Cours droit civil 1ère année
Par Andrea • 12 Septembre 2018 • 35 488 Mots (142 Pages) • 618 Vues
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La procédure pénale qui détermine les règles relatives aux conditions dans lesquelles les auteurs d’infractions sont poursuivis et appréhendé (ex : droit à un avocat, les écoutes téléphoniques, les contrôles d’identité, la géo localisation).
Le droit mixte c’est le droit de l’union européenne ou le droit européen ce droit est créé par l’union pour l’union. Elle se décompose en deux corps de règles :
- Le droit primaire, le traité de Rome en 1957, Maastricht en 1992 et le traité de Lisbonne en 2007. Tout ces traités concerne l’organisation institutionnel de l’union européenne.
- Le droit dérivé ce sont des règles qui sont créé par l’union européenne et qui s’appliqueront aux ressortissants européens (ex : directive sur le commerce électronique).
2 – La notion de règle de droit
A – Les caractères
La règle de droit est avant tout une règle mais dont l’originalité réside dans son objectif. Parce que c’est une règle elle présente deux caractères : 1ère caractéristique elle est obligatoire c’est un commandement qu’il ne faut pas transgresser. 2ème caractère la règle est impersonnelle donc elle s’applique à toutes les personnes ou à une catégorie de personne. Comme c’est une règle juridique sont objectif est particulier. Dans le cas d’une règle morale, elle a pour objectif l’épanouissement de la personne. Dans le cas d’une règle religieuse son objectif est le salut de l’être humain devant un être supérieur. La règle juridique recherche la sécurité, l’ordre dans la société mais aussi la justice et l’équilibre entre les membres de celle-ci. En raison de cette finalité la règle de droit est sanctionnée par l’état qui a des obligations en la matière il doit permettre à chacun d’agir en justice. L’état doit également veiller à l’exécution des décisions de justice et c’est pourquoi la partie qui remporte la procédure peut solliciter le concours de la force publique (= les huissiers voir les forces de l’ordre).
B – la structure de la règle de droit
On trouve deux éléments : le 1er est la présupposition ce sont les conditions, les circonstances dans lesquelles la règle va s’appliquer. Le 2nd élément est la prescription (= les effets de la règle) c'est-à-dire un ordre, une interdiction ou une autorisation. Article 1108 du Code Civil qui pose les conditions de validité d’un contrat.
B – Les droits subjectifs
Il s’agit de toutes prérogatives dont peut se prévaloir un individu devant les tribunaux (un droit à réparation, le respect de la vie privée, droit à la propriété). Les droits subjectifs sont au pluriel car chaque personne dispose de plusieurs droits subjectifs. Il existe un lien entre droit objectif et droits subjectifs, le droit subjectif n’existe que si le droit objectif les reconnait. Un exemple avec le contrat pour sa validité l’article 1133 est nécessaire mais aussi l’article 1134 du Code Civil. Par conséquent on peut en demander l’exécution forcé. Par exemple on achète un pc sur internet mais il n’est jamais livré on demande alors l’exécution forcé car comme il y a contrat le droit objectif est obligatoire. Lorsque le contrat se fait dans l’illégalité on ne peut pas exiger l’exécution forcée.
II – L’évolution du droit
Il y a deux grandes périodes avant le code civil : l’Ancien droit et le droit intermédiaire
A – L’Ancien droit
On vise toute la période antérieure à la révolution de 1789 et on constate une diversité du droit sur plusieurs territoires. Au sud on parle de pays de droit écrit qui s’inspire du droit romain, au nord ce sont les pays de droit coutumiers qui sont inspirés du droit germanique. Ce droit coutumier était lui-même variable selon les tribus barbares et les peuplades. La règle était qu’on appliquait les règles d’une tribu aux membres de la tribu. Avec l’écoulement du temps et grâce à deux évènements on constate un mouvement d’unification du droit. Le 1er évènement est la création d’une législation. Le 2nd évènement c’est le droit religieux que l’on appelait droit canonique et que l’on opposé au droit étatique c'est-à-dire le droit séculier. Cette unification du droit était poursuivit avec l’aide de la doctrine car certains auteurs ont commencés à avancer l’idée d’une codification (Domat et Potier).
2 - Le droit intermédiaire
Le droit intermédiaire est égale au droit révolutionnaire ce droit marque une véritable rupture avec l’ancien droit pour deux raisons : 1ère raison il proclame de grands principes qui sont contraire à ceux de l’ancien droit (= absence de liberté, inégalité et forte présence de l’église) avec le droit révolutionnaire on a un régime qui met en avant la liberté c’est avec ce régime qu’on a plus d’égalité avec l’abolition des privilèges et un principe de laïcité et il a autorisé le divorce. Les révolutionnaires n’ont pas rédigés de code mais cette volonté est devenu officielle parce qu’elle est énoncé dans deux décret de 1790 et 1791 on parle notamment d’un code commun a toute la France et qui serait composé de textes simples et clair.
B – Le code civil
C’est Bonaparte qui a mené le projet notamment grâce à un arrêté du 24 thermidor an 8 vers 1800 et par cet arrêté il nomme une commission de quatre membres issus de toute la France pour rédigés le code civil Tronchet qui était président du tribunal de cassation, Maleville qui était juge du tribunal de cassation, Bigot de Preameneu qui était commissaire du gouvernement auprès du tribunal de cassation et enfin Portalis commissaire du gouvernement auprès du tribunal des prises. En 4 mois ils ont rédigés le code civil et Portalis à rédigé un discours préliminaire qui est signé par tout les membres. Le projet à été soumis au tribunal de cassation ce qui fait que la procédure à durée au total 4 ans et il a été promulgué en 1804. Ce code civil met fin a toute les lois romaines, à toute les coutumes et a toute les ordonnances royales qui lui sont contraires. On a enfin une unité du droit français mais il faut nuancer car le Code civil ne régit pas tout et quand il y a lacune on utilise les règles anciennes, même dans le code civil on retrouve une aspiration du droit antérieur. Le code civil a
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