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Les stratégies monétaires

Par   •  19 Janvier 2018  •  9 074 Mots (37 Pages)  •  444 Vues

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L’expansion monétaire peut avoir des effets bénéfiques sur la production et le chômage, inversement une politique restrictive n’est pas sans conséquences dommageable sur les revenus et l’emploi.

Ecrivons l’equation des échanges selon les deux théorie :

- Théorie Q : MV=PT ➔ Effet prix de M vers P

- Théorie K : MV=PT ➔ Effet de M vers P mais aussi un effet volume M vers T et un effet sur la demande de monnaie de M vers V

L’hypothèse de V constante est abandonné, la demande de monnaie n’est plus seulement dépendante du revenu T, mais aussi des taux d’intérêts.

Les agents constituent des encaisses liquides d’autant plus importantes que les taux d’intérêts sont élevés. En effet quand les taux d’intérêt sont élevés les court des obligations sont bas et les agents anticipe une hausse des cours et donc des plu values. Ils préfèrent donc des titres a de la monnaie. Inversement si les taux d’intérêts sont bas et les cours des obligations élevé. C’est la préférence pour la liquidité.

On note ainsi et cela est souvent oublié par ceux qui s’inspirent de la vision keynésienne de la demande de monnaie que ce sont les anticipations qui font la relation entre le taux d’intérêt et la quantité de monnaie. Le bouleversement théorique se concentre sur le taux d’intérêt qui cesse d’être le prix de la renonciation à la consommation immédiate pour devenir le prix de la renonciation de la liquidité. Au lieu d’être une variable d’équilibre au seins du secteur réel entre épargne et investissement, le loyer de l’argent devient le lieu de rencontre entre la sphère monétaire et la sphère réelle dans la mesure ou l’investissement reste déterminé par le taux d’intérêt.

- ISLM ou les biens faits de la politique monétaire

Dans le cas général on a :

- C= Yd+b avec Yd= Y – αY

- G=Go ➔ dépense publique

- Mo=M ➔ fonction d’offre de liquidité et Mo fixé par la banque centrale

- α le taux d’imposition

- e,f,β,γ

- r, taux d’interet

C= a(Y-αY)+b[pic 3]

I= f-er

Md= βY-γr

Y= C+I+G

- Y=(b=f-er+G)/(1-a+αa)

- C’est la droite IS

- La dérivée est négative donc IS est décroissante. Quand le revenu diminue le taux d’intérêt augmente et biensure réciproquement.

Equilibre monétaire :

Mo=Md

- Y= (Mo+γr)/β

- L’activité est une fonction croissante du taux d’interet car un taux trop élevé entraine une forte demande de liquidité qui stimule l’activité

- La dérivée est positive LM est donc croissante. Le revenu croit quand le taux d’intérêt augmente

Equilibre global :

IS=LM

- Y= γ(b+f+G)+eMo / γ(1-a+aα)+eβ

Cf. page 83

Le schéma représente sur un diagramme à deux variables le taux d’intérêt et le taux de croissance représentant les courbes d’équilibre sur les deux marchés, de bien et service et marché de la monnaie. Sur le marché des B&S la courbe d’égalité I=S se traduit par une courbe s’abaissant vers la droite car l’activité est une fonction décroissante du taux d’intérêt. (Un taux d’intérêt trop élevé décourage l’investissement)

Maintenant sur le marché de la monnaie la courbe d’égalité entre offre et demande de monnaie L=M se traduit à l’inverse par une courbe s’élevant vers la droite car l’activité est alors croissante du taux d’intérêt. (Un taux d’intérêt élevé implique une hausse de la demande de liquidité qui stimule l’activité) Cette courbe est borné a gauche par un effet de trappe (Au dessous d’un certains taux l’épargne est totalement thésaurisé) à droite par l’effet inverse. (Au delà d’un certain taux l’épargne est asséchée)

La position de la courbe IS dépend de la politique budgétaire, et celle de LM dépend de la politique monétaire.

Si l’on suppose un assouplissement de la politique budgétaire la courbe IS se déplacera vers la droite. Trois cas sont possibles selon les réactions des autorités monétaires :

- 1a : la politique monétaire « accompagne » la politique budgétaire et se relâche on enregistre alors l’effet maximum sur la croissance. le taux d’intérêt reste stable, dans ce cas de figure la politique monétaire sert bien de levier a la politique budgétaire ; l’une complète l’autre. Pour de nombreux Keynésiens confier la conduite de la politique monétaire à des autorités indépendante du gouvernement c’est aussi prendre le risque de se privé de synergie, de mettre ces deux politiques en contradiction et donc d’entraver l’activité régulatrice de l’Etat.(le problème du « Policy Mix » dans la zone Euro)

- 2b : La politique monétaire reste inchangée, la croissance augmente alors mais moins que dans le cas précédent (b(c’est le segment b de l’axe des Y)

- 3c : la politique monétaire se durcie, l’effet sur la croissance est nul mais le taux d’intérêt augmente fortement. (Segment c de l’axe des Y)

La politique budgétaire privilégie les dépenses publiques et la consommation privée. Lorsque le gouvernement réduit les taux d’imposition (2003 : Raffarin, 2005 : Devillepin, 2007 : Fillon) ou lorsqu’il augmente les dépenses publiques dans le but par exemple de stimuler la demande (situation de chômage élevé) on parle de politique budgétaire expansionniste.

Lorsqu’au contraire il alourdit la fiscalité ou baisse les dépenses publiques (pour répondre à une situation d’inflation ou de déficit extérieur important), on parle de politique budgétaire restrictive.

- La réaction aux analyses Keynésiennes : le monétarisme et la nouvelle économie classique

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