une loi : politique Malthusienne (tenter de réguler la population pour que l’on puisse réduire la population). Il est donc connu pour sa loi de population. Il constate que dans le temps, la population augmente de façon géométrique (forte) alors que la richesse augmente de façon arithmétique (faible). Les conséquences sont :

-la pénurie (inflation + ralentissement des activités)

-famine, la mortalité augmente et augmentation de la natalité car les enfants sont une main d’œuvre pas chère et pour espérer garder un enfant à l’âge adulte, il faut en faire 7. Ça veut dire que le pays ne peut pas se développer. Donc il ne veut pas que l’on aide les pauvres et dit : « au grand banquet de la nature, certains ne sont pas invités ». Malthus était ecclésiastique et va interdire dans sa paroisse de donner de l’argent aux pauvres. Malthus est donc pessimiste. Il est favorable au célibat, au mariage tardif, au non remariage des veufs.

David Riccardo reprendra cette loi de Malthus et va développer une thèse assez pessimiste du marché et du système capitaliste. Ricardo va développer la thèse de l’Etat stationnaire qui repose sur deux lois : la loi de population de Malthus et sur sa théorie de la rente. La théorie de la rente : comme la population augmente très vite, il faut utiliser des terres de moins en moins productives, de moins en moins rentables. Ce qui fait que la productivité agricole diminue et les prix augmentent. De ce fait là, le pouvoir d’achat diminue, les autres activités (autres que agricoles) ne peuvent pas se développer économiquement donc on a un Etat stationnaire. Par ailleurs, la rente foncière (revenu des propriétaires de terres) augmente proportionnellement car la rente est établie sur la production et donc sur la productivité de la terre la plus fertile.

[pic 2]

Pour Riccardo, il n’est pas possible d’avoir un développement économique durable à d’une population grandissante et à cause du non développement de l’agriculture. C’est donc un pessimiste mais à relativiser puisqu’il dit

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