Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Fiche: Comprendre l'Hindouisme

Par   •  18 Avril 2018  •  3 051 Mots (13 Pages)  •  501 Vues

Page 1 sur 13

...

Cette démarche passe par la connaissance qui devient déterminant, par rapport aux actes, pour s’assurer le salut. C’est une sorte de sacrifice intèrieur, une prise de conscience de l’absolu en perdant sa conscience disctinct au-delà du désir ou de la souffrance. Cette délivrance est un état transcendant et donc au dela de la compréhension humaine. Il est à noter que ces principes sont essentiellement développés dans le Upanishads et sont donc déjà assez loin des fondements védiques. Certains se sont même demandés s’ils ne provenaient pas d’un apport séculier.

Rites et sacrifices védiques.

L’acte est la principale base des relations avec le divin à l’époque védique. Le rite est donc plus important que les pensées et les spéculations. L’émergence de l’intériorité sera la nouveauté essentielle de l’évolution future du brahmanisme et de l’hindouisme.

Le sacrifice (yajna)est au cœur de la vie religieuse des rites quotidiens comme des grands rituels solennels. C’est l’acte religieux par excellence ; il a pour but de maintenir l’ordre du monde.

Le sacrifice fait passer le sacrifiant du monde profane au monde sacré. C’est une consécration où la victime sacrificielle et le sacrificateur se trouvent transmués.

Les rites de passage, marquant les grandes étapes de la vie, vont se maintenir jusqu’à l’époque actuelle.

Les véda, même s’ils ne sont que très partiellement utilisés aujourd’hui dans les cultes, restent considérés comme la base la plus sacrée de l’hindouisme.

LE CŒUR DE L’HINDOUSIME

Les nouveaux textes

Les textes post védiques les plus importants sont des textes littéraires. Contrairement aux textes védiques, ces textes, constituant le corpus de la smriti sont attribué à des auteurs humains. Il est constitué :

- d’Upanishads (plus récents que celle d’origine védique)

- de traités de droit qui enseignent ce qu’est le dharma, (qui est à la fois ordre du monde, religion, morale et devoir personnel) dont les célèbres « lois de manu » qui règle l(ordre social dans le détail de façon stricte.

- Les deux plus célèbres sont les épopées du Mahâbhârata et du Râmâyâna (vers 200-100 bc). Ce sont d’immenses récits mythologiques centrés, au niveau symbolique, sur la lutte entre le bien et le mal et le rétablissement de l’ordre dans les affaires humaines et divines. Les grandes lignes de la morale hindoue sont amplement illustrées dans ces textes, qui restent encore aujourd’hui très populaires.

- Des Purana, récits antiques qui traitent ; de la création initiale du monde, de ses démolition et re-créations successives, de la généalogie des dieux et des sages, des âges du monde et des dynasties royales.

- Des textes (sûtras) des divers systèmes (darshana) de la philosophie classique traitant des différentes voies de salut.

- Des tantras, textes en sanskrit du tantrisme.

La bhagavad-Gîtâ, qui est certainement le plus célèbre texte hindou, se trouve dans le 6ème livre du Mahâbhârata. Krishna y enseigne l’art d’agir de façon juste sans s’attacher aux conséquences de ses actes, ainsi que la dévotion consciente envers la divinité comme le plus sûr moyen de salut.

Les Dieux

Les 3 principaux dieux de l’Hindouisme, qui constituent la trimurti (« les 2 formes » du divin) sont :

- Brahma (Le créateur). Seul des 3 a ne pas recevoir de culte particulier, il est essentiellement un produit de la spéculation. C’est la personnification de la notion védique abstraite du brahman (absolu). Il est chargé, à chaque création d’un univers de la mise en place d’éléments préexistants et eternels. Symboles : 4 têtes, livre, sceptre, l’oie sauvage.

- Vishnu (Le préservateur), Divinité solaire, il est le dieu bienveillant et stabilisateur qui maintient l’ordre et l’harmonie universelle, grâce, notamment à ses différentes descentes sur terre, appelées avatara. Il est souvent représenté entre 2 créations, dans une pèriode de résorption du monde, couché sur l’Océan primordial sur le serpent aux milles têtes. Ainsi, il médite le monde à venir. Quand il emerge de cet état, une fleur de lotus sort de son ventre et supporte brahma qui crée l’univers conçu par Vishnu. Symboles : conque, disque massue, Aigle. Avatara : le poisson, la tortue, le sanglier, l’Homme-lion, le nain, Rama à la hache, Rama, Krishna et Buddha + un avatara encoe à venir : Kalkin qui détruira le monde actuel.

- Shiva(le Destructeur), Dieu redoutable, destructeur et terrifiant, mais aussi dieu de l’énergie et de la vie, on peut identifier 5 facette de Shiva :

- Le dieu destructeur et terrifiant, il symbolise la puissance des ténèbres et apparaît comme un dieu « sauvage » lié à la violence et au danger.

- Le dieu Ascète, prince des yogis. Il est représenté entre autres, aves un croissant de lune accroché à la chevelure, un bol à aumône constitué d’un calotte crânienne et un trident, symbole du combat de l’ascète contre ses désirs.

- Seigneur de la danse. Ces danses, sont des manifestations de l’énergie primitive. Dans la plus célèbre, Tandava, shiva, par son rythme, détruit et crée le monde alternativement dans un processus sans fin.

- Le dieu protecteur,

- Dieu de la vie où il apparaît sous la forme du Linga, symbole phallique par excellance, parfois engagé dans une base circulaire (le yonî) symbole vaginale. Au-delà de la symbolique sexuelle de la force vitale, le Linga peut être interprétée comme le pilier cosmique qui soutient l’univers (Autre lien possible avec le poteau sacrificiel védique qui rappelle la mort). Pour certains mystiques, c’est aussi la marque visible, la matérialisation de la transcendance du divin. Dans cette logique, le yoni symboliserait la source, le jaillissement de ce virtuel. Ce double symbole serait comme le seuil subtil entre l’invisible immanent et le manifeste visible.

Les multiples divinités féminines sont différentes formes de la même grande déesse, vue soit comme la force active de Shiva, soit comme une figure autonome, remontant peut-être au vieux fonds indigènes de l’Inde. En particulier la shakti, provient de la racine SHAK (pouvoir). C’est le pouvoir en action, la force créatrice du Dieu qui maintient le monde en

...

Télécharger :   txt (20.1 Kb)   pdf (67.6 Kb)   docx (22.9 Kb)  
Voir 12 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club