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Économie du travail cas

Par   •  20 Avril 2018  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  589 Vues

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d’équilibre du marché, caractérisé par un prix d’équilibre (Pe).

b) La courbe de la demande représente l’ensemble des points représentant les intentions d’achat pour chaque prix du produit. En d’autres mots, elle représente la quantité des biens ou des services que les consommateurs veulent s’en procurer selon les prix fixés sur le marché. Si la courbe de demande se déplace vers la droite, cela signifie que les consommateurs souhaitent une quantité supérieure au même prix. Par contre, un déplacement vers la gauche signifie qu’ils désirent diminuer leur consommation pour un prix donné.

c) La courbe d’offre se réfère à l’ensemble des points représentants les différents niveaux de production que réaliserait l’entreprise selon les prix existants sur le marché. Autrement dit, elle représente la quantité des biens ou des services que les entreprises veulent produire selon les prix fixés sur le marché. Si le prix est plus élevé, les entreprises en produiront plus; au cas contraire, elles réduiront leur production.

d) Si le prix est fixé à P1, la quantité demandée sera Q2 et les entreprises ne sont disposées qu’à offrir la quantité Q1. Qui veut dire avec les prix moins élevés, les consommateurs auront tendance à acheter plus, par contre les entreprises réduiront leur production. Si le prix est fixé à P2, les entreprises auront tendance à produire la quantité Q2 et les consommateurs limiteront leurs achats à Q1. Donc, les entreprises seraient intéressées à produire davantage vu les prix élevés sur le marché, tandis que les consommateurs réduiraient leurs achats.

e) Le Pe signifie tout d’abord le prix d’équilibre. Le Pe est le point d’intersection des courbes de demande et d’offre, il s’agit donc d’une égalité entre les intentions d’achat et de vente. Ce prix d’équilibre satisfait à la fois les consommateurs et les entreprises. À ce prix, les entreprises produiront exactement la quantité demandée par les consommateurs.

3. a) Le programme du travail partagé est une situation où les travailleurs réduisent leurs heures de travail afin d’éviter la mise à pied ou le licenciement de certains de leurs collègues, tout en bénéficiant de prestations d’assurance-chômage pour les heures non travaillées.

b) Selon l’analyse néo-classique, avec le programme du travail partagé, les travailleurs acceptent de réduire leurs heures de travail en situation de pénurie d’emploi, et les heures non travaillées ne seront pas rémunérées, mais elles feront l’objet de prestations d’assurance-chômage. Ces travailleurs sont ceux qui font plus d’heures de travail qu’ils ne le souhaiteraient et de ce fait, ils sont les plus favorables au partage du travail. Cependant, même les travailleurs qui ne sont pas en situation de suremploi et ceux qui ne risquent pas de perdre leur emploi à la suite d’une mise à pied ou d’un licenciement peuvent s’intéresser aussi au programme du travail partagé. Ces derniers peuvent trouver satisfaction à un tel programme, si celui-ci leur permet d’accroître considérablement leur temps de loisir, tout en diminuant relativement peu leur revenu. Par conséquent, pour un nombre accru d’heures de loisir, les travailleurs jouissent d’un niveau de revenu supérieur à ce qu’il aurait été en l’absence du programme. Donc, l’obtention du loisir supplémentaire ne se ferait alors plus au prix d’une perte de revenu proportionnelle.

c) D’après le graphique représentant la situation du travail partagé, la perte de revenu normalement encourue après réduction des heures de travail correspond à l’écart entre les points S1 et S2. Avec un programme du travail partagé qui indemnise les heures non travaillées par ajout des prestations d’assurance-chômage, la baisse de revenu n’est plus proportionnelle à la réduction d’heures et l’on se situera au point S2’. L’individu augmente ainsi son niveau de satisfaction qui passe de U1 à U2. Par ailleurs, pour 70 heures de travail et de loisir, la réduction des heures de travail de 48 à 35 heures entraînerait une augmentation du temps de loisir de 22 heures à 35 heures.

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