Introduction à l'économie
Par Junecooper • 16 Septembre 2018 • 5 252 Mots (22 Pages) • 416 Vues
...
La macro de Keynes est beaucoup plus connue car l’ambition de Keynes était de montrer que la macroéconomie était fausse.
3ème Paragraphe : L’ambition de Keynes.
C’est la volonté de trouvé une réponse aux crises économiques de son époque. C’est l’un des économistes qui viendra négocier le traité de Versailles, il est aussi l’auteur sur les monnaies avec une analyse des monnaies indienne sous la colonisation britannique. Ce qu’il a frappé Keynes c’est la crise de 1925 car il observe qu’elle dure longtemps et qu’elle est très violente. En termes de niveau de vie : Chômage Massif, Misères, famines dans la population. Il observe que cette grande crise économique est très largement un héritage de la misère du XIXe siècle.
Son analyse, conclut que la raison de longueur de cette crise réside dans la volonté des autorités budgétaires et monétaires américaines de ne pas intervenir. Selon lui, si la banque centrale était intervenue (politique monétaire) ou le gouvernement (politique budgétaire) la crise aurait été beaucoup plus courte. Voilà ce qu’il va créer l’ambition de Keynes, ses maitres à l’Université de Cambridge Alfred Marshall, Edgeworth l’ensemble des néoclassiques qu’ils règnent sur la planète.
Son principal habilité consistera à déconnecter les résultats de sa macroéconomie de la microéconomie. A l’indifférence des néoclassiques, Keynes ne gêne pas pour formuler des hypothèses macroéconomiques qui n’ont pas de fondement microéconomique. Il créer une théorie hors sol (théorie qui ne repose sur rien), une théorie qui ne s’applique pas sur des comportements individuels microéconomique.
La Macroéconomie on le présente sous la forme des grandes fonctions macroéconomiques, Mais la notion même de fonction est-elle vraiment pertinente ?
En quoi est- ce une fonction ?
La Macroéconomie est hors sol, ces grandes idées sont reflétées par des fonctions mathématiques, mais elles ne décrivent jamais des comportements car par définition il n’y a que l’agent individuel qui y a un comportement. Sa ligne directrice c’est de créer une grande ligne mécanique qui montre que les politiques économiques peuvent être efficaces que les marchés n’aboutissement pas automatiquement à l’équilibre en permanence, et que pour certains marchés (Le marché du travail) peuvent s’installer des déséquilibres durables.
C’est la notion d’équilibre de sous-emploi. Pourquoi chez les néoclassiques il n’y a pas d’équilibre de sous-emploi ?
Car les marchés sont équilibrés en permanence et pour avoir un sous-emploi permanent d’équilibre sur le marché du travail, il faut qu’il y’est plus d’offres de travail que de demande de travail. Keynes veut faire de sa macroéconomie un cas général et de la macroéconomie néoclassique un cas particulier.
Tout le drame de Keynes c’est que c’est l’inverse qu’il va se passer. Car Keynes n’a pas appuyé ses hypothèses sur les comportements de la microéconomie.
Les individus lorsqu’ils reçoivent un nouveau revenu.
Le pacte de stabilité et de croissance : (PSC)
Qu’est ce qu’il reste en 2017 des politiques Keynésiennes ?
il reste cette notion de pacte de stabilité (traité européen) de lutter contre les épisodes de crises économiques conjoncturelles. Le législateur a souhaité que dans le traité européen cette possibilité d’agir aux Etats de manière ponctuelle et discrétionnaire et de le faire en faveur de l’économie de son pays. S’il existe une crise qui ralentit la croissance économique, qui diminue le niveau de croissance du PIB, qui augmente le niveau du chômage, qui dégrade le solde du commerce extérieur (intérieur/ exportation). Les Etats peuvent donc intervenir avec leurs moyens, on autorise maintenant le déficit budgétaire. On autorise aux Etats a engager un volume de dépense supérieur à leurs volumes de recettes néanmoins elle est fixée dans une limite de 3% du PIB.
Que va-t-il se passer au banquier si on lui demande qu’on soit à découvert tous les mois et les 360 jours qui suivent ?
Le banquier ne sera pas d’accord. Si on utilise tous les ans depuis 40 ans, le texte européen dit que dans les épisodes de croissances, (où le PIB se porte bien augmente avec régularité), il importe de constituer des excédents budgétaires. C’est-à-dire qu’il faut absolument obtenir, un excédent budgétaire qui permettent de rembourser partie de la dette publique.
Taxe and spend : Sous Jospin on s’est aperçu qu’on a eu une surprise fiscale, un excédent fiscal.
Pour les économistes une nation, c’est un lieu où on produit un bien privé et un bien public.
Dans la macroéconomie moderne, ce que nous produisons est-il limité dans le temps ?
Section : La croissance néoclassique :
Le XXème siècle a été le lieu de la découverte des vrais déterminants de la croissance économique. Avant ces fameuses années 80 on avait isolé de faux déterminants de la croissance économique, ou alors on avait été assez imprécis ce qui rendait les résultats assez faux. Tout a commencé vers 1938, lorsque des auteurs Keynésiens ce sont intéressés à une idée :
La croissance économique, (la croissance du PIB) est – elle compatible avec le plein emploi ?
Keynes avait bouleversé la macroéconomie néoclassique en insistant sur le fait que suivant les hypothèses qu’il avait choisies, le fonctionnement normal d’une économie n’aboutirait pas forcément à l’équilibre. Or, cette économie en déséquilibre connaitrait du sous-emploi. On a parlé d’économies en déséquilibre à un moment donné et que Keynes se situait lui dans le court terme. Or le terme qui correspond à la croissance économique, c’est le long terme. Il y a un changement de temps de l’analyse, lorsqu’on s’intéresse à la croissance économique. Ce sont d’autres auteurs Keynésiens qui vont se demandés : Est-ce que ce que nous a dit Keynes est aussi valable dans le long terme ? (Harrod et Domar).
S’il y a de la croissance économique cela devrait distribuer de nouveaux revenus, permettre plus de consommations. La croissance
...