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Le poids de la famille dans la structuration d’un jeune

Par   •  4 Décembre 2017  •  3 263 Mots (14 Pages)  •  707 Vues

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c) En Guadeloupe : la punition corporelle est-elle une bonne chose ?

Le châtiment corporel est une forme de punition ou douleur physique qui est infligée à une personne, généralement associée a une certaine humiliation, exemples : la fessée, coup de ceinture, de bâton, de martinet,…

Les châtiments corporels sont souvent contestés mais dans de nombreux pays ou dans certains endroits tels que la Guadeloupe l’usage de châtiment corporel reste une tradition. Cependant agir de la sorte peut avoir des conséquences sur le devenir de l’enfant.

Selon le France Antilles, près de 9 Guadeloupéens sur 10 avouent avoir eu recours un jour à la fessée pour faire entendre raison à leur enfant, ce qui est égal à 87% de la population. Si vous demandez à un parent Guadeloupéen que pense t-il de la fessée, il vous répondra "ça n'a jamais tué personne".

C'est justement ce que reproche à la France le Conseil de l'Europe, organisme européen de défense des droits de l'Homme, qui épingle une législation française se refusant à interdire suffisamment clairement les châtiments corporels.

En 2013, le sujet avait fait l'objet d'un vif débat lorsqu'un père de famille avait écopé d'une amende de 500 euros pour une fessée à son fils de 9 ans : certains avaient alors applaudi, tandis que d'autres avaient dénoncé une sanction disproportionnée.

Les spécialistes, les pédopsychiatres, ne recommandent pas son utilisation. Interrogé sur ce sujet en 2009 par France-Antilles, le psychologue pour enfants, Jean-Claude Périama, expliquait qu'« il vaut mieux passer par les mots que par le corps pour faire passer un message »

Comment rétablir l'autorité parentale ? interrogent les défenseurs de la sanction modérée. Par quoi remplacer les coups ? « Il faut montrer les limites » toujours selon lui. « Marquer les limites sans faire mal à notre enfant, ni sur le plan psychologique, ni sur le plan physique ». Même les privations ne doivent pas toucher à ce qui est essentiel pour le développement de l'enfant. « C'est un travail que doivent faire les parents dès le plus jeune âge pour que le bébé apprenne à gérer de petites frustrations », explique le spécialiste guadeloupéen.

« Quand c'est non, c'est non, il ne s'agit pas d'expliquer ou de négocier à perte de vue, estime un médecin. Ne pas fixer de limite, c'est aussi de la maltraitance », d'autres disent que le comportement actuel de nos bambins a besoin d'une réponse adaptée, sans exagération d'aucune sorte... une claque sur la main ou sur les fesses n'a jamais chamboulé personne.

Pour William Boulogne, « tout est question de dosage » ... Et d'enfant, « certains en ont besoin » plus que d'autres. Mais de l'avis de tous, la fessée doit être justifiée.

Attention, tous les Guadeloupéens ne sont pas pour, il existe des exceptions (même si cela est très rare) le dialogue avec son enfant doit rester la base, sauf lorsqu'il dépasse les bornes. Il ne faut pas confondre fessée et maltraitance.

Sans vouloir banaliser tout comportement à caractère violent, la fessée doit être tolérée un minimum... La seule ambiguïté, c'est que certains enfants grandiront avec la violence comme modèle de résolution d'un problème plutôt que de l'avoir intégré comme un moyen éducatif.

Mais parfois la famille est dépassée. Pourquoi? Comment? Quelles en sont les conséquences?

II) D’autres instances influent-elles sur le jeune?

Il est évident qu’au cours de sa croissance le jeune sera amené à fréquenter d’autres milieux que le milieu familial.

a)L’école

L’école est une instance de socialisation primaire au même titre que la famille. En effet, l’école est un lieu ou l’enfant apprend les savoirs et les savoirs faires, les valeurs et les normes, qui lui seront nécessaires pour s’intégrer dans la société au cours de sa vie.

L’éducation scolaire est en coopération avec l’éducation familiale.

Tout d’abord, l’école traite tous les élèves de la même façon et les classe en fonction de leurs compétences scolaires. L’école développe donc les valeurs d’égalité, de mérite, de tolérance, de compétition et de réussite. Les filles sont éduquées comme les garçons, les enfants d’ouvriers comme les enfants de cadres, le petit étranger comme le petit français.

Les parents ne doivent pas se contenter de l'éducation donnée par l'école. Mais on peut se demander si le rôle de l'école ne remplace pas celui des parents dans ce domaine.

Mais parfois, l’école remet en cause les connaissances acquises au sein de la famille.

L’échec scolaire peut entraîner une baisse de motivation, une perte de confiance en l'avenir et donc pousser certains jeunes a la délinquance.

b) Le milieu social

Le fait que la socialisation familiale soit à la fois précoce, intense, durable et, au moins pendant un temps, sans concurrence, explique le poids de l'origine sociale (même grossièrement appréhendée à partir de la catégorie socioprofessionnelle des parents) dans un très grand nombre de comportements ou de préférences étudiés (scolaires, professionnels, culturels, sportifs, alimentaires, esthétiques, etc.).Et même si elle détient de moins en moins fréquemment le monopole de l'éducation enfantine, la famille ne reste jamais inerte par rapport aux autres cadres socialisateurs potentiels : elle peut être plus ou moins contrôleuse en matière de « fréquentations » et de sorties (surveillant la composition du groupe des pairs fréquentables et limitant le temps passé hors de tout contrôle familial), exercer un rôle de filtre par rapport aux programmes télévisés et opérer plus générale

On a souvent tendance à penser que les enfants venants de milieux aisés sont plus encadrés et ont moins de chance de dévier que les enfants venant de banlieue ou de quartiers défavorisés.

III) La déstructuration du jeune

a) Qu'est ce qu'est la déviance ?

Nous sommes tous déviants mais il existe différents degrés de déviance. La déviance

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