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Cas maga communication

Par   •  19 Avril 2018  •  1 443 Mots (6 Pages)  •  543 Vues

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à ce qu’ils puissent répondre aux futures interrogatives de leurs équipes et des autres salariés, lors de réunions par exemple. Tous les collaborateurs apprécieront également que le PDG de la société –ou à défaut une autre personne de la direction- s’exprime sur ce sujet, par le biais d’intranet, de mails ou lors de déplacements sur tous les sites de la société MAGA. Dans tous les cas, la direction devra être capable d’expliquer la nature du problème, de communiquer sur ce que l’entreprise sait, ce qu’elle ne sait pas, sur ce qu’elle va mettre en œuvre. Il faut absolument monter que MAGA met tous les moyens dont elle dispose pour traiter la crise. Le discours, écrit comme oral, devra être le plus transparent possible et la direction devra être à l’écoute de tous ses salariés. De plus il faudra, tout au long de la crise, tenir au courant tous les collaborateurs de l’avancée des négociations, de la possibilité d’une délocalisation en parlant par exemple d’une possible période de transition ou d’éventuelles mesures sociales. il est donc impératif de ne pas mentir, d’être le plus franc possible et d’établir des rendez-vous réguliers pour faire le point.

Par la suite, il faut mesurer le potentiel médiatique de cette crise. Dans le cas de MAGA, il n’y a, pour le moment, que la presse locale qui est au courant que quelque chose ne va pas. La cellule de crise devra préparer un dossier de presse avec tous les contextes de la crise. Etant donné que la presse nationale n’est pas encore impactée, il sera judicieux de n’intervenir –pour le moment, mais il sera utile d’anticiper au national également- qu’au niveau local en faisant paraître un communiqué de presse dans le journal auteur de l’article, voire même de mettre en place une interview si les médias deviennent pressants. Pour cela, il faudra que le porte-parole choisi y soit bien préparé, car une interview ne s’improvise pas. Il devra être honnête, habile, montrer que l’entreprise ne fuit pas ses responsabilités et qu’elle fait face au conflit. Il devra reconnaitre le problème en jouant la transparence et en ne donnant que des informations fiables. L’interview sera donc préparée, les dérapages possibles imaginés, toutes les variantes anticipées. A l’aide de mots simples et pédagogiques, il humanisera son discours, ne niera pas les faits et montrera, comme en interne, que l’on met tout en œuvre pour comprendre et trouver la meilleure solution possible. Il parlera également des actions menées en parallèle par la cellule de crise. L’interview se passera dans un endroit neutre et le porte-parole devra savoir se montrer empathique, sincère pour avoir une image positive des médias et, en conséquence, du public. Ces discours préparés en interne comme en externe auront pour but d’établir une relation de confiance avec tous les interlocuteurs de la crise : les médias, les collaborateurs, les pouvoirs publics, le milieu associatif… De redonner une image positive de l’entreprise.

A chaque action menée ou décision prise par la cellule de crise, il faudra la consigner dans une main courante ou un tableau de bord pour en garantir la mémoire et la traçabilité. Ce tableau de bord permettra de suivre la crise, de rien en oublier et d’en avoir une vision globale. Il permettra de faire des points régulièrement sur la situation, de prendre du recul sur les événements.

L’importance sera de diffuser en permanence les nouvelles informations, toujours pour éviter les rumeurs et la démotivation des collaborateurs. Pour continuer à communiquer dans ce sens, la création d’un site Internet pourra montrer à tous que l’entreprise veut adopter le discours de la vérité pour remobiliser les employés et recréer un besoin de cohérence.

Tout au long de la crise, il faudra être vigilant aux informations reçues et données et ne pas lever le dispositif aux premiers signes positifs. Il faudra le maintenir dans la durée, sans pour autant le prolonger inutilement. Lorsque la crise sera finie, il faudra établir un retour d’expérience pour empêcher que cela ne se reproduise et mettre en place des mesures correctives. Pour pouvoir anticiper les futures crises, il faudra créer une cartographie des risques, établir une check-list de diagnostic de crise et créer un réseau de veille qui devra être à l’affût des moindres éléments annonciateurs de crise. Il analysera les actions de communications faites pour les optimiser par la suite.

Enfin, il faudra continuer à remotiver les salariés pour regagner leur confiance et la cohésion de l’entreprise. La dernière action sera de restaurer l’image de l’entreprise en continuant de mener une bonne communication externe.

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