Justice droit et devoir
Par Stella0400 • 20 Novembre 2018 • 1 987 Mots (8 Pages) • 688 Vues
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qu’elles sont en vigueur. » disait Sophocle.
Le droit naturel sert donc de synonyme de ce que la raison universelle reconnait comme légitime. Il y’aura alors une idée rationnelle du droit commandée par des principes d’universalité. C’est au delà que nait l’idée du ‘’droit de l’homme’’, qui sera déclaré universellement et sont des droits inaliénables.
Toutes les lois devraient se conformer à ses droits entièrement légitime ; un droit juste et un droit positif qui se conforme au droit naturel.
Le droit positif
Le ‘’droit positif ’’ est l’ensemble des règles (lois, coutumes, usage) en vigueur dans une société devrait être la traduction pure et simple du ‘’droit naturel ‘’, de ce que la conscience humaine ou la raison reconnait comme moralement fondé.
Cependant, le droit positif n’est jamais le décret d’une raison pure et désincarnée. Il est plutôt le fruit d’une longue suite d’événements et de conditions historiques déterminés.
Il arrive que les lois promulguées par les hommes soient injustes, notamment lorsque ces hommes se servent du droit positif pour asseoir une tyrannie ou légaliser l’oppression illégitime d’une minorité religieuse ou ethnique. Là, le respect de la justice comme valeur l’emporte à ses yeux sur le respect de la justice comme institution. Alors, il doit, en toute logique, désobéir aux lois qui sont injustes. Il affirme ainsi l’existence d’une norme supérieure de justice, à l’image de laquelle, chacun peut mesurer la justice légale ou positive (L’égalité et légitimité).
Le devoir
Le devoir s’impose de lui-même, de façon impérative, sans explication ; l’homme de devoir ne souffre d’aucune compromission. Le devoir n’est pourtant pas un ordre, il exige «le sens du devoir », la volonté d’une personne libre. Le devoir est ce à quoi on est obligé par la raison, par le moral, par la loi, par sa condition par la bienséance, etc. ….
Faire son devoir
Le devoir est une tache à accomplir lié à la nécessité pour l’homme de triompher de ses penchants naturels, il constitue en ce sens, une violence sur l’instinct. En obéissant au devoir, c’est-à-dire à lui-même, l’homme montre qu’il peut s’élever au dessus des déterminations naturelles. Le devoir n’est donc ni une simple contrainte sociale, ni un obstacle à la liberté, il en serait plutôt la condition de sa liberté.
Le devoir n’est donc lié au sujet, il suppose une volonté autonome et non la connaissance d’un principe extérieur.
Pour Emanuel Kant, la bonne volonté est celle qui se donne sa propre loi (autonomie de la volonté).
Le respect de la personne
Respecter la personne, c’est respecter l’homme comme chose en soi et non comme phénomène, parce que le bien est affaire de volonté, le devoir n’a d’autre justification que lui-même. Il n’a rien d’agréable, loin de là, mais il ne peut reposer sur la crainte (faire le bien parce que l’on a peur ne constitue aucune preuve de moralité). Il prend la forme d’un impératif catégorique (je fais mon devoir parce que c’est le devoir, et non pour avoir une récompense).
L’INTERET EST L’ENNEMI DU DEVOIR !
Rapport entre justice-droit-devoir
Ces trois notions sont inséparables, du fait du rapport de complémentarité qui existe entre eux.
Rapport entre justice et droit
La justice et le droit ont une exigence : la rectitude, la droiture, la vérité qui définit la conduite de l’homme. Si la justice est le respect rigoureux du droit de chacun, elle s’oppose alors à la spontanéité des tendances égoïstes.
Le droit quant à lui est un pouvoir moral qui se distingue du pouvoir physique de la force.
L’idée de justice limite au respect du droit (les lois) apparait comme une conception partielle. Il ya une identification entre ce qui est juste et ce qui est légale.
Rapport entre droit et devoir
Qui parle de droit, parle aussi de devoir. Le devoir est quelque chose qu’on est tenu de faire, même s’il est contraire à sa nature et ses intérêts, à ses passions.
On peut remarquer tout d’abord la réciprocité fondamentale qui paraît exister entre le devoir et le droit. Ce qui est un droit pour moi correspond chez autrui a une obligation à mon égard, et réciproquement, mes devoirs envers autrui sont l’exacte contre parties de ses droits.
August Comte, réfléchissant sur cette réciprocité, en concluait que la notion de droit pourrait disparaitre sans dommage et que la notion de devoir suffisait.
En effet, si tout le monde fait son devoir envers tout le monde, les droits de tous se trouveraient assurés sans qu’il soit nécessaire d’en parler.
La notion de devoir ne saurait exclure la revendication du droit. Bien mieux, la personne humaine était une valeur de premier plan, nous avons le devoir de défendre notre droit.
Les droits fondamentaux des hommes, proclamés dans les déclarations successives des droits de l’homme, sont une prérogative que tout homme est en droit de revendiquer du fait même de son appartenance à l’espèce humaine.
Conclusion
Ainsi, au regard de tout ce qui précède, nous pouvons sans risque de nous tromper dire que : pour une bonne régulation de la société, pour assurer l’ordre et la quiétude sociale, il est prépondérant que la justice, le droit et le devoir y sont. Il faut que ces concepts trouvent leurs sens propre du fait de leur complémentarité car dès qu’on parle de justice, on sent la question de droit et du devoir.
Ce faisant, il est de notre devoir d’agir sur la légalité pour conformer d’avantages au respect des droits de l’homme.
Il faut retenir que ‘’quand les droits de l’homme sont bafoués, c’est la dignité même de la personne qui est outragée.
Les règles juridiques s’opposent-elles à la morale ?
BIBLIOGRAPHIE
-Cours de philosophie
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