La SEMCO : avec ou sans Ricardo
Par Christopher • 23 Février 2018 • 911 Mots (4 Pages) • 798 Vues
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sécurité par le contact humain et la participation à un objectif commun, nécessaire pour tous.
Si l’on regarde l’entreprise SEMCO via le modèle de participation, on peut y reconnaître aussi plusieurs aspects. Ce modèle participatif est plus à l’image de la démocratie et est axé sur la motivation et la dynamique de groupe au sein de l’organisation. Il propose entre autres un système de gestion participatif par groupe; les systèmes de gestion selon Likert. Ce dernier en élabore quatre : le système autoritaire, paternaliste, consultatif ainsi que le système participatif. Chez SEMCO, c’est le système participatif que l’on retrouve. Le groupe est utilisé pour gérer des conflits, établir des objectifs et prendre des décisions. Il s’assure que la communication dans l’organisation soit faite de manière bidirectionnelle, que la cohésion soit le résultat de participation de plusieurs groupes et s’assure de la décentralisation des contrôles.
Tel que le propose le modèle participatif, SEMCO offre une conception de l’humain renouvelé selon la théorie Y, moderne et optimiste. Le leadership est démocratique et plus souple pour être en mesure de réaliser le succès de l’entreprise. « […] l’entreprise est gérée avec un « style managérial ouvert » (Stockport, 2010, p.331) » , qui propose entre autre la valeur de la démocratie. Par démocratie, on entend la prise de décision par les employés pour l’achat d’une usine ou encore pour d’un nouveau produit. Semler affirme qu’elle fait partie des valeurs humaines et donc est fondamentale au travail.
Comme on peut le constater chez SEMCO, les effets positifs de la participation facilitent l’acceptation et l’adhésion aux décisions. Aussi, son système de gestion pyramidale hiérarchique classique qui comprenait douze niveaux a été aboli. Il y a eu réaménagement de la structure de l’organisation et celle-ci présente maintenant seulement quatre types d’employés travaillant dans des « divisions autonomes » (Semler, 1993). Ces divisions sont représentées par des cercles de concentration. Donc, il y a formation de quatre grands groupes ayant certains pouvoirs mais tous reliés entre eux. Chacun des dirigeants des groupes ont la responsabilité d’être un subordonné, un chef et un collègue en même temps.
Il est donc possible de conclure que l’entreprise SEMCO correspond à certains postulats du mouvement des relations humaines ainsi que du modèle participatif. « De plus, de nombreux ouvrages de gestion s’inspirent de la SEMCO pour montrer des exemples d’une gestion humaine et innovatrice. »
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