Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Introduction à l_économie

Par   •  10 Mai 2018  •  5 394 Mots (22 Pages)  •  400 Vues

Page 1 sur 22

...

• Paul Samuelson, 1947 : « L’économie recherche comment les hommes et les sociétés décident, en faisant ou non usage de la monnaie d’affecter ces ressources rares à la production, à travers le temps, de marchandises et de services variés et de les répartir à des fins de consommations présente et future entre les différents individus et collectivités constituant la société » - En gros : comment les gens investissent pour le présent et le futur.

> Dans toutes ces définitions il y a un concept essentiel : La rareté des ressources. La rareté implique des stratégies de contournement et de l’ingéniosité. La rareté entraîne également convoitise et jalousie.

Pour Léon Walras (1874), c’est la rareté qui permet de définir la richesse : « J’appelle richesse sociale l’ensemble des choses matérielles et immatérielles (…) qui sont rares, c’est-à-dire, d’une part qui nous sont utiles, et qui, d’autre part, n’existent à notre disposition qu’en quantité limité ».

• Science ou sciences ?

Cette question relève de l’épistémologie et de l’évolution de méthodes et débats, alimentés par les économistes eux-mêmes concernant la production des connaissances scientifiques associées à l’économie.

Les débats actuels tournent autour de l’usage des modèles mathématiques (Comment peuvent-ils être utiles ?), de la place de l’empirisme (Des faits économiques) et de l’expérimentation (Imaginer si les individus ont des préférences, si cela modifie leurs comportements et dans quels sens), du rôle des institutions, etc.

• L’économie est-elle une branche des mathématiques appliqués ? Une science expérimentale ? Une science humaine et institutionnelle ? Y’a-t-il une ou des sciences économiques ?

◘ Il y a presque une scission en France entre l’économie dite « Orthodoxe » (Plus proche des mathématiques) et « Hétérodoxe » (Plus proche des institutionnalistes).

Pour répondre aux questions précédentes il faut « pratiquer », faire « œuvre d’économiste », produire des connaissances économiques, s’impliquer dans les débats disciplinaires, etc.

◘ Nécessité d’un retour à l’épistémologie (étude qui constitue l’économie comme science) : Cette dernière est une étude critique faite à postériori, axée sur la validité des sciences considérées comme des réalités que l’on observe, décrit et analyse.

Elle est appliquée à l’économie.

• Critères de Karl Popper (important pour l’épistémologie) sur le caractère scientifique d’une discipline : • Toute science impliqué la réfutabilité des hypothèses construites ; • L’économie est-elle une science expérimentale ?

Lire interview Angus Deaton

• Les premiers économistes dits « classiques » adhéraient au principe du monisme épistémologique considérant que les règles du travail scientifique dans le champ des sciences de l’homme comme dans celui des sciences de la nature devaient être identiques ; Ceci impliquait la formulation d’hypothèses, la construction de modèles, le test empirique de ces modèles.

• La plupart des économistes adhèrent à ce point de vue plutôt qu’à celui s’y opposant : Le dualisme épistémologique (W. Dilthey, à la fin du 19ème siècle) qui considère que le registre de la validation des hypothèses ne peut pas être identique dans les sciences de la nature et de la « culture » ou de la « société » ; La raison en est principalement du fait que les sciences sociales ne sont pas des sciences expérimentales.

• Toutefois, même le monisme implique de donner un statut provisoire aux connaissances produites dans le cadre de la science qui les formule. Toute connaissance peut être remise en cause.

• Actuellement, la science économique est traversée par d’importants débats de nature économique.

• Méthode déductive plutôt qu’inductive.

• Polanyi : L’économie est une science empirique qui étudie des processus institutionnalisés (premier sens substantif indiquant le contenu, l’objet de l’étude). L’économie est une science déductive qui étudie l’action rationnelle (second sens formaliste, proche de la définition de Ludwig Von Mises très éloigné de Polanyi par ailleurs)

• La conception déductive de l’économie trouve son origine dans les écrits méthodologies que John Stuart Mill (« On the definition of political economy and on the method of investion proper to it », 1836 et « A system of a logic ratiocinative and inductive. Being a connected view of the principes of evidence and the methods of scientific investigation », 1843)

• Cette conception est également présente avec des différences plus ou moins sensibles chez Caimes (« The character and logicical method of political economy », 1857/1875 et Keynes : « Scope and method of political economy, 1891)

• Mill (1836) distingue deux méthodes principales qui sont utilisées dans les sciences empiriques : la méthode à posteriori et la méthode a priori.

◘ La méthode a postériori (inductive) consiste à repérer les régularités dans les données empiriques (faits) et à procéder par inférence afin de proposer des explications générales.

◘ La méthode a priori (déductive) consiste à raisonner de façon déductive à partir d’un jeu d’hypothèses préalables.

◘ La méthode déductive est plus exactement une méthode d’induction indirecte. En effet, le processus décrit par Mill (1843) se décompose en trois étapes :

1 – Les hypothèses sont formulées et établies de façon inductive

2 – Les conséquences de ces hypothèses sont obtenues par application du raisonnement déductif

3 – Les conséquences sont comparées aux données observées

• Pour Mill, les hypothèses sont les propositions fondamentales de l’économie et il se réfère assez largement à la « loi psychologique » selon laquelle un individu préfère toujours gagner plus que moins.

• Caimes mentionne la recherche de l’avantage individuel mutuel et la loi des rendements décroissants des sols.

• Tandis que pour Robbins, l’hypothèse fondamentale est que les individus sont capables

...

Télécharger :   txt (37.7 Kb)   pdf (94.1 Kb)   docx (593.4 Kb)  
Voir 21 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club