Introduction: la science politique.
Par Plum05 • 30 Mars 2018 • 21 532 Mots (87 Pages) • 767 Vues
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Deuxième évolution, puisque cette science politique est liée au républicain, alors la science politique va s'intéresser au fonctionnement du suffrage électoral, qui vote ? Pour qui ? Et pour quelles raisons ? Et il y a dès 1913 une étude de André Siegfrid qui écrit « tableaux politique de la France de l'Ouest ». Dans ce livre on trouve les premières cartes électorales, les premières analysent des électorats et on y trouve les premières explications des comportements de vote. Il ouvre tout un champ de recherche, c'est à dire tout ce qui cherche a savoir au fond quelle motivation pousse au vote.
Troisième évolution, à la fin des année 20 e développe une réflexion sur ce qu'on commence a appeler l'opinion public, dans ce cadre-là les US développe des sondage d'opinions, qui doivent avoir pour objet de donner une réponse quantitative (mathématisée), à la question des opinion politique qui s'exprime dans le peuple. À partir de là vont se développer des outils statistiques, qui doivent permettre de répondre a des questions complexes sur les causalités multiples des phénomènes politiques. Chaque phénomène politique a plusieurs causes, et ces outils statistiques vont déterminer la cause principale. Dans le cadre de cette analyse de l'opinion public se développe aussi l'analyse de toutes les forces politique quelle soient qui participent de près ou de loi a la prise de décisions politiques.
Quatrième évolution, dans les années 60 se développe l'analyse comparative des régimes politique, il s'agit de comparer les différents type de régime qui existe dans le monde et de comprendre les raisons des différences qui apparaissent dans entre ces régime quand bien même ils seraient juridiquement semblable. Il va y avoir une évolution comparatiste entre les systèmes de partie.
Séance 2 – Qu'appelle-t-on pouvoir ?
Il y a principalement 5 sens au terme de pouvoir:
- Le pouvoir c'est l'ensemble de ceux qui nous gouvernent.
- Le pouvoir désigne l'ensemble ou une partie des organes de l'État.
- Le pouvoir désigne la majorité politique qui exerce actuellement le pouvoir au sein des organes législatifs et exécutifs.
- Le pouvoir est synonyme d'autorité, un individu possède une sorte de force ou d'énergie qui peut être physique ou intellectuelle et qui est capable de construire un rapport de domination entre la personne qui possède ce pouvoir et ceux qui ne le possède pas.
- Le pouvoir désigne un type de relation entre deux ou plusieurs personnes. Weber : « le pouvoir est toute chance de faire triompher au sein d'une relation sociale sa propre volonté même contre des résistances peut import sur quoi repose cette chance. Dans cette manière de voir on ne peut pas voir le pouvoir sans analyser l'attitude de ceux sur qui s'exerce ce pouvoir et d'analyser les effets qui sont produits sur eux. Le pouvoir c'est donc une relation. On dit aussi de cette conception qu'elle est interactionniste.
Ce cinquième sens s'oppose au 4 premiers sens, en effet les 4 autres désigne une capacité de faire quelque chose un pouvoir de faire quelque chose et donc dans cette perspective on va faire la liste de tous les pouvoir du président de la République et l'analyse juridique en tire une conclusion sur la nature du régime de la 5 éme République. Au fond en sciences politique on ne comprend rien a la nature exact du pouvoir qui s'exerce. On y comprend rien car lorsque le président de la République a exercer tel ou tel de ses pouvoirs nécessairement, il va réfléchir au effet supposés de ses pouvoir sur les autres forces politiques. Les effets supposé sur son partie ou encore l'opinion public, il va donc prendre en compte les réactions de ceux sur qui le pouvoir va s'exercer. Et ces réflexions vont influer sur sa propre décision, et donc vont influer sur l'étendue de son pouvoir car évidemment il peut faire cela mais ce n'est pas parce qu'il le peut qu'il doit le faire.
Au fond la définition de Max Weber signifie donc qu'il n'y a pas d'analyse complète du pouvoir et de son exercice, sans une réflexion sur les résistances possibles ou supposées de ceux sur qui ce pouvoir s'exerce. Mais cette perspective générale de la politique n'empêche pas qu'il y ai plusieurs approche théorique de la notion de pouvoir en sciences politique. Dans cette conception interactionniste du pouvoir on nous dit qu'un individu A exercé un pouvoir sur un individu B, mais d'où vient ce pouvoir ? Thomas Hobbes écrit « Le léviatan » il dit qu'il y a deux solution ou bien le pouvoir vient du consentement donner de l'individu B a l'individu A ou le de la force exercée de A sur B. Une relation de pouvoir c'est pour lui une relation dans laquelle B a donné son consentement. Lorsque ce pouvoir s'exerce par l'intermédiaire de la force, là ce n'est plus une relation de pouvoir mais une relation de violence. Si on suit cette logique, cela veut dire que le pouvoir suppose le consentement de ceux sur qui il s'exerce. Mais qu'est ce qui prouve le consentement ? Le consentement apparaît dans la mesure ou B ne résiste pas au pouvoir de A, ne pas résister c'est consentir. Le droit considère que le pouvoir exercer par les organes d'État, doit être considéré comme légitime parce qu'il est supposé s'appuyer sur le consentement de tous.
La science politique considère que cette manière de considérer le pouvoir est un peu trop facile car, qu'est ce qui explique ce consentement ? A cette question-là le droit à une réponse simple, il dit que si l'individu consent, si il ne résiste pas c'est parce qu'il est libre, il est libre de ne pas consentir et donc de résister, et donc puisqu'il est libre il ne se soumet pas à la violence de l'autre, mais il se soumet à sa propre volonté, il se soumet à la loi qu'il s'est lui-même fixé. Le consentement donc procède d'une volonté libre, c'est donc volontairement que les individus sont asservis. Pour la science politique cette manière de dire ne suffit pas car cela veut dire que l'on se moque des raisons exactes qui expliquent le consentement des individus. La sciences politique se donne donc pour tâche de comprendre en vertus d'élément sociale en vertus de quelle contrainte culturelle, les individus consentent au pouvoir ou ne consente pas. Elle
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