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La communication et ses formes.

Par   •  22 Juin 2018  •  1 456 Mots (6 Pages)  •  573 Vues

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pas si elle me reverra.

Elle offrira par la suite à chacun des intervenants une de ses écharpes.

Je me sens à cet instant très touchée qu’elle m’ait incluse avec le personnel par ce geste.

Je la remercie chaleureusement pour ce cadeau et elle voit que cela me touche.

Nous nous disons au revoir, elle me remercie.

Un dernier signe de la main en passant devant sa fenêtre et il me reste le sentiment d’avoir réussi à soulager quelque peu le quotidien de madame P. en trouvant une de ses clés de communication.

III/ Analyse de la situation.

J’ai choisi de vous présenter cette situation car celle-ci met en lumière l’importance de la communication non verbale et posturale,(gestes, mouvement, apparence, expressions du visage) présente environs à 55% contre 7% des mots et 38% de la voix, que le soignant adopte face au patient ainsi que la relation de confiance qui en découle.

Dans la situation présente, Md P. à une difficulté à s’exprimer avec le langage verbal, (bien qu’elle en éprouve de désir.)

En temps que soignants nous nous trouvons parfois démunis face à cette situation qui n’est pas propice à créer ne relation de confiance.

Pour ma part, un peut «mal à l’aise» au début de la prise en charge, j’ai rapidement pensé à ma posture dans le but de ne pas montrer mon malaise.

Je me suis donc «affairée», avec le recule, pour me laisser le temps de reprendre contenance.

Pour le soignant il est important d’éviter les écarts entre nos paroles rassurantes et nos geste, intonations, expressions du visage et attitudes qui peuvent envoyer un message contradictoire au patient en trahissant un certain inconfort.

De ce fait, la relation de confiance peut-être détériorée et il est très difficile ensuite de renouer cette relation.

J’en arrive, (une foie la relation de confiance établie), à l’importance du toucher dans la relation avec Md P. Comme nous l’avons vu, Md P. apprécie particulièrement les massages qui la détendent. «Le soin est alors vraiment engagé du côté du silence, des gestes et des pratiques discrètes (…).»

Paul Valéry disait «La peau est ce qu’il y a de plus profond en nous.» C’est le premier sens in-utero et celui que l’on garde jusqu’au dernier moment.

Le toucher massage entraîne des réactions physiologiques et émotionnelles, nous sentons le contact de la peau de l’autre personne, cela peut être agréable ou non selon le ressentit de chacun.

Pour Md P. le massage est un moment très attendu, le contact du toucher par la toilette, bien que succin et doux, la contracte, elle n’apprécie pas ou peut.

Ma tutrice à ce moment me passe le relais avec l’accord de Md P. pour que je la masse. Me sentant plus à l’aise avec le toucher, dans le cadre de cette situation, cela devient, pour moi, un moyen d’exprimer le réconfort que je peux lui apporter.

Md P. accueille ces gestes en silence, ferme les yeux et se détend.

Masser est une façon comme une autre d’accompagner les patients, de les prendre en comptes dans leur ensemble et pas seulement physiquement mais aussi psychiquement: cela apaise les angoisses, apporte du réconfort pour celui qui accepte de l’accueillir.

De plus le massage apporte au soignant une nouvelle connaissance du métier: Comment toucher.

Avec le recul je me rend compte qu’adapter une posture le plus neutre possible ou la plus rassurante possible à la première rencontre est important pour la suite de la relation entre soignants et soignées.

Il est nécessaire de se repositionner le plus rapidement possible et trouver des stratégies pour nous réajuster, ce que je penses avoir fait assez vite malgré la forte impression de l’appareillage de Md P. sur moi.

Les massages pratiqués m’ont rassurée quand à ma capacités de lui procurer du réconfort au vue de sa réaction et du présent qu’elle ma offert.

Si une situation similaire se représente à moi j’essaierais d’être plus rassurante dès le départ dans mon langage non verbal.

VI/ Conclusion.

Pour conclure je citerais un témoignage de Marie De Hennezel qui résume parfaitement la situation et qui me conduira à la soignante que je veux être.

« Croyez-moi, lorsqu’on est dépendant, incapable de communiquer par la parole (…) et que l’on à des douleurs dans tout le corps, le plus important, ce ne sont pas les perfusions et les pansements, mais bien plutôt un sourire, un regard, une information rassurante et une main qui ne nous considère pas comme un objet, mais comme

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