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La carte

Par   •  9 Décembre 2017  •  1 938 Mots (8 Pages)  •  386 Vues

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CCL : On voit que la carte outil de pouvoir se construit jusqu’à a fin du 19ème siècle, sur l’idée de précision, un savoir scientifique réservée à une élite qui l’utilise et la fabrique.

- Démocratisation de la carte

La démocratisation :

Google earth est apparue aux années 2000 : La sphère terrestre mise en mouvement et la recherche de lieux : Les géographes ont eu peur de la démocratisation cartographique = accès quasi universelle à une représentation cartographique. Représentation mensongère mais réelle tout de même (fausses couleurs…). Plus avancé avec Google street.

On peut nous aussi participer à la cartographie : cartographie participative. Pour éviter le monopole d’une entreprise ou d’un Etat et qu’elle fasse partie d’un bien commun.

Cette démarche participative : Open street map > tremblements de terre à Haïti : Des GPS ont été distribués pour mettre à jour de manière très réactive à destination des opérations d’urgences. Idéologie du net : L’Etat n’a plus le monopole de la construction des données publiques, avec le bien commun. / Q Gis

Une démocratisation encore stratégique :

Elle s’est dans le même temps informatisée et numérisée. Et cette numérisation nous est inconnue. Les processus développés dans le numérique intéresse des élites. La relation cartographie/pouvoir militaire ne s’est pas effacé, au contraire. Les militaires ont toujours besoin d’envoyer des missiles etc. Les progrès de la balistique se sont dvp > missiles de moyenne et longue portée pendant la GF. Aux cours des années 42,23,44 les militaires nazis créent les V1 et les V2 destinés à être tirés sur l’Angleterre.

Mais ils tiraient à des 10aines de km à côté : ils disposaient de cartographie de l’Angleterre qu’ils pensaient être conforme à la réalité mais elle ne correspondait pas du tout aux point de départ en Belgique.

La Terre n’est pas une sphère : mais plus un ballon de rugby. Elle a des creux et des bosses= sa surface moyenne générale est bosselée. C’est un patatoïde. Le terme scientifique est géoïde.

Forme théorique : L’ellipsoïde (de Clark chez nous) ce sont les bases maths de la carto. Elle a 2 diamètres différents mais en plus elle doit tenir compte de toutes ses bosses et creux. Mais plus c’est proche, mieux c’est.

Les V1 et V2 Allemands ne pouvaient donc arriver > Les USA et Soviet créent leur propre missile de longue distance. Nouveau problème : la cartographie devient planétaire. Ils vont établir des protocoles communs basés sur un ellipsoïde commun.

C’est là que l‘on invente les coordonnées UTM (Unified transfer mercator). Ce caractère stratégique de la carto n’a donc pas disparu.

Cartographie invisible au sein des appareils militaires. C’est une course en avant et au temps réel. Connaître la position des objets mobiles de manière instantanée.

CCL : On a un vrai savoir carto sur la Terre, mais réservés à certains (Google et les infos qu’elle détient des individus). Cette carto est intimement lié à Internet. Internet a également une origine militaire : les 1ers systèmes de communication décentralisé= permettre de poursuivre le commandement militaire même si des points du réseau sont coupés. Ancêtre Internet : Arpanet finalisé aux alentours de 1969 (prévoir une intrusion aérienne Soviétique). Une sorte de modélisation militaire de l’espace.

- Les géographes

Géographe comme critique de cartes :

Tout un pan de la géographie contemporaine se sert de la carto comme critique de cartes. Prendre du recul et faire une analyse des cartes, qui supplanterait leur travail de géographe.

Jusqu’aux années 50 : géographe devaient tracer les frontières. Tandis qu’aujourd’hui on leur demande d’expliquer pourquoi les frontières sont là.

Il n’existe pas de carto objective, cette demande de précision constante assimilé à un critère de scientificité, était une demande orientée vers les besoins (roi, marins, militaires).

Donc ce savoir cumulatif n’a jamais été sorti de son objectif politique, de ce point de vue il n’existe pas de carto objectif ne serait-ce que par la langue utilisée sur la carte (lecture française du monde). A fortiori, la plupart des cartes du monde représentent l’Europe au centre.

Tout est politique dans la carte = le choix de représentation, la taille etc.

A même données de base, résultats différents.

Ex : Article sur JSSJ.org sur la mise en ligne géographique. Bases de donnés environnementales mises en lignes par l’Etat et donnent un résultat injuste. Cette volonté est facteur d’inégalité. Le but est d’être meilleur que les autres, on absorbe les données e on les rend inter compatibles =en faisant cela on incorpore des données qui ne figurent pas partout (données localisées).

Le retrait de la volonté de l’exhaustivité des données.

Une démultiplication des modèles de cartes :

Les géographes fabriquent tout de même encore des cartes, mais en outil de contrepouvoir contre les instances étatiques.

Cette idée se développe : doter aux groupes dominée des mêmes outils que ceux qui les dominent.

Ex : Les Mapuches réclament des droits fonciers sur leur terre, au nom de leur croyance religieuse, d’occupant de la terre. Ils ont besoin de cartes pour faire valoir leur droit.

Les géographes utilisent donc la cartographie conforme aux canons de la carto dominante ET qui représente les peuples dominés. Une nouvelle cartographie mise au service.

Une alter géographie :

Les approches vers le bas, les groupes sociaux et parfois les individus. Tout une série de travaux qui utilisent les données notamment smartphones et GPS embarqués. Pour représenter des formes géographiques mobiles. Pour une ségrégation spatiale et sociale le jour et la nuit. Une ségrégation diurne entre différents groupes sociaux.

Dans les années 70, il s’est penché sur le cas d’un grand ensemble (cité) dominante à l’époque mais a connu les prémices des révoltes de banlieue.

JF

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