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La Communication Médiatique

Par   •  23 Avril 2018  •  2 332 Mots (10 Pages)  •  386 Vues

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D’un simple outil de diffusion d’information, la presse va occuper une place centrale au 18ème siècle :

- Stimulant les discussions publiques dans les salons et les cafés.

- Jouant le rôle d’un nouveau médiateur entre les citoyens et le pouvoir politique.

- Expansion d’une presse diversifiée et politisée liée à l’avènement de l’opinion publique et la constitutionnalisation de l’Etat. (Presse = instrument essentiel de la communication politique).

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Citoyens Opinion publique

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Etat politique[pic 4]

Médias

L’espace public

L'espace public est une notion très utilisée en sociologie depuis la thèse de Jürgen Habermas intitulée L'espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise publié en1962.

Dans cet ouvrage, Habermas décrit « le processus au cours duquel le public constitué d'individus faisant usage de leur raison s'approprie la sphère publique contrôlée par l'autorité et la transforme en une sphère où la critique s'exerce contre le pouvoir de l'État.

Aujourd'hui l'espace public est au centre de nombreuses problématiques, notamment dans le champ des sciences de la communication. On citera notamment l'analyse de Bernard Miège ‘’ La société conquise par la communication ’’ qui distingue, dans un retour historique sur les modèles d'espace public, quatre grands modèles de communication qui organisent un espace public élargi et fragmenté : la presse d'opinion, la presse commerciale, les médias audiovisuels de masse et les relations publiques généralisées.

La liberté comme mythe fondateur de la démocratie

- L’idée de tolérance

- L’émergence de l’individualisme

- La reconnaissance de la liberté

- Les théories philosophiques sur l’Etat et la société

L’apparition d’une sphère publique entre la sphère privée des individus et la sphère du pouvoir

- Constituent grosso modo les conditions dans lesquelles émerge la notion de la liberté de la presse. Formé ainsi comme concept à la fin du dix-huitième siècle, la liberté de la presse est reconnue comme principe et affirmée comme l’un des droits fondamentaux de l’homme.

L’avènement de l’espace public comme mécanisme de concertation démocratique

Dans quelles conditions émergea l’espace public ?

Quelles formes revêt son expression ?

Et quelles évolutions aurait connu par la suite le concept ?

- Le contexte dans lequel émergea la notion d’espace public :

- Jusqu’au 17ème siècle, l’information restait un privilège de classe,

- Qu’ensuite la presse servait de relais au pouvoir avant de devenir le véhicule de l’opinion.

- Et qu’enfin, la conquête de liberté est moins le fait des journalistes, au sens moderne, que des écrivains et pamphlétaires.

L’ancienne bourgeoisie

Les tout premiers journaux ne sont qu’abusivement baptisés ‘’ journaux politiques ‘’ car leur contenu était souvent anodin.

- Comme le note Habermas ‘’ les bénéficiaires des correspondances privées n’avaient aucun intérêt à ce que le contenu de celles-ci fût rendu public ’’. Ce qui explique que les journaux politiques ne contenaient que les informations que laissait passe le contrôle ‘’ le contrôle officieux de l’information opéré par les commerçants et par la censure officielle des administrations ‘’.

La nouvelle bourgeoisie

- La ‘’ nouvelle bourgeoisie ‘’ qui supplante donc l’ancienne bourgeoisie constituée par

- Les membres des traditionnelles corporations de boutiquiers et d’artisans qui sont en perte de vitesse dans une société où les activités, sous l’effet de l’essor du capitalisme, échappent de plus en plus aux cercles de la ville pour se développer à une autre échelle : manufactures, banques, négoces international, et dont les acteurs rejoignent les rangs de la nouvelle bourgeoise.

- La constitution de la classe bourgeoise représente ainsi un tournant dans la constitution de l’espace public.

Le rôle de la presse

Cette zone sera offerte à la presse, qui dès la fin du 17ème siècle relayera et répercutera les débats critiques, dans des articles qui ne contenteront plus de donner des informations et des comptes rendus, mais les mettrons en discussion.

Cette ouverture peut être symbolisée par le salon qui n’est plus réservée au cercle restreint de la famille, mais dévolu à la ‘’ société ‘’.

Il y a ainsi un glissement de l’intime vers le public consacré au 18ème siècle par le développement de la correspondance qui s’extrait de la pure relation privée puisque de nombreuses lettres sont écrites pour être imprimées, phénomène qui donnera naissance à un genre littéraire très en vogue dans la seconde moitié du 18ème siècle , le roman épistolaire : La Nouvelle Héloïse (1761) de ROUSSEAU, Les souffrances du jeune Werther (1774) de GOETHE, Les liaisons dangereuses (1782) de CHODERLOS DE LACLOS.

Le café et le salon

Mais c’est surtout l’apparition de lieux de discussions qui dessinera l’espace ouvert à l’expression des libertés d’opinion et de presse comme :

La plus symbolique de ces lieux, c’est le café dont le premier est ouvert en Angletterre au 18ème siècle.

Au 18ème siècle, on en compte plus de trois mille à Londres.

Les cafés ne sont pas réservés qu’aux membres

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