Les réseaux sociaux et les jeunes

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Idée reçue n°1 : Je ne donne jamais ma vraie identité : je ne risque rien !

FAUX ! Il est toujours possible de retrouver l’ordinateur que l’on a utilisé. Les gestionnaires du site sur lequel on se connecte connaissent notre ‘’adresse IP’’ et peuvent savoir si l’on possède plusieurs identifiants sur leur site et retrouver la zone géographique dans laquelle on se trouve, notre fournisseur d’accès ou l’entreprise depuis laquelle on s’est connecté. La police aussi peut en cas d’infraction de votre part obtenir nos noms et adresses.

Il peut aussi arriver que toutes les informations nous concernant ne viennent pas de nous : L’un de nos amis peut rendre public que c’est nous qui nous cachons derrière le membre ‘’Filou78’’ par exemple. Sur certains sites, si une photo de nous est publiée avec notre nom, toutes les autres photos de nous peuvent être reconnues automatiquement.

Les personnes avec qui nous échangeons aussi ne nous donnent pas forcément leur vraie identité non plus.

Idée reçue n°2 : Je n’échange qu’avec des amis, ce n’est pas comme si j’étais en public

FAUX ! La justice considère les réseaux sociaux comme des espaces publics. Si une personne porte plainte à cause de propos injurieux ou diffamatoires (fausses rumeurs) écrits à son sujet, elle à toutes les chances de gagner. Les cas de plaintes déposées par des familles de collégiens voire par des professeurs sont de plus en plus fréquents. Des licenciements pour propos tenus ‘’entre amis’’ sur Facebook par des salariés d’entreprises ont été jugés légaux.

Nos amis peuvent dénoncer des propos tenus sur les réseaux sociaux :

- On peut avoir des centaines d’ ‘’amis’’ qu’on ne connaît pas toujours bien.

- Les amis de nos amis ont accès à certaines informations nous concernant.

- Les amis ne sont pas éternels ! les adolescents se fâchent souvent entre eux.

- Vos amis ne se rendent pas compte qu’ils nous font du tort, ils peuvent gaffer, nous faire une blague.

Idée reçue n°3 : Personne à part mes amis ne s’intéresse à ce que je publie…

FAUX ! Les informations que nous publions sont stockées par l’entreprise à laquelle appartient le site, et elles peuvent rester visibles à vie. De plus en plus de monde utilise Internet pour faire des recherches sur les personnes, par exemple quand les jeunes postuleront à un emploi plus tard, il y a de grandes chances que le recruteur tape leur nom sur Internet avant de les recevoir. Ide même, il y a toujours un risque de croiser des personnes mal intentionnées qui peuvent utiliser les informations personnelles que nous donnons contre nous.

Idée reçue n°4 : Je ne fournis jamais beaucoup d’information à la fois sur un même site

FAUX ! Les moteurs de recherche (Google ou Yahoo par exemple) permettent en quelques secondes de retrouver toutes les informations associées à une personne sur Internet.

- Les moyens permettant de lutter contre eux

Avant de publier sur Internet, il faut :

Respecter les autres

- Ne jamais publier d’informations (nom, coordonnées,…) sur quelqu’un sans autorisation.

- Ne jamais tenir de propos insultants ou répandre de fausse rumeur.

Respecter le droit à l’image

- Ne jamais publier une photo de quelqu’un sans son autorisation.

Respecter le droit d’auteur

- Ne jamais publier quelque chose que l’on n’a pas créé soi-même (texte, musique, photo…) sans l’autorisation de l’auteur.

Penser à demain

- Toujours avoir en tête que ce qu’on publie peut rester visible très longtemps. Il faudra probablement ‘’assumer’’ ce que l’on publie aujourd’hui dans 10 ou 20 ans encore, même si on change d’avis entre temps.

Garder ses secrets

- Puisque du moment qu’on les publie ils ne sont plus secrets.

- Puisque toute infirmation publiée sur Internet peut être utilisée à des fins commerciales.

Conclusion

Nous sommes dans une évolution croissante du monde de l’informatique, et les réseaux sociaux en sont une part. Les jeunes sont les premiers concernés, car chez eux, les réseaux sociaux peuvent créer une dépendance qui est bien plus forte que la cigarette. Hélas, ces réseaux de communication ne sont pas sans dangers et peuvent porter atteinte à la vie privée de certains, ce qui pourrait entrainer un sérieux problème à l’échelle sociale. Néanmoins, il existe des moyens pour lutter contre ces risques ; il est important de se renseigner, d’être prévoyant, de respecter certaines règles et surtout d’établir une barrière entre notre sphère publique et notre sphère privée.

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Témoignages ou discussions sur des forums concernant les risques des réseaux sociaux

La moitié des jeunes entre 8 et 17 ans sont connectés à un réseau social, le premier étant de loin Facebook, suivi par les Twitter et MySpace. C'est ce que montre une enquête de juin 2011 réalisée par la Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL), l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), Action innocence (Préserver la dignité et l'intégrité des enfants sur Internet) et la TNS Sofres.

Selon Hélène Walker, directrice des études d’un collège parisien, les ados sont les plus accros aux réseaux sociaux, c’est-à-dire que les adolescents sont dépendant des réseaux sociaux, ils y consacrent la majeure partie de leur temps dessus. Par exemple, dans l’article Préados, la liberté… en chambre des Sciences Humaines, il est décrit qu’un jeune homme de 13ans, dès qu’il rentre de l’école, la première chose qu’il fait est de monter dans sa chambre et de se connecter sur