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Le joujou du pauvre cas

Par   •  23 Août 2017  •  818 Mots (4 Pages)  •  767 Vues

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Ccl : L’opposition des deux mondes est donc bien marquée.

- On le retrouve dans l’évocation de leurs jouets respectifs. Le riche a un joujou qui lui ressemble, « un joujou splendide , aussi frais que son maître , verni, doré, vêtu d’une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroteries ».

-> côté ostentatoire de cette richesse.

L’enfant pauvre ne dispose que d’un rat vivant, animal répugnant comme l’est l’aspect du petit pauvre.

Transition : Mais Baudelaire s’attache à montrer qu’au fond, des éléments rapprochent les deux enfants.

Baudelaire exprime par deux expressions métaphoriques le fait que l’apparence des deux enfants peut être trompeuse : pour le riche son accoutrement pourrait faire croire qu’il est « d’une autre pâte que les enfants de la médiocrité...».

Pour le pauvre il suffirait de gratter la crasse et on découvrirait en dessous « une peinture idéale sous un vernis de carrossier».

III / Un message plus implicite

- Les phrases sont déclaratives = Il n’y a dans le texte aucune condamnation de l’injustice sociale, mais plutôt un constat de son existence.

Un constat froid des différences :

« Le luxe, l’insouciance et le spectacle habituel de la richesse rendent ces enfants-là si jolis qu’on les croirait faits d’une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.»

De la même façon pour le petit pauvre, une analyse sans compassion traduite par quelques termes péjoratifs : « un de ces « marmots-parias », le « petit souillon »

Le propos de Baudelaire n’est pas là.

La poésie ne sert pas à dénoncer mais à voir plus loin que les apparences.

Malgré leurs différences évidentes, ces deux enfants se ressemblent étrangement, ainsi que la symétrie précédente le laissait deviner.

- La dernière phrase du texte donne donc implicitement le message de la fable : « se riaient fraternellement »- « dents d’une égale blancheur ». -> Dans le fond, ils sont similaires.

Mais en quoi se ressemblent-ils ? Les deux sont attirés par un jouet bien répugnant, un rat.

CONCLUSION – La poésie sert-elle à dénoncer ? Pour

Baudelaire, non. Elle n’est pas un outil polémique mais plutôt un instrument de connaissance philosophique. Il ne fait qu’établir un constat.

Elle explore plus la nature profonde de l’homme que la société.

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