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SEMCO avec ou sans Ricardo ADM 1002 Trn1

Par   •  8 Mai 2018  •  2 227 Mots (9 Pages)  •  1 162 Vues

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Nous demandons tous de la démocratie dans tous les autres aspects de nos

vies et de notre culture. Les gens sont considérés comme adultes dans leurs

vies privées, à la banque, à l’école de leurs enfants, avec la famille et entre

amis — alors pourquoi sont-ils tout d’un coup traités comme des adolescents au

au travail? (Semler, 2004, p. 9)

Hawthorne, qui est l’un des penseurs du mouvement des relations humaines, fit quelques tests dans les années 30. L’un de ces tests était de mesurer le niveau de productivité en modifiant l’éclairage et cela s’avérât très favorable. Semler, à sa façon, pencha pour ce genre d’approche en ayant des bureaux vifs et clairs, des jardins et des hamacs dans l’espace de travail. Même les murs des locaux de l’entreprise étaient décorés d’art brésilien.

En d’autres mots, la compagnie SEMCO, comme les grands penseurs des années 30, ont fait des expériences sur les relations humaines à leur manière. Ils ont fait progresser la façon de regarder ses employés non comme une machine, mais plutôt comme un humain ayant des besoins et des valeurs et en qui on peut avoir confiance. Ils ont voulu humaniser la condition ouvrière pour donner l’inspiration aux travailleurs d’atteindre des objectifs communs.

Le modèle participatif est un concept de gestion qui encourage les dirigeants à consulter ses employés afin de discuter des problèmes ou de simplement apporter des améliorations afin de contribuer aux projets de l’entreprise pour la faire progresser. SEMCO était très doué dans ce domaine.

Quand Semler a hérité de l’entreprise, tous les employés ont commencé à participer aux prises de décision. En effet, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui se sont décidés par les employés (Semler, 1993, Stockport, 2010).

Ce modèle nous démontre aussi que si une personne veut faire partie d’un groupe, elle a l’obligation de se conformer aux exigences et aux normes de ce groupe. De ce fait, lorsque la compagnie était sur le bord du gouffre, les dirigeants ont demandé de l’aide pour certains services comme le nettoyage. Les employés ont voté en faveur de cette idée, de façon démocratique, et ceux qui ont voulu s’opposer ont dû se soumettre aux revendications.

Le processus d’embauche de SEMCO en dit long sur le fait que chaque membre de l’entreprise à son mot à dire. La direction peut publier un message au sein de l’entreprise disant qu’il y a un poste à combler au niveau du personnel. Les employés peuvent en discuter dans une salle de réunion et participer à l’entrevue pour l’embauche. L’employé prend des décisions, il se sent utile et cela accroît la productivité. Pour prendre de bonnes décisions, les employés doivent connaitre les chiffres de l’entreprise. Donc, tous les mois, les employés peuvent avoir accès à des tableaux avec l’argent rentré, l’argent sorti, les ventes effectuées et les prévisions (Jose Fabriti Lopez, employé,SEMCO).

La modèle participatif apporte également un droit de parole pour rendre une entreprise plus sociale et humaine. Cela favorise le respect de chacun et l’estime de soi, ce qui réduit ou même empêche un employé de peut-être pouvoir tomber dans l’aliénation. Tout comme ce modèle, Semler croyait beaucoup en l’auto actualisation. Un bon exemple qu’on retrouve à la SEMCO est que les secrétaires ont disparu parce que c’était trop dégradant. Pour pousser davantage le moyen de faire participer les employés, une initiative nommée «Out of your mind» a été créée pour présenter de nouvelles idées et faire bouger les solutions habituelles. Ricardo Semler introduisit ce questionnement avec « La manière du pourquoi » (2004, p.16).

Question 3

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.

Tout comme dans le capitalisme industriel du 20e siècle, l’organisation du travail et la production dans l’industrie SEMCO a connu des changements important quand Ricardo Semler a remplacé son père au sein de l’entreprise. Cela a prit environ 10 ans à Semler et ses collaborateurs pour changer radicalement SEMCO. Lorsqu’on parle de capitalisme industriel, on s’imagine tout de suite les chaînes de production (travail à la chaine), avec les bureaux classiques organisés en cubes et en rangées bien alignées. À la SEMCO, les ouvriers sont répartis différemment. Chaque équipe gère la construction complète d’un produit, ce qui fait que l’usine est un ensemble d’îlots.

Une énorme différence entre le capitalisme industriel et ce que Semler semble vouloir est de se concentrer beaucoup sur le bien-être des gens et non seulement sur l’optimisation de la production. Par exemple, un employé peut prendre une journée pour aller jouer au tennis ou faire des siestes pour mieux pouvoir travailler et être productif par la suite.

Nous pouvons néanmoins remarquer quelques ressemblances. Par exemple, durant les trois premières décennies du 20e siècle, Ford, tout comme SEMCO, a fait des profits faramineux et payait très bien ses employés. Les deux types de capitalisme payaient les employés à leur juste valeur.

Dans l’entrevue à Radio-Canada, produite en 1994 pour l’émission Enjeux, Ricardo Semler considère lui-même son entreprise comme une expérience sociologique mais il ne veut pas qu’on voit SEMCO comme une grande famille mais comme une entreprise capitalisme (on doit mettre la référence).

Plusieurs semblent douter du système que Ricardo tente de développer, car il n’est pas associé au capitalisme industriel ou financier qui sont tout deux « forcer [de] danser une valse au son des cloches de Wall Street » (Semler, 2004, p.12). Il vogue davantage sur des valeurs socialistes, mais est tout de même considérée comme «entreprise capitalisme» qui «réussit [en] suivant les critères du marché» (Semler, 2004, p.12).

Même aujourd’hui au 21e siècle, on parle encore de Taylor ou de Smith qui, à leur façon, ont fait beaucoup progresser le monde de l’industrie. Peut-être que dans quelques années, le travail de Ricardo

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