COMPRENDRE LA STRUCTURE DE CLASSE
Par Stella0400 • 29 Août 2017 • 3 123 Mots (13 Pages) • 927 Vues
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6. Ouvriers.
Les avantages : Elles permettent de mesurer les inégalités économiques et sociales (il est donc possible d’évaluer l’évolution des inégalités au sein du pays), elle permet de comprendre les mutations de la société (elle donne une vision qualifié de la structure sociale), retrouver partiellement les classes sociales, et elle permet d’étudier les pratiques économique, social, culturelle et politique, on peut ainsi voir l’évolution social du pays.
Les limites : Les PCS sont construit à partir d’une identité professionnelle et ne prennent pas en considération l’identité individuelle (caractère ethniques, religieux, sexuels hommes ou femmes ou encore l’âge). L’homogénéité des groupes n’est donc pas si homogène, le critère de la profession n’est pas le meilleur pour représenter la société. Les formes particulières d’emploi ne sont pas visibles dans la nomenclature. Les PCS est une classification propre à la société française, elle ne peut être utilisé à des fins de comparaisons internationales.
Ce n’est donc pas facile d’utiliser les PCS comme stratification sociale, mais c’est le seul outil qu’on est et celui qu’on utilise le plus.
II . EXISTE-T-IL TOUJOURS DES CLASSES SOCIALES ?
A) Moyennisation de la société
Le sociologue français Henri Mendras (1927-2003) fut le 1er à décrire le phénomène de la moyennisation de la société depuis les 30 glorieuses. La moyennisation est une classe de plus en plus importante dans nos sociétés et surtout il y a de plus en plus de d’individus qui se sentent appartenir à cette classe, même si leurs niveaux de vie et leur mode de vie sont différents. Les 30 glorieuses sont à l’origine de cette classe. Ceci s’explique par
-L’augmentation des salaires (due à la croissance économique)
-La consommation de masse (l’équipement transforme la société)
-L’augmentation de la propriété immobilière (grâce aux crédits)
-La démocratisation de l’enseignement (les enfants font plus d’études)
-La démocratisation de la culture
-La tertiarisation de la société (plus d’employés que d’ouvriers)
B) Disparition de la classe ouvrière
Plusieurs auteur pensent qu’il faut rejeter l’idée de classe sociale, puisque dans le sens marxiste elle désigne la classe ouvrière la plus importante or elle serait en voie de disparition ;
-à cause de son déclin numérique
-grâce à la croissance des Trente glorieuses elle serait en voie d’intégration à la classe moyenne (on parle d’embourgeoisement de la classe ouvrière)
-Grâce à la démocratisation scolaire, au développement de la consommation de masse, médias de masse, elle a pu obtenir un mode de vie similaire à celui du reste de la société.
En plus des Trente Glorieuses, la Seconde Guerre mondiale ont contribués à réduire le patrimoine de la bourgeoisie et son poids dans la société. Il n’existe donc plus une classe homogène avec niveau de vie et mode de vie identiques et le sentiment d’appartenance. Les sociologues ne parle plus de « classes ouvrières » mais de « classes populaires », c’est plus flou, elles sont constituées d’employés et d’ouvriers.
Ainsi avant les ouvriers votaient massivement communiste, car ils défendaient leur intérêts. Désormais des travaux on montrés que le vote ouvrier à changé notamment en faveur du FN.
C) L’augmentation des inégalités
Depuis 2004 les inégalités de revenus et surtout de patrimoine ont augmenté. Le salaire annuel moyen des 0,01% les mieux payés augmente de 33% soit 180400 euros de plus, alors que même les 50% les plus riche voiyaient leur salaire moyens annuel progresser de seulement 5%, soit 900 euros de plus. Que dire alors des plus pauvres dont les salaires sont gelés voire diminués à cause de la mondialisation.
Les inégalités de patrimoine ont, elles aussi, augmenté sur les dernières décennies : en France, en 2011, les 10 % de ménages les plus riches détiennent 46 % du patrimoine total des Français, les 40 % suivants en détenant également 46 %. La moitié la plus pauvre de la population se contente de 8 % du patrimoine total. Il faut souligner que les inégalités de patrimoine renforcent les inégalités de revenus puisque les patrimoines élevés donnent naissance à de nouveaux revenus (revenus du capital) permettant à leur tour des accroissements de patrimoine.
Une autre manière de prendre conscience des inégalités économiques consiste à mesurer la pauvreté et son évolution. La définition qu’en donne l’Union européenne correspond à un revenu inférieur à 60 % du revenu médian. En 2011, 8,7 millions de personnes, en France, étaient considérées comme pauvres, soit 14,3 % de la population, avec un revenu inférieur à 977 euros par mois pour une personne seule et de 2 052 euros pour un couple ayant 2 enfants de moins de 14 ans. Pour le sociologue Louis Chauvel la stagnation des salaires et l’augmentation des inégalités font apparaitre de nouveaux clivages qui peuvent constituer le ferment d’un nouveau conflit de classes et la fin d’une société sans classes.
III . DE NOUVEAUX CRITERES DE DIFFERENCIATION DANS LES SOCIETES POST-INDUSTRIELLES.
Les sociétés post-industrielles se caractérisent par la pluralité des modes d’appartenance sociale. Les classes d’âge, distinction homme-femme ou l’existence de groupes sociaux réduisent la pertinence de la notion de classe sociale.
A) Les classes d’âges
Dans « le destin des générations» Louis Chauvel démontre que s’est développé depuis les années 80 une fracture générationnelle au niveau: du pouvoir d’achat plus faible chez les jeunes que chez les seniors, de la précarité chez les jeunes (CDD, temps partiel, emplois moins qualifiés, chômage + fréquent...). Il faut plus de temps pour atteindre une situation stable. De la panne de l’ascenseur social. Du risque de déqualification entre les diplôme et l’emploi dans une société valorisant la réussite individuelle; Du risque d’amoindrissement le modèle social d’Etat providence (santé, retraite). Du peu de pouvoir politique
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