Introduction à l'économie.
Par Christopher • 23 Août 2018 • 17 707 Mots (71 Pages) • 382 Vues
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pourrait sombrer dans le chaos. •universelles : Ces lois sont valables partout. On les trouve selon Smith dans les sociétés civilisées et ne sont pas encore présentent dans les sociétés barbares. C’est pour cela que Smith préconise des missions pour que les civilisations barbares deviennent civilisées. Les économistes partent donc en mission (tout comme la colonisation, les pratiques justifiées par ce discours). On cherche donc à homogénéiser les comportements à l’échelle de la planète.
1935 : Lionel Robbins, auteur néoclassique.
Nouvelle définition de l’économie : l’économie, c’est comment allouer au mieux des ressources rares à effets alternatifs. On cherche donc à maximiser les résultats et faire des choix optimaux (trouver le meilleur producteur, avec la meilleure qualité, au meilleur prix). On va chercher à faire une allocation de la répartition des richesses. Ce n’est donc plus la science des richesses mais bel et bien la science des choix efficaces.
I. La dynamique des systèmes :
1.1.
Définition et caractéristiques d’un système :
Système : méthode de travail.*
Systèmes socio-économique= construit, souffre de défauts, d’anomalies, contradictions… Il faut trouver des solutions sans cesse.
Définition d’un système : un système est un ensemble d’agents économiques en interaction dynamique organisé en fonction d’un ou plusieurs objectifs. Postulat : objectif commun de tous les systèmes est de se reproduire dans le temps, de se pérenniser. (CF. Schéma).
Remarque : Un système est plus qu’un simple ensemble. C’est une sommation d’agents économiques. C’est un ensemble en interaction qui vit, respire et produit des biens, des produits matériels ou immatériels, des savoirs faires, de langage… L’UE est-il un système ou un ensemble ? Comment comprendre le comportement en entreprise ? Ex : PSA, pour comprendre ses difficultés, on va extraire du système. Les chercheurs vont faire une recherche au microscope pour comprendre le système en détails. C’est ainsi que l’on comprend le système automobile. Le microscope aujourd’hui n’est plus d’actualité. Aujourd’hui, pour comprendre les problèmes de PSA on doit étudier simultanément les produits des autres constructeurs automobiles pour comprendre les prises de décisions de PSA et leurs stratégies. Il faudrait partir de l’infiniment grand pour aller vers l’infiniment petit. Il faut d’abord comprendre le système dans sa totalité.
Les caractéristiques d’un système :
①• Un système est une totalité.
②• Interactions (fondamentales qu’elles relient les différents acteurs). Il y a 2 types d’interactions :
- positives
- négatives Ce sont deux qualifications qui ne disent pas qu’ils sont bons ou mauvais.
Une interaction positive est une interaction en acteurs qui se traduit par des effets cumulatifs ou boules de neiges (Ex : boule de neige qui grossit de plus en plus) ou le plus engendre le plus ou le moins engendre le moins. Ces effets cumulatifs vont prendre de plus en plus d’importance et donc de vitesse (va de plus en plus vite). Ce sont donc des actions potentiellement dangereuses. L’économiste est là pour identifier les interactions positives, les interrompre, les arrêter.
Ex 1: La spirale inflationniste : on parle d’inflation lorsqu’il y a une hausse libérale des prix. Si notre salaire reste inchangé, il va y avoir un déséquilibre et il va y avoir une augmentation du coût de la vie. On discute avec l’employeur, il va y avoir une augmentation de salaire. On est tenté de répercuter notre coût de production sur le prix unitaire du produit fabriqué (Ex : tables) et on renforce donc les prix au niveau national. On entre dans un processus inflationniste, il y a toujours plus de hausses. Cette spirale est dangereuse surtout si l’on n’est pas dans une économie fermée (Ex, producteur allemand a des prix plus compétitifs que moi et donc à terme, mon entreprise va fermer, il va y avoir des licenciements…) Ex 2 : un marché attractif des pays immergent : marché chinois. Il est convoité car le taux de croissance approchait 10% par an (an France, le taux était de 1.2). Aujourd’hui, le taux de croissance serait de 8%. L’attirance des pays riches pour la chine date de 1979. Les pouvoirs publics chinois ont ouvert leurs portes aux entreprises et notamment à l’industrie automobile (car emplois directes, emplois indirect et emplois induits, restaurateurs par exemple. Il a donc un impact sur la dynamique de la collectivité territoriale). Les entreprises étrangères peuvent venir en chine plus facilement. On entre dans une dynamique de séduction envers les entreprises étrangères. En 1981, Volkswagen, va créer une filiale de production en Chine. Suite à son implantation, Mitsubishi créé une filiale de production en 1983. En 1984, Mercedes créé aussi une filiale. En 1986, automobile Peugeot créé aussi une filiale de production puis automobile Citroën. Et en 1992 c’est au tour de Renaud.
PB, en Chine, nous sommes en situation d’incertitude. Il y a donc des risques. C’est une incertitude probabilisable. Ex : producteur de tables et le souci est d’anticiper le marcher à venir. Le risque c’est que je dois me renseigner et finalement, je sais que concernant l’évolution du marché de la chaise, il va y
avoir 10 cas possibles. Je ne sais donc pas quel sera le marché de la table en 2013. 1/10 de faire le bon choix. Et une incertitude radicale (incertitude non probabilisable). Depuis 1981, nous sommes en incertitude radicale. Keynes, (économiste britannique) à préciser ce qu’était l’incertitude radicale. Nous ne savons pas donc en 2013, la seule chose que je sache c’est que je ne sais pas quel cas va fonctionner. Ex : en 2008, les entreprises du secteur automobile sont en difficultés et le gouvernement les convoque pour trouver des solutions et d’obtenir des subventions (ne pas se délocaliser). Le PDG de PSA dit que son entreprise ne sait pas ce qui va se passer dans 3 semaines.
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