Science politique
Par Plum05 • 24 Janvier 2018 • 2 938 Mots (12 Pages) • 729 Vues
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théories comme celle de l’information sont utilisées aussi bien par les sciences sociales que par les sciences de la nature.
A propos de l’opposition des sciences de la nature aux sciences sociales comme des sciences exactes à des sciences inexactes, aujourd’hui il apparait qu’il n’y a pas de sciences exactes (ni les sciences de la nature, ni les mathématiques ne le sont).
La science est une « connaissance approchée » (thèse de Bachlèrd). Les sciences sociales deviennent de plus en plus exactes par l’amélioration des techniques d’observation et d’enquête (sociologie et économie) par l’appel aux mathématiques et la construction de théorie qui leur sont propres.
IV- Mutations de la recherche et de l’université Dans les derniers tiers du 19e siècle, le fait de l’émergence de l’université moderne a contribué dans la modification da la morphologie de la classe particulièrement des producteurs et des consommateurs des sciences humaines, c’est-à-dire le nombre de professeurs et des candidats professeurs augmente certaine saturation du champ de recherche et par la suite la production des études de plus en plus spécialisées, et la découverte ainsi de nouveau secteurs de la connaissance et de nouveau modes d’investigation. D’autres indices ont participé de la même façon : • L’évolution du niveau scolaire moyen de la population. • L’apparition de possibilités nouvelles de tirage nombreux et rapide de livres. • La mise en place d’une véritable édition universitaire de collections et de revues.
Tous ces éléments ont aidé et participé à l’investissement du domaine de recherche encore vierge.
Section II : Les conditions propres à la science politiques
I- Autonomisation du politique :
L’indépendance de la politique
La séparation de la politique des autres catégories religieuse, morale, économique.
En 1776, c’est la date de l’apparition d’un ouvrage de ‘’Adam Smith’’, l’enquête sur la nature et les causes de la richesse. C’est avec cet ouvrage la séparation de tout ce qui est politique, de l’économie, et à l’indépendance de ce qui est morale de la politique.
Est-ce qu’on peut démocratiser la politique sans faire une séparation entre ce qui est morale et ce qui politique ?
Le grand philosophe ‘’Spinoza’’ est le premier philosophe qui critiqué l’église, car elle monopolise la politique. C’était le début de séparation de ce qui est morale et ce qui est religieux et morale (à travers un travail très important ‘’Le Prince’’ de ‘’Machiavel’’)
La première théorie de l’état de ‘’Hegel’’ qui a distingué entre l’Etat et la société politique, il a fait de la politique un espace autonome, et il rend un signe légitime l’investigation de la politique par la science. En réalité cet autonomisation de politique s’est faite ainsi à travers la dislocation d’une multitude d’une catégorie (ex : la catégorie diplomatique et administrative)
II- Apparition d’une administration moderne
La deuxième donnée favorable à l’éclosion d’une science de politique doit être recherchée de l’apparition de l’administration moderne et dans la croissance d’une personnelle administration entraîne un développement corrélatif du droit administratif aussi faut-il souligner davantage que la croissance de l’administration provoque simultanément le développement d’une science qui est la science du politique.
a- Développement d’écoles d’administration :
Le développement de l’administration a en effet en premier lieu l’apparition d’école d’administration ou bien au moins d’études spécifiques visant à préparer à la fonction administrative ces écoles ou ces départements de faculté se donnent toujours des objets plus larges que le voudraient leurs fonctions. On y développe l’étude des finances publiques, de la jurisprudence, mais aussi l’étude de l’histoire des institutions politiques de l’économie politique, de la statistique, voir de la sociologie pour simple raison matérielle, la science politique ne pouvait se développer s’il était réservé à la seule éducation des hommes politiques. Mais ils s’adressaient à une catégorie plus nombreuse des candidats à la fonction publique et la contribuer au développement d’une communauté exactement administrative politique.
b- Légitimer l’action administrative :
Légitimer l’action administrative des liens très forts unit de ce fait administratif et des sciences politiques des liens très forts et complexes car l’idée d’une rationalité possible de l’action administrative a pu se traduire par des propositions très différentes. Certains préfèrent qu’il faille soustraire l’administration à la politique et mettre en place des systèmes d’expertises. Mais à l’inverse, la politique va faire sienne l’idée de la rationalité instrumentale et se tourner également vers la science pour assurer l’efficacité de son action.
III- Laïcisation et démocratisation de la politique
Pour se limiter aux trois conditions les plus apparentes, la laïcisation et surtout la démocratisation de la politique représente la dernière condition. Après un long processus qui a mit fin au monopole des princes et des chefs religieux (l’église). La manipulation de la politique, il est certain qu’au 19e siècle l’accès à la politique est une autre nature que dans les siècles antérieurs. Le suffrage censitaire puis le suffrage universel. Cette question de suffrage a élargie considérablement la participation politique et tout à la fois généraliste et légitime la discussion politique. L’Etat libérale tend à devenir un instrument neutre tant les objectifs peuvent changer au gré (par notre propre volonté) des changements de majorité dans le corps électorale. La politique peut donc se traduire au moins pour une part en question à débattre et si possible à résoudre :
- Questions constitutionnelles : Comment constituer les organes constitutionnels et quel rapport à établir entre eux ? - Questions électorales : Dans quel cadre doivent s’exprimer les choix populaires ? - Questions religieuses : Quel rapport entre l’église et l’Etat ?
Donc on peut déduire que le lien est incontestable entre le développement de la science politique et la laïcisation des politiques car
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