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Management des entreprises

Par   •  26 Janvier 2018  •  1 481 Mots (6 Pages)  •  603 Vues

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activités de logistique, de maintenance, de gestion du système informatique… Imenprop : une évolution du mode de management… Alors qu’il est très humain dans ses relations avec ses clients, Monsieur JORLAT est attaché à une organisation du travail assez rigide et fondée sur le respect des règles et de la hiérarchie. Cela n’est pas lié à sa nature, bien au contraire, mais à l’expérience malheureuse par le passé. En effet, absorbé par son

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travail, il n’a pas mesuré la croissance prise par son entreprise en quelques années. À force de recruter pour répondre aux besoins, il a cessé d’être exclusivement entouré de personnes aux mêmes valeurs que lui. Alors qu’il fondait tout sur la confiance, il a, à ses dépens, appris que certains salariés profitaient de ce fonctionnement informel pour « n’en faire qu’à leur tête » dans l’organisation du travail, allant même jusqu’à ne plus effectuer complètement leur temps de travail voire à s’affranchir de certaines règles de sécurité. Monsieur JORLAT a alors décidé de bloquer quelques semaines la recherche de nouveaux programmes et de s’investir à 100 % dans la reprise en main de son entreprise. Désormais, chaque service est structuré de façon précise avec un responsable et un adjoint. Ceux-ci doivent veiller à ce que les salariés de leurs services fassent bien ce qui leur est demandé. Tous les salariés étant sur le même site, il est assez facile d’assurer ce contrôle très régulier des consignes de travail. Pour les chantiers et les bureaux de commercialisation des programmes, des responsables font des visites surprises et les réunions téléphoniques de suivi sont très fréquentes. Monsieur JORLAT ne veut pas que la taille de son entreprise le conduise à devenir un dirigeant déconnecté de la réalité du terrain : il demande donc à ses responsables de ne rien décider sans qu’il ait lui-même étudié un dossier et valider l’une ou l’autre des hypothèses formulées avant une prise de décision. Il lui arrive de ne pas appliquer cette règle avec ses collaborateurs les plus anciens, ceux « de la 1re heure », ce qui n’est pas sans choquer parfois des salariés plus jeunes qui doivent quant à eux courir après les informations ou les décisions en « attrapant » monsieur JORLAT entre 2 rendez-vous. … qui atteint à son tour ses limites Si sa capacité de travail permet pour l’instant à monsieur JORLAT de ne pas être « déconnecté » du terrain, ce n’est cependant déjà plus le cas de certains services : la mercatique-aval conçoit au siège de St Maur des argumentaires de vente que les commerciaux doivent appliquer sur le terrain de façon obligatoire. Mais ces commerciaux ne sont absolument pas efficaces avec certains clients qui ont des usages locaux spécifiques. Il en est de même à la construction : certains architectes conçoivent des pavillons en milieu rural en reproduisant des logiques de construction adaptées à des immeubles en zone urbaine ; l’obligation de les appliquer conduit à des cafouillages sur les chantiers, ce qui génère parfois des retards de livraison. Plus grave : certains jeunes salariés repérés comme pouvant devenir de futurs piliers de l’entreprise ont récemment démissionné pour intégrer d’autres entreprises proposant pourtant des rémunérations moins élevées. Cela a suscité l’incompréhension de monsieur JORLAT qui a souhaité s’entretenir longuement avec chacun d’entre eux. L’idée principale exprimée par ces salariés démissionnaires est la perte de motivation : devoir appliquer des décisions dans les moindres détails alors qu’elles sont parfois en opposition avec les besoins du programme a exaspéré. L’un des salariés a expliqué : « Mon N+1 conçoit un programme de logements sociaux destiné à être vendu à un maire avec les mêmes références qu’un studio à un jeune ménage. Et là-dessus, on nous demande d’appliquer la consigne sans esprit critique, je préfère partir ». Un autre s’est emporté « L’architecte qui me supervise avait surtout travaillé pour des programmes d’immeubles dans les villes nouvelles d’Île-de-France ; impossible de lui demander une autre approche pour des lotissements de pavillons en province sans qu’il s’énerve et nous en veuille ». Ces propos interpellent beaucoup Monsieur JORLAT qui paraît découvrir une situation alors qu’elle semble bien ancienne. Pourquoi ses responsables n’ont-ils jamais remonté d’informations à ce sujet ? Ces témoignages, et beaucoup d’autres, l’interpellent d’autant plus qu’il prépare de nouvelles offres pour sa société : la construction de bureaux d’affaires et celles de locaux industriels et commerciaux. Les dysfonctionnements évoqués ne vont-ils pas se reproduire dans ces nouvelles

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