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Écart entre les riches et les pauvres.

Par   •  5 Juin 2018  •  4 737 Mots (19 Pages)  •  535 Vues

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Ensuite, les dirigeants des gouvernements des pays sont également importants puisque ce sont eux qui peuvent adopter des lois pour réduire les problèmes des écarts de richesse. Un peu plus loin il sera notamment mention de Justin Trudeau.

1.2 Faits principaux

Pour poursuivre, dans cette partie il sera question des faits principaux touchant principalement trois sujets : l’économie, l’environnement et la psychologie.

L’économie

Premièrement pour l’économie, à l’échelle mondiale, l’écart entre les riches et les pauvres semble être un problème courant, si bien que cet écart nuirait grandement à la croissance économique. L'Organisation de coopération et de développement économiques, nous dévoile donc que peu importe si l’économie est bonne ou mauvaise, il y aura toujours un écart entre les riches et les pauvres.[1] Selon cette Étude, le Canada serait moins touché que son voisin américain,[2] même s’il est une des pays les plus touchés.

L’environnement

Pour ce qui est de l’environnement, l’impact des écarts de richesses n’agit pas seulement sur le portefeuille des individus, mais également sur le climat et l’environnement. Ce ne sont pas tous les pays qui polluent autant la planète. Et ce sont majoritairement les pays les plus riches et les plus industrialisés qui contribuent le plus aux GES.[3] Ce qui est intéressant est de voir que malgré leur statut de pollueurs extrêmes, certains pays ne veulent pas se doter de mesures pour la lutte aux GES tant que tout le monde ne s’y mettra pas. Une étude d’OXFAM montre exactement le lien entre l’écart des richesses et la production de GES :

«On a ainsi trouvé que la moitié la plus pauvre de la population mondiale n'est responsable que de 10 % des émissions de GES et qu'à l'inverse, les 10 % des habitants les plus riches de la planète sont imputables d'environ 50 % des émissions mondiales. L'écart est encore plus étourdissant lorsqu'on considère que les émissions totales de la moitié de la population chinoise la plus pauvre (600 millions de personnes) ne représentent qu'un tiers de celles des 10 % des habitants les plus riches des États- Unis (30 millions).»[4]

On voit donc que ce sont les pays les plus riches qui devraient se doter de plans d’action. Cette étude justifie bien ce qui a été énoncé plus haut lorsque je parlais que la répartition des richesses amène des inégalités sociales et internationales, car les riches, qui sont dans les pays plus nordiques, sont plus responsables des changements climatiques et ce sont les plus pauvres, des pays plus chauds, qui en subissent les conséquences.

La psychologie

Ensuite, concernant la psychologie, ce qui est intéressant de voir est que les écarts de richesses ont des impacts très importants sur le comportement des gens. Les riches et les pauvres n’agissent pas de la même manière et il s’agit de l’effet placebo que l’argent procure.

Une étude de l’Université Berkeley nous montre le pouvoir de l’argent : «[...] lorsque deux étudiants jouent au Monopoly -l’un recevant au départ bien plus d’argent que le second- le joueur le plus riche manifeste d’abord de la gêne. Mais il se met à jouer ensuite plus agressivement, occupant davantage le terrain, et finit même par se moquer du joueur plus pauvre.»[5]

La classe des plus riches est également sujette à souffrir de plus de problèmes d’addiction, de même que les enfants venant de parents riches. En effet, les riches, même à l’adolescence, consomment 27% de plus d’alcool que les plus pauvres. Il n’y a pas que l’alcool ou les drogues qui entrent dans les problèmes d’addiction. Il y a également l’argent elle-même et celle-ci contribue encore plus à l’écart croissant

1.3 Enjeux

Au niveau de l’économie, le projet de Justin Trudeau de changer le taux d’imposition est un bon exemple d’un enjeu auprès de la société au Canada. Le projet de Justin Trudeau est de baisser l’imposition de la classe moyenne et d’augmenter celle des 1% les plus riches. Trudeau souhaite, avec ce projet, redistribuer de l’argent à la classe moyenne avec des allocations. Les libéraux veulent aussi augmenter la prestation aux enfant de 20%. Nous pouvons donc voir les mesures prises pour rétablir un équilibre économique au Canada et pour évidemment réduire l’écart de richesses entre les riches et les pauvres pour une meilleure prospérité économique.

Cependant, c’est à cette étape-ci que nous comprenons que cette mesure serait un enjeux important et pour l’expliquer voici les propos de Francis Vailles, qui ne trouve pas ces idées du gouvernement Trudeau fameuses : «Un tel transfert serait impensable à l'échelle du Québec. D'abord, l'écart entre les riches et les pauvres est moins criant. Ensuite, le Québec est déjà la province qui impose le plus ses riches, et toute hausse provinciale risque de les faire fuir à l'extérieur, notamment vers d'autres provinces.»[6] Donc, de telles mesures pourraient être catastrophiques pour l’économie du Canada si elles ne sont pas acceptées par les gens de la tranche du 1%. Effectivement, les plus riches pourraient décider d’aller vers les paradis fiscaux ou tout autre évasion fiscales pour éviter de payer de l’impôt ici, ce qui ne serait pas très bon pour la sauvegarde de l’État-providence.

Le principal enjeu au niveau de l’environnement est l’aide aux autres pays au détriment de l’économie des pays industrialisés. Comme la meilleure solution pour régler le problème est la contribution des individus et des pays, les pays riches doivent venir en aide aux autres pays en leur donnant beaucoup d’argent et ce, même au détriment de leur économie pour assurer une égalité dans la répartition des richesses. À l’inverse, il est logique que l’effet soit contraire. Il serait donc logique de dire que si les pays riches n’aident pas les pays pauvres, l’enjeu serait non seulement «l’effondrement» de certains pays trop en difficulté, mais également la vie de millions de personnes qui pourrait être perdue.

1.4 Causes

Au niveau des causes de la mauvaise répartition des richesses, l’OCDE propose des solutions sur ce qui, selon lui, sont des causes des écarts de richesses. En effet, il n’y a pas assez de politiques pour améliorer le traitement des femmes sur le marché du travail.

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