Sciences politiques

...

Épistemologique : c’est l’étude critique des sciences et de la connaissance scientique définit par émile Durkheim et Max Weber.

Ainsi le fait politique est un fait social qui doit etre étudié comme tel. 3 caractéristiques fondent une science sociale :

.la neutralité axiologique c’est à dire ce qui est en rapport avec les valeurs

.l’ambition de systematisation

.l’utilisation de méthodes rigoureuses

Selon Robert Pelloux, les sciences politiques sont celles des sciences sociales qui se rattache le plus directement au gouvernement des hommes en société. Cette definition a le double mérite de situé les sciences politiques parmis un ensemble vaste de sciences sociales mais paraît encore trop simple. Selon Raymond Aron, la science politique dégage son autonomie au fur et à mesure qu’elle trouve un langage pour désigner les divers modes de rivalité pour le pouvoir au fur et à mesure surtout qu’elle tire la structure d’autorité .

C. Les methodes de la science politique

Faire de la science politique est appélé un politiste. C’est donc suivre une démarche spécifique pour analyser le pouvoir politique la science politique délivre un discours savant sur les faits, les comportements considérés comme politique et comme tel à un moment donné par une communauté d’individu. La science politique permet d’ordonner l’ensemble des faits politiques, d’établir les relations d’un systeme, de dégager les lois facilitants la compréhension des mécanismes observés. L’acteur politique a un discours orienté vers la justification de ses actes et justifie son action pour mobiliser du soutient, le philosophe politique quand a lui a un discours qui privilégie la question des valeurs, il porte un jugement de valeur, il réfléchi, il recherche le juste et le bien, son travail consiste a promouvoir des valeurs universelles. Le politiste s’interroge sur le fonctionnement du pouvoir sans rechercher pour autant le meilleur gouvernement, le journalisme politique propose des interpretations sur le phénomene politique, tout discours médiatique sur le politique est un discours mettant en avant le discours du citoyen. Il rend compte de la réalité en cherchant à attirer et retenir l’attentiion du publique. Journaliste et acteur politique insistent sur le conjoncturel tandis que le politiste veut expliquer les processus réels et effectif. Le politiste doit cerner, décrire, expliquer la réalité, il permet aux citoyens d’avoir les outils permettant des reflexions autonomes.

D. L’autonomie de la science politique

La science politique est une science sociale à part entiere comme toute les autres sciences sociales, toute réflexion en science politique doit respecter 2 attitudes mentales :

.Un impératif posé par Emile Durkheim pour faire des sciences sociales, il faut abandonner les pré-notions sur des objets étudiés car les pré-notions sont des obstacles à la connaissance réelle. Avant d’étudier un fait, le sociologue doit en établir l’existance en cerner les caractères de la façon la plus objective possible. Durkheim complete son idée en énnonçant que le sociologue dit considérer les faits sociaux comme une chose en prenant de la distance par rapport à sa subjectivité. Il doit considérer les phénomenes sociaux en eux-memes, détacher des sujets conscient qui se les représentent. Max Weber met en avant un impératif de neutralité axiologique, cela signifie qu’il faut banir les jugements de valeur. Il milite pour une sociologie compréhensible, c’est à dire qui s’éfforce de comprendre une logique de l’action des acteurs. Les motivations sans les juger, c’est un e sorte de barriere rappelant aux chercheurs les risques du jugement ou la construction d’un objet à partir de son propre systeme de valeur. Ces méthodes rigoureuses sont emprunter à celles de la science sociale basée sur des apports multi-disciplinaires mais aussi sur des méhodes propres. Ainsi le politiste est-il amené à faire des enquetes de terrain, par exemple suivre un candidat en campagne . Tout observateur doit néanmoins trouver un équilibre entre distance et implication car il ne doit pas modifier le comportement des personnes qu’il observe. Il recherche également dans les archives , il se pose alors la question de l’accès aux archives et leurs constituttion. Il utilise à la fois des méthodes qualitatives ( entretien direct ou semi-direct) ou des méthodes quantitatives ( questionnaires, analyse statistiques, sondages ou enquete). Toute analyse de science politique suppose un savoir faire fondé sur 4 traits essentiels :

.La mise en œuvre d’une méthode d’investigation inspiré par le doute curieux

.La volonté de systematiser

.La nécessité de banir le jugement subjectif

.La nécessité d’éviter les pièges de l’ethnocentrisme ( ceux qui pensent à eux d’abord)

Tous les auteurs s’accordent à dire que la science politique et la science du politique traditionnellement. On distingue 4 chambres

.La théorie politique, on étudie l’histoire de doctrine et les mouvements d’idées, le pouvoir,l’Etat

.Tout ce qui concerne la sociologie politique, c’est à dire la dynamique des rapports et des forces politiques, les comportements et les sratégies des acteurs politiques, les élections, le processus de socialisation et de communication.

. Tout ce qui concerne les relations internationales, c’est à dire les activités des organisations internationales.

. Tout ce qui concerne l’administration publique et les politiques publiques à savoir les processus décisionnels. Aujourd’hui, après un effort d’autonomisation, la science politique constitue une science sociale à part entiere elle a un objet propre. Les faits sociaux acquérants une dimension politique dans certains contextes, elle impose la combinaison de plusieurs démarches intellectuelles, l’observation de pratiques, la colletecte et le classement des données, l’interprétaion de ces données et l’élaboration du schéma théorique. C’est à ces conditions que l’image politique est considéré comme une science à part entiere.

2) La distinction de la science politque