Le contrat social
Par Raze • 2 Novembre 2017 • 7 428 Mots (30 Pages) • 618 Vues
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Il existe 3 ordres : les oratores, les moines/prêtres, ceux pour qui la parole est une activité. les bellatores, ceux qui font la guerre --> 2 ordres qui dominent le 3e : les laoratores, ceux qui produisent, transpirent... = les paysans.
Société féodale (Ve-Xe) : l'esclavage disparait progressivement. Même si l'individu n'appartient plus à un maître il reste soumis à ce maître par un certains nombre de contraintes sociales (corvées). Le seigneur offre une protection contre une participation de ceux qui vivent sur sa terre. Le travail n'est pas l'objet d'un salaire.
*(Xe-XIVe)
On voit apparaitre : le developpement de la ville, de l'artisanat, de la monnaie et des jurandes ( = corporations).
Les artisans s'installent dans les villes, s'y regroupent, constituent des familles. Dans ces villes les artisans ayant le même métier se regroupent dans des groupes vont se jurer fraternité (connotation familiale). Lorsqu'ilS créent jurande, ils jurent de se considérer comme frères et de fonder une grande famille. Ils vont organiser le travail artisanal.
3 catégories de travail dans les jurandes : maîtres / compagnons / apprentis.
Une maison regroupe apprentis et compagnons sous la tutelle du maître. La jurande regroupe plusieurs maisons qui ont le même métier.
Les apprentis sont ceux qui apprennent (en général des enfants) et son placés dans la maison pour apprendre le métier. Le père renonce alors à son autorité paternelle au profit du maître. L'apprenti pourra un jour devenir compagnon, c'est à dire posséder le métier. Ce compagnon pourra fonder sa propre maison pour devenir mître. Le métier est surtout un ensemble de règles pour produire l'oeuvre concernée par ce métier (règle de l'art). Jurande à un rôle de protection des territoires. Une corporation a obtenu du pouvoir, le monopole d'activité au sein du territoire (barrière à l'entrée) (corporation d'une ville ne peut pas s'installer ou vendre dans une autre ville). Les corporations sont de véritables communautés qui partagent des valeurs, relatives à la vie quotidienne et professionnelle. Il y a un culte de la part de ces corpo du Saint Patron. Cela permet de donner les valeurs du saint patron au groupe.
* Le Moyen - Age et l'Ancien Régime ( XIV-XVIIIe)
*La transformation du travail
L'artisanat rural échappe aux corporations qui n'arrivent pas à règlementé le travail dans les campagnes. Dès le XIVe, on assiste à une défaillance des corporations, les chances de devenir maître sont de plus en plus fermées et deviennent donc réservées aux fils de maître. Les campagnons cherchent donc soit à s'installer clandestinement, soit à s'installer dans les campagnes. C'est ainsi que se développe le capitalisme des marchands; les marchands organisent la production et les échanges sans pour autant posséder les moyens de production. Ces marchands sont opposés aux corporations qui imposent leurs propres règles et parce qu'ils s'appuient sur des paysans qui ont des doubles activités (travailleurs à façon ).
C'est l'ère des proto-industries, les marchands s'appuient sur des petits ateliers réunissant l'ensemble des tâches de la production. L'Etat qui souhaite atteindre l'autarcie doit être auto-suffisant concernant certains produits. Il crée alors des entreprises auxquelles il offre un monopole. Les travailleurs sont alors réunit et organisés en vue d'une production. La manufacture royale de draps fins d'Aubeville est créée tout comme celle des Grandes Glaces. On met également en place une structure hiérarchique avec un Etat-major, des contre-maîtres, des commis, des spécialistes et manoeuvres..., qui fait régner une forte discipline. Des artisans italiens qualifiés pour la soie sont appellé, ainsi que des compagnons qui n'ont pas pu devenir maîtres. Les manoeuvres, sous-qualifiés, sont récrutés par racollage, ce sont des forçats, des indigents, des femmes ou des enfants, plus dociles et moins exigeants. Les manufactures implantées en périphérie des villes provoquent la colère en amenant en nombre des "gens de bras", même s'il ne s'agit que d'une infime partie de la population en augmentation.
* Indigne salariat - R. Castel
Le nombre de salariés (=travailleur qui ne touche qu'un salaire) s'acroît considérablement et instaure une nouvelle hiérarchie : 1. Les gens de métier : les compagnons
2. Les domestiques et les serviteurs
3. Les gens de bras : les travailleurs saisonniers agricoles, des manufactures ou des proto-industries = les prolétaires.
Le salariat qui apparaît est donc considéré comme indigne et les plus indignes de ces salariés sont les prolétaires.
* Une nouvelles conception du travail
A partir de la fin du XVIIIe, une nouvelle conception du travail émerge.
Elle a d'abord une origine religieuse : "La Réforme" a fait naître le protestantisme qui développe une nouvelle conception du travail opposée au catholicisme. Pour Luther, travailler c'est vivre selon les commandements de Dieu, accomplir sa vocation. Le travail devient une fin en soi. Dès le XVIe siècle, des lois sont crée pour forcer les oisifs et les mendiants à travailler.
Elle a ensuite une origine philosophique : Le travail devient une activité positive à la base d'une nouvelle morale. Pour Montesquieu, "un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien mais parce qu'il ne travaille pas. " Pour Louis XIV, " rien ne saurait être plus laborieux qu'une grande oisiveté".
L'apparition du salariat est toujours considéré comme indigne mais au sein de celui-ci émerge une nouvelle hiérarchie. Le travail est considéré comme une source de richesse.
* Le XVIIIe et la Révolution industrielle
* Le capitalisme industriel
Le capitalisme internalise la production, le marchand devient le producteur et inversement. Les marchands ouvrent des ateliers et les producteurs organisent la commercialisation.
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