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Une vie heureuse est elle une vie de plaisir?

Par   •  24 Mai 2018  •  931 Mots (4 Pages)  •  1 010 Vues

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pourra obtenir les plus grands plaisirs, tout en étant l’Homme le plus malheureux du monde. Par ailleurs il était également très important de différencier les plaisirs morale et les plaisirs physique. Pour illustrer cette idée, nous pouvons prendre l’exemple de l’alcool, après avoir bu de l’alcool, l’Homme aura tendance à être dans un état de sérénitude et de bonheur suprême, cependant ce moment de joie ne sera qu’une illusion car il connaitra alors des troubles physiques. Nous pouvons également nous intéresser aux points de vue des stoïciens, qui qualifient les passions de mauvaises. Cela est vrai, étant donné que le terme passion représente une indépendance, il est donc impensable pour eux d’être heureux en ayant des restrictions. Nous devons soumettre une autre condition au bonheur, lors de la satisfaction des désirs il est important de pouvoir le faire sans restrictions, c’est ce qui rejoint la thèse hedoniste, cependant l’Homme a des droits et des devoirs, comment peut il alors satisfaire ses désirs sans aucune modération ? Ici, nous pouvons rejoindre la pensée d’Epicure qui consiste à différencier les désirs naturels et les désirs vains qui seront impossible à satisfaire. En effet cette pensée nous montre qu’il est important d’apprendre à limiter ses désirs, il suppose une ascèse. Par conséquent il est nécessaire de savoir différencier les désirs naturels dont la satisfaction suffit au bonheur, tel la nourriture, un abri, le savoir, et les désirs vains qui nous sont insaisissables. Le bonheur est donc forcément relié au terme de la sagesse, savoir ce qui est bon pour soi ou non, il provient alors d’un choix moral et d’une paix intérieure.

• Conclusion

Une vie heureuse serais limitée à une vie plutôt raisonnable ou le plaisir serais présent mais choisis en accordance avec notre nature, et donc ou le plaisir et les desirs seraient moderer. En effet, Kant rejoint cette pensée avec ce qu’il appelle l’anthropologie qui désigne ce qui se rapporte à la nature humaine en tant qu’elle est déterminée par le corps. Le bonheur est une quête qui donne un sens à la vie, cependant le bonheur avec la définition de satisfaction suprême à chacun de nos désirs est un idéal de l’imagination et non une fin morale et raisonnée. Cette pensée pourrait donc rejoindre celle d’Aristote qui consiste à dire qu’une vie heureuse est une vie contemplative consacrée au savoir rationnel. Il qualifie alors le bonheur de souverain bien.

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