Banques participatives
Par Stella0400 • 3 Octobre 2018 • 3 967 Mots (16 Pages) • 620 Vues
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I-Les principes fondamentaux de la Finance Participative
A l’interdiction de l’intérêt (RIBA)
Le RIBA est tout intérêt stipulé contractuellement , calculé préalablement sur la base du capital initial et du temps , convenu sans aucune relation avec les résultats éventuels de l’opération financé e. En effet , il est interdit d’exiger un rendement du simple fait de prêter car , en vertu de la doctrine économique musulmane , l’argent , en lui-même , est improductif. Il ne peut générer des revenus du fait de l’écoulement du temps . Le RIBA désigne tout profit illicite dû à un accroissement de bien ou à un avantage ans équivalent de service rendu.
Nous distinguons deux types de RIBA :
Le RIBA AL NASSI’A (à terme)
Correspondant à une somme payé pour l’usage de capitaux empruntés ou en contrepartie d’un rééchelonnement dans le paiement d’une dette . Selon le coran , « ceux qui pratiquement (mangent) l’intérêt ne se lèvent qu’à la manière de celui qui , frappé de folie, est rasé à tord et à travers par le Diable . Et ce par ce qu’ils ont dit que le commerce n’était rien d’autre qu’une forme d’intérêt . Or Dieu a permis le commerce et a interdit l’intérêt. O vous qui avez cru ! Craignez Dieu et abandonnez le restant de l’intérêt si vous êtes croyants . Si vous ne le faites pas , acceptez alors une guerre de la part et de son Messager ». [Sourate 2 ALBAQARA ( la génisse) , versets : 275,178]
Le RIBA AL FADL :
Il correspond à une vente ou échange d’un bien conte un autre de meme nature avec un surplus. Selon le Prophète : « Du blé pour du blé à part égale et de main à main, le surplus étant de l’usure. De l’orge pour de l’orge à part égale et de main à main, le surplus étant de l’usure. de dattes pour des dattes à part égale et de main à main, le surplus étant de l’usure. Du sel pour du sel à part égale de main à main, le surplus étant de l’usure. De l’argent contre l’argent à part égale et de main main, surplus étant de l’usure. De l’or pour de l’or à part égale et de main à main, le surplus étant de l’usure ». IRapporté par EL BOUKHARI)
« « vendez de l’or contre de l’argent (les quantités comme vous voulez, à condition que ce soit main à main, Vendez du blé contre les dattes sèches (les quantités échangées étant) comme vous voulez, à condition que ce soit main à main. Vendez de l’orge contre des dattes sèches (les quantités échangées étant) comme vous voulez, condition que ce soit main à main m. Rapporté par AT-TIRMIDI, n’ 1240l
Ainsi, les deux formes de RIBA sont prohibées dans l’islam s’agit-il d’un RIBA dû à une augmentation du prix en contrepartie d’un ajournement du paiement (RIBA AL NASIAH) ou celui du au surplus ajouté lors d’opérations commerciales d’achats-ventes.
Dans le même ordre d’idées, le RIBA est prohibé pour qu’il soit opérations bancaires conventionnelles, pour tout type de crédit soit son affecté à la consommation ou à l’investissement, quel que niveau et quelle que soit la nécessité. De même, aucune exception n’est faite que le revenu fasse l’objet d’une clause dans un contrat de prêt ou provienne du fait d’un prolongement du délai de remboursement, qu’il pratiques et éthique soit un pourcentage fixe ou variable du montant principal, une somme versée à l’avance ou reçue sous forme cadeau, de prix ou de service.
En ce sens, la pensée occidentale distingue la notion d’intérêt du usure étant donné que la dernière est un prêt intérêt très celle de excessif. Tandis que dans la doctrine économique musulmane aucun intérêt et l’usure différence n’existe entre celles-ci en ce sens que recouvrent la même pratique et par conséquent sont les deux prohibés caractéristique fondamentale du système financier s’agit d’une caracteristique fondamentale du système financier Islamique .
Ceci dit, le système financier fondé sur le RIBA décourage l’esprit d’entreprise vu que dès octroi du prêt emprunteur entrepreneur doit payer, avant même de tout retour sur investissement, des intérêts et commence à rembourser le capital. Il favorise l’inflation dans la mesure où les intérêts entrainent une augmentation du prix de vente e entraine une dichotomie entre l’économie réelle et celle monétaire.
Dès lors, la finance islamique cherche, à travers la prohibition du RIBA, à limiter le rôle de la monnaie à sa fonction d’échange vu que l’argent est improductif et fait dépendre son accroissement de l’effort entrepreneurial. De là, elle relie l’économie réelle à l’économie dite monétaire en réduisant exclusion financière et en encourageant L’alternative au prêt à intérêt qu’offre la finance l’entrepreneuriat islamique pour faciliter l’achat d’un bien et qu’utilise es banques islamiques est le contrat Mourabaha .
B- les autres interdiction de la finance islamique
• L’interdiction du GHARAR:
Le mot Gharar peut désigner un aléa, une incertitude, un hasard. un risque excessif, une tromperie ou une ambigüité. Il se définit comme toute transaction dans laquelle il existe une tromperie, une incertitude ou un aléa afférant l’objet du contrat ou l’un de ses éléments. En effet, une vente est dite « Gharar » lorsque nous ne savons pas si l’objet existe ou pas ou si nous ne connaissons pas la quantité pour même s’il sera possible de la livrer ou non. De m me toute transaction contenant un flou ou un aléa .
Le Gharar correspond à tout achat (ou vente) d’un matériel sera fixé ultérieurement ou d’un immeuble dont les caractéristiques seront définies plus tard. De même pour tout engagement incertain ou relatif à une des parties d’un contrat donné. En plus, lorsqu’il y a un paiement conditionnel de l’une des parties d’un contrat ou s’i y a une imprécision du coût au moment de la signature du contrat.
• L’interdiction du MAYSIR :
L’interdiction du Maysir (jeux du hasard) est explicitement citée dans le Coran : «Si les croyants interrogent sur les boissons fermentées et le jeux de hasard. Réponds leurs : dans les deux, sont pour les hommes un grand péché et des utilités, mais le péché qui est en eux plus grand que leurs utilités" (Sourate 2, verset 216] O vous qui croyez l Les boissons fermentées, le jeu du hasard, les pierres dressées et les flèches divinatoires sont seulement une souillure procédant de l’œuvre du Démon.
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