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Fiche de français, « Heureux qui comme Ulysse », Du Bellay.

Par   •  24 Mai 2018  •  14 918 Mots (60 Pages)  •  665 Vues

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En effet, il y a dans le dernier vers une allusion à la réincarnation (transformation du corps en rose) qui n'est pas une croyance chrétienne, et aussi une valorisation du corps qui est propre au paganisme gréco-latin. Sont évoqué également les rites païen de l’incinération (« cendre tu repose ») et de l'offrande au défunt (« ce vase pleins de lait, ce panier pleins de fleurs »). Le poète a recours a la mythologie grec pour figurer la mort sous les traits de la Parque qui avec ses ciseaux coupe le file de la vie.

La vie d'une rose est courte comme l'a été celle de Marie, fauché par la mort dans sa plus belle jeunesse. Seuls l'amour et la poésie peuvent triompher de la mort et rendre à la femme sa beauté immortel. C'est le sens du dernier vers qui clos le poème sur une note optimiste.

La méditation sur la mort fait coexister 2 registre qui s'oppose : Le registre lyrique et le registre réaliste. Le registre lyrique sert a exprimer la douleur du poète, manifeste dans le dernier tercet en particulier dans le choix des mot (larmes et pleurs) dans l'utilisation affective de l'impératif « reçois » et de nombreux parallélisme (« mes larmes et mes fleurs, ce panie pleins de fleurs, vive et mort ») ; Le registre lyrique sert également à célébrer la jeunesse et la beauté de la rose dans les 6 1er vers, et celles de Marie dans le vers 9-10. La rose et décrite dans sa splendeur en pleine floraison de printemps (« au mois de mai ») elle symbolise la vie , la jeunesse, et la beauté. Le poète utilise 2 hyperboles pour signifié sa beauté incomparables: (v3) et (v6). La plénitude et la perfection sont rendues par les caractérisant mélioratifs (belles,vives), les parallélismes (« belles jeunesse, 1er fleurs ») et par l'allégorie du (v4) (« l'aube de ses pleurs....arrose »). La jeunesse et la beauté de Marie sont célébrer de la même manières aux v9-10 ou est repris le thème de l'hommage de l'univers tout entier à sa beauté (« la terre et le ciel honorent ta beauté ») (v10) qui fait écho à (« rendre le ciel jaloux de sa vive couleur ») (v3).

Cependant, le registre lyrique du poème est en quelques sorte neutraliser par le registre lyrique du poème est en quelques sorte neutraliser par le registre réaliste qui traite de la mort de manière crue et brutale par l'emploie du verbe « mourir » (v8) « tué » (v11). Le vers 11 est d'une brutalité étonnante qui contraste avec les v9-10 car la mort de Marie est en faite un assassinat et le verbe « tué » connote l'horreur, la cruauté et l'injustice ce cette mort prématuré. « Cendres tu repose » (noter l'inversion des mots) exprime la réaliter incontournable ainsi que le caractère implacable de la mort qu'il faut cependant regarder en face sans hypocrésie n'y déguisement ; Ainsi, le registre réaliste sert-il à faire accepter la mort comme faisant partie avec la vie, d'un cycle naturel ; C'est pourquoi le poème semble se terminer sur une note positif avec le mot « rose » qui fait écho au mot « rose » au vers 1.

Ronsard a utiliser toute les ressources structurels du sonnet pour donner de la profondeur à sa méditation sur la mort. L'originalité de son poème tient a la coexistence des registres lyrique et réaliste qui en font un hommage douloureux à la femme aimé en même temps qu'un constat lucide du caractère mortel de l'homme. Par son mélange de lyrisme personnels et d'inspiration antique, « Comme on voit sur la Branche » est caractéristique de l'écriture poétique des poètes de la Pléiade .

Pléiade : Nom qui vient de la constellation des étoiles . La pléiade est un groupe de 7 poètes qui au 16éme siècle ont fait la promotion d'une poésie lyrique en français (en non plus en latin). Cette poésie lyrique s'inspire aussi de la mythologie gréco-latine. Le chef de file de la Pléiade s'appelle Pierre de Ronsard et l'un des plus connu et Joachim Dubellay qui a écrit un très célèbre poème « Heureux qui comme Ulysse ».

Alfonse de Lamartine « Le Lac »

Alfonse de Lamartine est un poète du début du 19e siècle qui appartient au mouvement littéraire le Romantisme. «Le lac » fait partie du recueil Méditations poétiques publié en 1820. Il est dédié à Julie Charles dont le poète était tombé amoureux et qui est morte de tuberculose un an après leur rencontre. Le titre du poème fait référence au lac de Bouget ou Lamartine avait l'habitude de séjourner avec Julie Charles.

Les principaux thèmes du poète sont : le temps,le souvenir, la nature et l'amour. Pour le poète, le temps efface le souvenir de l'amour que seul la nature peut préserver car elle est éternel.

Nous montrerons que le poème est une méditation sur la fuite du temps ainsi qu'une invocation à la nature. Tels sont les 2 axes de lecture autour duquel le commentaire sera organiser.

Le poème est constitué de 16 strophes de 4 vers chacune (quatrain) c'est une poème en vers régulier car chaque strophe comprend 3 alexandrins suivie d'un hexamètre. Se schéma est valable pour tout le poème sauf pour le discours directe (v21-36) qui fait alterner alexandrin et examètre. Le poème comporte 4 mouvements.

Le 1er mvmt (v1-v20) dans lesquels le poète invoque le lac et lui demande de s'en souvenir ; le 2éme mvmt (v21-36) qui est consacrer au thème du temps développer par la femme défunte ; 3éme mvmt (v37-48) dans lequel le poète reprend à son compte la méditation sur le temps ; le 4éme mouvements (v49 à la fin) qui reprend l'invocation au lac et à la nature du début ; Pour résumer, la méditation sur la fuite du temps se développe dans le 2éme et 3éme mvmt alors que l'invocation à la nature est surtout présente dans les 1er et dernier mouvements qui encadre le poème.Bien que développer et dans le 2éme et 3éme mvmt le théme du temps qui passe est introduit dés la 1er strophe ce qui indique qu'il s'agit du thème principal du poème. Autant qu'un poème d'amour, « Le lac » est une méditation sur la fuite du temps. Comment arrêtez le court du temps?c'est la question que ce pose le poète dans la 1er strophe. Lamartine reprend la métaphore antique de la vie qui coule comme un fleuve qu'il renouvèle par l'image de « l'océan des âges »(v3) et de l'homme qui est comparer à un navire errant sur l'océan, métaphore romantique qui parcour la poésie du 19e siècle jusqu'à Rimbaud (le bâteau ivre). C'est dans le 2éme mvmt du poème que la méditation

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