Sciences Politiques
Par Ramy • 1 Novembre 2017 • 2 914 Mots (12 Pages) • 719 Vues
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- Un problème politique s’est donc un problème sociale pris en charge par le pouvoir politique. Aucun problème politique ne l'est par nature, il n'y a que des phénomènes de politisation.
- Aussi, un problème politique n'est jamais permanent mais situé sur une période historique. C'est un phénomène contingent.
Le politique s'est donc aussi tous ce qui concerne la régulation sociale et plus particulièrement la conflictualité sociale.
Sciences politique comme sciences sociale.
Science Po comme sciences sociale ne produit aucune théorie valable pour tout les cas ni de théorie universelle comme un science dîtes «dure» tels les mathématiques.
CHAPITRE I: LES MODELES D'ANALYSE DU VOTE
Qui vote quoi et pourquoi? Qui s'abstient? Interrogation sur les comportement électoraux.
→ Modèles d'analyse classique
- Diversités des modèles classiques
C'est en France qu'on trouve les premiers travaux sur les comportement des électeurs. Ce ne sont pourtant pas les Sciences Politiques qui s'y intéressent mais deux pionniers: André Siegfried en tant que géographe et Paul Bois, en tant qu'historien.
A) Les paradigmes fondateurs
a) Les modèles écologiques
Premiers modèle, celui de Siegfried dans l'ouvrage «Le Tableau Politique de la France de l'Ouest» qui passent à l'époque inaperçu. Il va y analyser ce site géographique depuis la chute du second empire ( 1871 ) jusqu'au début du 20eme siècle. Son idée est de se demander s'il existe des régularités dans le vote, le comportement électoral et ensuite d'essayer de les expliquer. Ce que ce dernier notes c'est que dans la durée les comportement sont relativement stables par espaces géographique. En se concentrant sur les résultats de Vendée pendant 30 ans et en les expertisant il en arrive à la ccl suivante:
«Le Granit vote à droite, le Calcaire vote à gauche».
→ Les zones de sol granitiques sont là où l'on trouve les grandes propriétés terrienne où les habitats sont dispersés. La religion catholique y est très présente et donc les relation sociales sont très verticale (hiérarchisé). Vote majoritairement à droite.
→ Les zones de sol calcaires sont là où on trouve de petites propriétés et donc des habitats regroupés surtout que l'eau y est rare. Les revenus sont moins élevés, les populations sont déchristianisé = relation sociale plus horizontale (égalitaire). Vote majoritairement à gauche.
Siegfried découvre une chose fondamental. Le vote est une variable (droite, gauche, abstention). On cherche à l'expliquer = variable dépendante.
Le vote dépend de 2 autres variables: La religion et la catégorie sociale (ou variable explicative ou indépendante)
→ LE VOTE EST UNE OPERATION SOCIALMENT PREORIENTE.
Tout ne rentre par contre pas dans le modèle, Siegfried le dit lui même. Il découvre cependant la permanence de sensibilité électorale.
01/10/2015
Le second modèle, celui de Paul Bois, inscrit son analyse dans une perspective critique par rapport à Siegfried, dans son ouvrage «Paysan de l'Ouest». Il étend sophistiqué un peu son explication. 2 point à améliorer:
- Le modèle de Siegfried ne marcherais pas pour tout le monde.
- Siegfried met en évidence le lien entre la religion catholique et le vote. Corrélation est différent de causalité. Cela n'explique pas pourquoi les catholiques vote plutôt à droite.
Pour Paul Bois il faudrait chercher un événements historique qui orienterais le choix de catholique dans leurs vote. Il va alors étudier les registres pour trouver l'origine de ce clivage = validé son hypothèse.
Il choisi un département témoin, la Sarte, qui réuni les bonnes conditions à son étude. En remontant dans le passé sur un siècle, il trouve les origines de ce clivage dans la Révolution Française. Les paysans à l'Ouest sont riches, propriétaire terrien et catholiques et lorgne sur les propriété de l’Église et cherche à les racheter à l’État. Seulement les révolutionnaire les vendent à la bourgeoisie. Ils s'estiment trahi et rentre dans une contre révolution et s'ancre donc à voter plutôt à droite.
→ Modèle du traumatisme historique. Il existerait un événements traumatique à l'origine des clivages.
b) Des modèles sociologique aux modèles psycho-sociologique
Aux USA, au début du 20eme siècle, deux écoles.
- Columbia – Dans le cadre d'une étude de Paul Lazarsfeld appelé The People Choice en 1940. C'est une étude mené par entretient, on interroge les mêmes gens tout au long d'une campagne = enquête longitudinale. Ils cherchent à voire les influences des campagnes électorals sur les choix électoraux. 2 séries de résultats:
1- les caractéristiques sociales des électeurs contribue à expliquer leurs opinion politiques et leurs choix électoraux. Dans un contexte américains, il n'y a que deux parties politiqes, les républicains = les protestants, plutôt fermier ruraux et aisés financiérement (droite); et les démocrates = catholiques, grandes villes et dans les milieux plus populaires (gauches)
2- Résultat significatifs → La campagne éléctoralemodifie peu ou à la marge les choix électoraux. Pourquoix? Parce que ceux qui s'intéressent à la campagne, qui sont “politisés”, ont en fait déjà fait leurs choix électoraux. Ce qui ne s'interesse pas, qui n'ont pas fait leurs choix avant, n'écoute pas la campagne électoral et celle-ci n'a donc pas non plus d'influence sur eux. Le principal effet d'une campagne électoral est de renforcé les choix existant.
- Ecole du Michigan: Etude “The american votes” → les chercheur de cet école vont partir d'une perspective critique de celle de Columbia. Ils accordent la présence d'une corrélation mais ce modèle explique
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