Notre vie est-elle le résultat des choix des autres ou sommes-nous les seuls responsables
Par Plum05 • 8 Mai 2018 • 1 920 Mots (8 Pages) • 684 Vues
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Nous pouvons également être guidés par la pulsion Thanatos qui conduit à la destruction. C’est d’ailleurs cette pulsion inconsciente qui amènera un individu à se donner la mort. Par contre, on ne doit pas négliger que Freud présente également le fait que ces deux formes de pulsion seront influencées par ce qui a été définit dans l’inconscient comme acceptable ou non au moment de l’enfance. Donc, devant cette réalité, Freud démontre que l’individu sera influencé par la société, soit les parents, car nous avons tous des parents. Cette influence peut être considérer selon les informations que Freud présente, comme positive, car les parents apprendrons à l’enfant ce qui est bien et ce qui est mal.
5) La comparaison
Ressemblance
D’une part, Sartre et Freud ont utilisé le même point de départ pour poser leur observation, soit l’être humain. Sartre s’est penché sur le fait que l’homme est le seul responsable de ses choix par cette liberté que celui-ci possède et qui doit se manifester par des actes qui construisent l’homme en devenir que celui-ci est. Alors que Freud présente le fait que les choix de l’homme sont en quelque sorte le résultat de forces inconscientes qui sont liées à ce qui a été instauré dans l’inconscient de cette personne par les parents dans sa jeunesse.
Différence
Par contre, chacun de ces philosophes adopte une approche différente sur les choix de l’homme. D’une part, Sartre dit que les choix de l’homme sont liés à la liberté que celui-ci possède qui doit par la suite se manifester par des actes concrets. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sartre dit que l’être humain qui choisit de ne pas choisir fait preuve de mauvaise foi en refusant de choisir. Alors que Freud dit que l’homme est plutôt lié au déterministe, soit les interdits qui ont été instaurés dans sa vie qui amènent par la suite l’homme à être conduit dans ces choix par ces forces inconsciente.
6) L’argumentation
Selon Moi, Sartre présente une caractéristique qui est une partie intégrante de l’homme, soit la liberté. Mon concept-clé est justement la liberté. Je peux définir celle-ci comme le fait de ne pas être contraint dans mon être intérieur de faire des choix à l’encontre de ma volonté, c’est-à-dire que personne ne peut me contraindre (synonyme) de faire quelque chose que je ne voudrais pas faire. On peut constater ce fait, lorsqu’on observe un individu qui a de la difficulté à arrêter de manger et qui a pris énormément de poids. Cette personne a le choix de continuer à manger et de détruire sa santé ou elle a le choix de changer ses habitudes alimentaires et améliorer sa santé. Ce choix ne dépend que de la personne. Personne ne la contraint de continuer à manger. C’est dans son être intérieur que celle-ci prendra la décision et qu’elle devra par la suite assumer la responsabilité des choix qui ont été pris. Ce constat va donc dans le même sens que Sartre, à savoir que l’homme est libre dans ses choix et qu’il en est le seul responsable.
7) L’objection et la réfutation
Objection
Il est vrai que certain pourrait affirmer que l’homme se construit uniquement par ce que les autres ont instauré dans sa vie, c’est-à-dire qu’un homme colérique a vécu avec des parent colériques. Donc, que sa colère n’est pas un choix, mais le résultat d’une influence qu’il n’a pas choisie.
Réfutation
Par contre, à cela je répondrai, que les études en psychologie démontrent qu’un individu qui a vécu des blessures émotionnelles dans son enfance, soit dans cette exemple, la violence parental, doit s’il veut cheminer prendre la décision, donc faire le choix par lui-même de reconnaître le problème et ensuite il doit poser des actes, soit en consultant un psychologue pour lui permettre de d’évoluer dans cette situation.
Sans cette prise de décision, l’homme restera captif de ce mal être et l’amènera plus à s’enliser dans cette situation malheureuse en entraînant les gens qui l’entoure dans cette situation malheureuse. Donc, ce fait démontre comme Sartre le présente que l’homme est placé seul devant ce choix que lui seul peut faire pour ensuite s’engager dans le processus qui lui permettra de changer.
Conclusion
1) L’enjeu
Finalement, nous ne devons négliger le fait qu’il est important pour l’homme de se responsabiliser devant cette liberté qu’il possède. Cette réalité permet ainsi à l’homme d’avoir un plus grand contrôle sur sa vie et ainsi ne plus rejeter la faute sur les autres au sujet de tout ce qui ne fonctionne pas dans sa vie. De cette façon, on se retrouve dans une société qui est plus mature, car elle assume les résultats de ses choix sans tenter de trouver un autre responsable que soi-même. Sans quoi, les résultats sont catastrophiques pour l’homme. D’une part, celui-ci ne fait que chercher des coupables qui n’existent pas pour les mauvais choix qu’il a faits. Cela l’amenant sur le chemin de la stagnation, car puisqu’il ne reconnaît pas qu’il est le seul responsable il ne peut cheminer pour régler ce problème, ce qui l’amène à vivre une vie amer. Donc, l’homme doit reconnaître qu’il est le seul responsable de ses choix pour ainsi vivre une vie plus équilibrée.
2) L’ouverture
Finalement, ayant posé les bases au sujet de cette liberté que l’homme possède, on peut maintenant se demander si l’homme continuera à marcher sur le chemin de la déresponsabilisation ou décidera-t-il de reconnaître qu’il est le seul responsable pour ainsi le conduire sur le chemin de la maturité?
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