FONDS MONETAIRE INTERNATIONNAL
Par Andrea • 18 Septembre 2017 • 3 472 Mots (14 Pages) • 592 Vues
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- Le Conseil des gouverneurs
Le Conseil des gouverneurs est l'organe de décision suprême du FMI. Il est composé d'un gouverneur et d'un gouverneur suppléant pour chaque pays membre. Le gouverneur est nommé par les pays membres : il s'agit le plus souvent du ministre des Finances ou du dirigeant de la Banque centrale.
- Le Conseil d'administration
Le Conseil des gouverneurs a délégué la plupart de ses pouvoirs au Conseil d'administration du FMI, composé de 24 membres depuis 1992. Cinq administrateurs sont nommés par les pays qui détiennent les cinq quotes-parts les plus élevées (États-Unis, Japon, Allemagne, France et Royaume-Uni) et dix-neuf sont désignés par le reste des pays membres.
Premier actionnaire de l'institution, les États-Unis y exerce une influence particulière. Leur approbation est indispensable pour tout accord. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance du FMI, en 2012, les vingt-quatre administrateurs seront tous élus par les pays membres et plus aucun ne sera nommé.
Le Conseil d'administration examine tous les aspects du travail du FMI, des bilans de santé économique établis chaque année par les services de l'institution pour tous les pays membres aux questions de politique économique qui concernent l'ensemble de l'économie mondiale. Normalement, le Conseil prend ses décisions par consensus, mais il procède parfois à des votes formels.
- Le directeur général du FMI: un Européen
À la fois président du Conseil d'administration et chef du personnel de l'institution, il est assisté de trois directeurs généraux adjoints. Le Directeur général est nommé par le Conseil d'administration pour un mandat renouvelable de cinq ans.
Les vingt-quatre administrateurs peuvent proposer la candidature de ressortissants de n'importe quel pays membre de l'institution. Mais dans les faits, depuis la création de l'institution, les dix directeurs qui se sont succédé étaient tous européens. Depuis les accords de BrettonWoods de 1944, un accord tacite partage en effet les deux institutions du nouvel ordre économique entre Américains et Européens: les premiers dirigent la Banque mondiale, les seconds le FMI.
Paragraphe 2 : financement
Chaque État membre verse au FMI une contribution, appelée quote-part. Recalculée au moins tous les cinq ans, elle dépend du poids économique du pays. Le FMI représente, de plus, le troisième plus grand détenteur officiel d'or au monde. Fin janvier 2010, ses avoirs s'élevaient à 96,6 millions d'onces (3005,3 tonnes). Le FMI peut vendre de l'or ou en accepter en paiement des quote-parts des États membres[4].
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Le FMI détermine la quote-part d’un pays membre on lui attribuant une quote-part initiale semblable à celle des pays membres existant dont la taille et les caractéristiques économiques sont jugées à peu près comparables. Le FMI utilise une formule de calcule des quotes-parts pour aider à déterminer la position relatives d’un pays membre.
Cette formule de calcule des quotes-parts est une moyenne pondérée en fonction du PIB (à 50%) du degré d’ouverture de l’économie ( à 30%), des variations économiques ( à 15%) et des réserves officielles de change ( à 5%) .
Le FMI accorde 4 types d’emprunts il s’agit :
- Des accords de confirmation : qui ont pour objectif d’aider les pays à surmonter des difficultés temporaires de balance de paiement ; c’est le type d’accord du FMI le plus utilisé. Leur durée varie entre 12 à 18 mois .
- La facilite de réserve supplémentaire : cette facilité a été instituée en 1997 dont le but de répondre à d’importants besoins de financement à très court terme.
- Facilité pour la réduction de pauvreté et pour la croissance (FRPC) : créée en septembre 1999, la FRPC est une facilité de crédit du FMI qui a remplacé la facilité d’ajustement structurelle ( FAS) et structurelle renforcée (FASR) créées en 1986 et 1988 pour fournir des prêts à taux très bas afin de soutenir des réformes structurelles. En contrepartie, les autorités nationales doivent proposer un document de stratégie de réduction de la pauvreté.
- La Facilité de financement compensatoire et de financement pour imprévus (FFCI) : elle a pour mission d’assister les pays confronté à une chute soudaine de leurs recettes d’exportation ou à une augmentation du coût de leurs importations de céréales en raison de la fluctuation des prix mondiaux des produits de base.
Le rôle du fond monétaire international a largement évolué avec le temps, il est passé d’une institution capitaliste à une institution d’assistance. C’est ce qui fera l’objet de notre 2ème chapitre.
Chapitre 2 : Le FMI D’UNE INSTITUTION DU SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL CAPITALISTE A UNE INSTITUTION D’ASSISTANCE
La FMI est une institution essentielle au sein du système des nations unies, du fait à la fois de sa fonction (permettre l’établissement d’un système monétaire international) et de ses compétences (qui sont très importantes). Cette institution des nations unies reste largement contrôlées par les pays industrialisés occidentaux, mais a pu s’adapter au faits ; c'est-à-dire aux problèmes du tiers monde. Ce qui lui confère un caractère contradictoire. Ainsi, il est primordial de dégager à travers cet exposé son caractère d’institution capitaliste (section1),et de sa particularité à être une institution d’assistance (section 2) et enfin sa relation avec l’OMC (section 3).
Section 1 : Institution du système monétaire international capitaliste
Le principe d’une organisation internationale capitaliste s’exprime de deux manières. D’abord, le FMI traduit une conception libérale du système monétaire international. L’idée de la FMI a comme origine les états unis, vu que sa création procède du plan de l’américain White. Ainsi, si la FMI n’est considéré qu’un rassemblement de devises des Etats membres, alors c’est la conception minimaliste qui a été adoptée, celle qui ne limite pas la souveraineté des Etats.
C’est une vision de type libéral. D’ailleurs, le plan Keynes qui favorisait l’établissement d’une « union de clearing
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