Révision brevet: Antigone.
Par Raze • 5 Novembre 2017 • 2 516 Mots (11 Pages) • 782 Vues
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Il lui reproche également de choisir la facilité de dire non, Créon pense que c’est n’est pas facile de dire oui.
Antigone repousse son argument une fois de plus, “Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoire? Moi, je peux encore dire “non” encore à tout ce que je n’aime pas et je suis seule juge.” “Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m’ont faits aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.”
Créon la traite alors d’orgueilleuse en reprochant à Oedipe d’avoir déteint son orgueil sur Antigone. Il en vient à dévoiler la véritable personnalité d’Eteocle et de Polynice, deux voyous, ne valant pas mieux l’un que l’autre, n’aimant d’ailleurs même pas leurs soeurs et leurs familles, n’étant ni l’un un héros ni l’autre un traître, mais tout deux des crapules, avides et cupides, s’étant bêtement entretués pour le pouvoir. Le peuple à besoin d’un héros et d’un traître mais il ne sait même pas si le corps qui croupit là-dehors est bien celui de Polynice.
Créon à court d'arguments, après avoir parlé de bonheur qu’elle est prête d’atteindre si elle refuse de mourir pour son frère et que celle-ci s’emporta : “Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu’il faut aimer coûte que coûte… Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et de me contenter d’un petit morceau, si j’ai été bien sage.” cède, Antigone veut mourir, eh bien ! Elle mourra… »
Malgré les supplications de son fils l’implorant de gracier sa fiancée, la sentence est appliquée. Antigone se pend dans la grotte ou Créon l’a fait emmurer vivante. Hémon détruit, perds l’admiration qu’il avait pour son père, fou de chagrin de la disparition d’Antigone, la rejoint dans la mort en se poignardant avec son épée.
Abandonné de tous, Créon continue de gouverner les hommes en attendant sa propre mort comme une délivrance.
Ismène/Antigone :
Deux caractères, avec d’un côté Ismène, avec son tempérament passif “Il est plus fort que nous, Antigone” sa peur de la souffrance, de la mort et son envie de vivre normalement et de l’autre côté, Antigone, au tempérament actif. Elle connaît son rôle dans cette tragédie et veut l’accomplir jusqu’au bout, sans se plier à la “sagesse humaine” : “Je ne veux pas avoir raison” , “Je ne veux pas comprendre un peu”. = forme d'égoïsme qui finira par se retourner contre elle.
La forme
Cette est une tragédie en prose (contrairement à celle de Sophocle qui en vers) toute la pièce est réuni en un bloc (il n’y a pas d’actes ). Pourtant, elle respecte les règles des trois unités : (24h), lieu(le palais de Créon), action (si Antigone sera sauvée).
Cette pièce est très surprenante car elle comporte des anachronismes, ce qui rend les actions et les personnages plus proches du public :
- « Va nous faire du café »
- « leurs premières cigarettes »
- « une petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses voitures »
Il y a aussi un langage courant, voire familier :
- « Pas envie de vivre »
- « Ne nous mettons pas à pleurnicher maintenant »
La mise en scène de Nicolas Briançon
Nicolas Briançon a choisi un décor propre à Sophocle, ( épuré, semi circulaire pour la forme du théâtre) mais il aussi ajouté des élément modernes par rapport au texte original (anachronismes).
Les costumes
Antigone et la Nourrice ont des vêtements qui rappellent l’Antiquité. D’autres rappellent le contexte historique comme Créon qui est habillé comme un nazi : bottes, képi et long manteau. D’autres encore font référence à l’époque contemporaine comme les gardes « à la Matrix » ils ont des costumes, ils sont sombres, ils portent des écouteurs placés sur leur oreilles ainsi que des lunettes noires.
Le jeu des comédiens
C’est un jeu conforme à ce qui est représenté sur l’affiche, on aperçoit un Créon dur, cruel et puissant. C’est une personne violente, impulsive (comme au moment de la dispute face à Antigone).
Dans cette adaptation de la pièce, Nicolas Briançon a voulu séparer le bien du mal et montrer par tous les moyens qu’Antigone voulait s’en sortir (malgré qu’elle soit affaiblie elle tient tête à Créon). D’une manière indirecte Briançon montre que les tyrans n’appartiennent pas au passé. Pour nous faire passer ce message il nous a proposé une pièce contemporaine tout en gardant des éléments originaux.
La dispute
Dés le début on voit qu’Antigone est une « rebelle » est elle sait dire « non », (« Moi je peux encore dire « non » encire à tout ce que je n’aime pas et je suis seule juge ») à Créon (comme la Résistance qui dit « non »).
Elle incarne parfaitement une fille prête à mourir pour défendre ses choix et ses idéaux. Elle ose aller plus loin que les autres et n’a pas peur des représailles : « Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre nécessité, vos pauvres histoires ? ». Antigone et aussi insolente « Je vous parle de trop loin maintenant, d’un royaume ou ne pouvez plus rentrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre ». Elle ne veut pas voir les contraintes comme des fatalités.
Créon (qui représente Pétain) dit « oui » il accepte de sacrifier la justice à l’ordre (même quand il sait au fond de lui qu’il a tort). Au nom de certaines Créon et perçut, et assume être un ouvrier du pouvoir « Quelques fois le soir il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. », « Et puis, au matin des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée ».
Une pièce qui ne cesse d’être joué
Cette pièce qui a été réécrite a connu un immense succès public mais aussi une polémique
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