Constitution de l'économie

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→ En 1757, le « tableau économique » c’est la 1e formulation schématisée dont l’économie fonctionne, c’est la description du fonctionnement d’une économie, le premier modèle macroéconomie

Ce tableau contient 3 catégories, « classes » :

- classe productive, laboureurs,

- classe oisive, propriétaires fonciers

- classe stérile, travailleurs non-agricole

Cette distinction de classes sera reprise par les classiques entre ces 3 classes, il y a zic-zac, un allé/retour, les dépenses des uns font les revenus des autres.

Quesnay -> le dvp de l’ensemble de l’économie dépend de l’augmentation du produit net.

La production agricole requiert des avances primitives (=terres/outils) et des avances annuelles (=semences et fonds de salaire).

→ La valeur de la production agricole est moins importante que celle des avances annuelles. Pour produire à t+1, c’est reprendre les avances annuelles. Le produit net augmente si le rendement augmente et AINSI dès qu’il augmente les propriétaires fonciers voient leur revenu augmenter donc ils peuvent embaucher plus et acheter plus de semences ou encore plus d’outils. Et les revenus de la classe productive augmentent.

II- L’économie classique

A- Adam Smith

è Bien qu’il soit le plus célèbre, il n’est pas le mieux connu. Son œuvre majeure (RDN) 1776 est présentée comme la bible du libéralisme, c’est faux. Il n’est pas partisan du libéralisme.

La RDN est constituée de 5 livres, le plus important est celui sur le « devoir de l’Etat ».

La RDN de porte pas sur l’économie, ce n’est pas un traité d’économie politique.

è Le 1e traité d’économie politique est celui de David Ricardo (1817), « tous les économistes sont des imbéciles », mais la RDN est l’un des ouvrages fondateurs de l’économie. Dans cet ouvrage est abordé la plupart des questions qui ont nourri la question économique :

1. Valeur

2. Condition de la RDN, croissance économique

3. « Devoir de l’Etat »

1. La valeur :

Traitée dès l’antiquité par Aristote

a- L’essence de la valeur

è Smith dit que « l’utilité a de la valeur dès lors qu’elle est utile », a de la valeur ce qui satisfait un besoin : essence = utilité

è Selon lui, les biens les plus utiles sont les biens agricoles (famines, crises, ...), ce sont les produits de l’artisanat, ce sont les produits qui nécessite une production.

Il pense quand même à l’utilité des biens libres (= bien utile qui ne résulte pas d’une production et est illimité, comme l’air ou le soleil).

Il ne retient que les biens et non pas les services -> conception matérialiste de la production. C’est elle qui l’emportera chez les économistes. Il néglige les services car à l’époque, car les services étaient pour les domestiques, cela ne créer pas de service à l’époque car tout le monde peut le faire (sans biens).

è Qu’est-ce que la valeur ?

Smith dit et tous les économistes, depuis toujours que c’est l’utilité d’un bien qui donne sa valeur.il reprend une distinction d’Aristote entre la valeur d’usage d’un bien (= utilité qui procure la consommation d’un bien, capacité de satisfaire un besoin, j’ai faim/soif) et sa valeur d’échange (prix, ce qu’il faut payer pour se le procurer)

è Smith, quand il parle de l’utilité, ne prend pas en compte les différentes utilités, (un verre d’eau est plus important quand j’ai soif) C’est la dimension symbolique d’un bien.

L’utilité n’est pas toujours matérielle (un vêtement n’est pas que matériel, il

me tient chaud aussi seulement il peut aussi montrer mos statut social).

b- La mesure de la valeur.

è De l’antiquité à la fin du XIXe, on a 2 réponses différentes à la question « de quoi dépend la valeur des choses ? »

- Fonction de la quantité de travail nécessaire à leur production bien plus coûteux à la production, plus de prix. C’est ce que l’on appelle la ???? de la valeur travail, tous les classiques vont y adhérer.

- Dépend de leur utilité, si + utile alors + cher, c’est la théorie de la valeur-utilité.

Les classiques britanniques -> ?? valeur travail (+ grands classiques), les classiques français -> ?? valeur utilité.

è Smith va aussi distinguer le prix naturel des choses différentes, prix de marché (repris par tous les classiques) :

- PN : prix logique, normal (valeur travail)

- PM : combinaison de la confrontation « offre -> demande -> prix du moment »,

Reprise pour tous les classiques : PM>PN ou PM

è Smith :

- Si PM>PN -> les producteurs font des surprofits, cela provoque une augmentation des offres -> + de produits, donc demandes = offre et chute du prix,

- Si PN>PM -> les producteurs perdent de l’économie, donc on laisse tomber et on va vers un autre secteur.

è Cette distinction est à la base de la définition des « bulles spéculatives », on dit qu’il y a bulle spéculatrice quand le prix d’un actif augmente et dépasse la valeur fondamentale (=son vrai prix).

Dès lors qu’il y a une bulle, elle explose (un krach = une crise financière).

IE : en 2009, éclate en Espagne une bulle immobilière, le raisonnement d’Adam Smith sur la durée limitée du PN>PM est gardée depuis toujours.

è Smith applique cette différence à toutes les marchandises