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D'Antigone de Sophocle

Par   •  28 Mars 2018  •  1 125 Mots (5 Pages)  •  518 Vues

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II- L’ argumentation d’Antigone; une dénonciation des limites du nomos

A- La nécessité de renoncer aux lois humaines; le dilemme entre nomos et droit divin

Dans ce texte on retrouve une opposition entre le droit positif et le droit naturel. En effet, Antigone représente le droit naturel car elle défend l'idée selon laquelle les seules véritables règles proviendrait de dieu, « ce n'est pas Zeus qui les a proclamées », « Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur le lois non écrites et immuables des dieux » tandis que le droit positif de Créon consiste a respecter les règles du législateur qu'est ce qu'il soit. Ainsi Créon représente le droit positif. Créon estime qu'il a le droit d'édicter des lois qui sont « civiles », d'origine non divine, pour autant qu'elle servent le bien de la cité dont il est roi (Thèbes), et que ces lois doivent etre respectéespar tous les habiatnts de la cité. On peut définir le positivisme juridique comme étant une doctrine qui affirme que seul peut etre considéré comme du droit la règle juridique adopté par une autorité instituée. Le positivisme juridique consiste à dire que le droit est essentiellement la loi. Dire que l'homme est la mesure de toute chose conduit précisement sur cette voie, car si l'homme était la mesure de toute chose, il n'y aurait en aucun cas une loi supérieur àl'homme. Suivant les sophistes, il n'y a pas de loi divine auxquelles devraient se conformer les lois et les jugements humains, au contraire pour les positivistes la loi comme la justice sont perçue comme des donnés purement humaine. Les sophistes poussent alors la laïcisation de la loi jusqu'à ses limites les plus extrêmes. Mais Créon ne reconnaît pas les lois divines et voit l'acte d'Antigone comme une trahison.

Nous assistons donc à un dilemme, respecter les règles

B- La supériorité du droit divin sur le nomos"

Pour Antigone, le droit divin est supérieur au droit positif de Créon. En effet, elle ne respecte pas ses règles car ce n'est pas « Zeus qui les a proclamées, ni le justice qui siège auprès des dieuxinfernaux ». elle explique ensuite que Créon « n'est qu'un mortel », il n'est donc pas en position d'imposer ses règles par rapport aux règles non écrite, les siennes n'ont aucune valeur. De plus, elle explique que les règles non écrite ont toujours existé « elles ne datent ni d'hier ni d'aujourd'hui mais elles sont éternellement puissante » a contrario des règles qui sont posés par Créon. Elle préfère mourir que s'exposer à la vengeance des dieux car Polynice n'a pas eu de tombeau.

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